• Les caveolae sont des micro-domaines invaginés de la membrane plasmique. Elles sont abondantes dans les adipocytes, les cellules endothéliales des capillaires, les pneumocytes de type I et les cellules musculaires. Il a été récemment suggéré que les caveolae jouent un rôle clé dans la transduction des signaux mitogéniques de par leur composition abondante en protéines de signalisation telles que les récepteurs tyrosines kinases et des protéines G hétérotrimériques. Nous avons examiné la présence au niveau des caveolae des protéines G Rho, une classe de protéines jouant des rôles cruciaux dans plusieurs aspects de la prolifération et de la différentiation cellulaire. Les caveolae ont été purifiées de cellules endothéliales en culture par centrifugation sur gradient de sucrose et la présence des protéines Rho a été examinée par "immunobavardage" [=Immunobuvardage (Western, Northern, Southern)]. Une proportion significative des protéines RhoA et Cdc42 co-sédimentent avec la cavéoline, une protéine servant de marqueur des caveolae. Par contre, la protéine RhoB est exclue de ces domaines. Cette association de RhoA et Cdc42 avec les caveolae semble spécifique car d'autres marqueurs de la membrane comme la paxilline, FAK, la moésine et l'ACE sont absents de ces domaines. De plus, l'ajout des protéines RhoA et Cdc42 recombinantes à des lysats cellulaires résulte en la co-précipitation sélective de la cavéoline, suggérant qu'il existe un lien direct entre ces protéines et la cavéoline. Ces données pourraient avoir des répercussions importantes sur la compréhension des rôles joués par les protéines Rho dans la signalisation cellulaire.

    http://www.acfas.ca/congres/congres66/S540.htm


     Caveolae. Glycosphingolipids, and other lipids with long, straight acyl chains are depicted in orange, normal lipids in yellow. Caveolin are blue trans-membranous proteins. "Red rubies" represent GPI linked enzymes and receptors. Green spheres are palmitolated, Src-like kinases and the trans-membranous receptors grey and orange represent caveolae associated signalling receptors.

    http://www.bms.ed.ac.uk/research/others/smaciver/Cyto-Topics/caveolae.htm

     Trafficking of the caveolin-1 containing structures to and from the plasma-membrane to the caveosome. Kinesin and dyneins presumably are responsible for motility of cavicles on microtubules at speeds between 0.3um and 2um/sec


    Caveolae and the caveolae coat proteins, caveolins, are putatively implicated in many cellular processes, including transcytosis of macromolecules, cholesterol transport, and signal transduction. Recent insights into the physiological and pathophysiological roles of these organelles and the caveolins from genetically modified mice suggest that they may be profoundly important for postnatal cardiovascular function, including endothelial barrier function, regulation of nitric oxide synthesis, cholesterol metabolism, and cardiac function.

     Regulation of signaling via caveolae microdomains. G-protein-coupled receptors (GPCR), G-proteins ({alpha} and ß{gamma}), and receptor tyrosine kinases can reside in or translocate in and out of caveolae. Caveolin-1, the primary coat protein of caveolae (typically oligomeric in cells, but shown graphically as half hairpin) may directly regulate protein function or indirectly regulate Ras-Stat, extracellular signal-regulated kinases (Erk), and Janus kinases (Jak)-Stat signaling pathways. Lipid-modified proteins such as endothelial nitric oxide synthase (eNOS) and the Src family of kinases can target to caveolae and interact with caveolin-1.

    http://circres.ahajournals.org/cgi/content/full/94/11/1408#FIG1


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  • L'Eglise catholique déplore cette décision et s'en remet au veto présidentiel

    ROME, Vendredi 19 janvier 2007 (ZENIT.org) - Le Congrès américain a approuvé jeudi 11 janvier, une loi autorisant l'utilisation de cellules souches prélevées sur des embryons et par conséquent, la destruction d'embryons humains, en dépit des nouvelles alternatives éthiques, comme la possibilité d'obtenir les cellules souches en les prélevant du cordon ombilical ou du liquide amniotique.

    Le texte a été adopté par 253 voix contre 174, une majorité inférieure aux deux tiers nécessaires pour passer outre le veto présidentiel, dont Georges Bush a déjà fait usage l'année dernière pour une loi identique.

    Des sources de la Maison Blanche ont indiqué que cette loi, placée en troisième position dans l'agenda démocrate des 100 premières heures du Congrès, « utiliserait l'argent des contribuables pour soutenir et encourager la destruction de vies humaines à des fins de recherches ».

    Richard Doerflinger, sous-directeur du Secrétariat pour les activités Pro Vita de la Conférence épiscopale des Etats-Unis, a publié le 11 janvier, une déclaration en réponse à cette décision.

    « Aujourd'hui - a déclaré Richard Doerflinger - la Chambre des Représentants a voté pour obliger les contribuables à financer la recherche sur les cellules souches et, par conséquent, la destruction d'embryons humains. Comme par le passé, le président Bush a promis de faire usage de son droit de veto pour bloquer la procédure d'adoption de cette loi, considérée comme une ‘erreur' et contraire à l'éthique. Et il n'y aura jamais de votes suffisants pour annuler ce veto ».

    « Le Congrès - a-t-il ajouté - toujours en rapport avec la question des cellules souches, devrait centrer son attention sur des travaux de recherche qui tiennent compte des principes moraux : une recherche constructive a été lancée, aidant déjà beaucoup de patients avec des dizaines de preuves cliniques à l'appui. A la différence des recherches sur des cellules souches embryonnaires, celles qui utilisent des cellules souches prélevées sur des tissus adultes, sang du cordon ombilical, liquide amniotique et autres sources, se révèlent très prometteuses. Ces cellules souches pourraient être un outil idéal pour trouver de nouvelles thérapies à des patients encore en vie ».

    « La plupart des américains soutiennent la recherche sur les cellules souches, mais beaucoup souhaitent que ce progrès ne se fasse pas au détriment de la vie humaine, quel que soit son stade. Les hommes d'Etat devraient appréhender la question dans une attitude de défi, en prenant position pour un progrès médical capable de garantir aux américains le droit à la vie », poursuit la déclaration.

    La Conférence épiscopale des Etats-Unis avait appelé les législateurs à voter contre la loi et à soutenir les recherches éthiques sur le prélèvement des cellules souches.

    Dans une lettre du 9 janvier dernier, le cardinal Justin Rigali, président de la Commission pour les Activités Pro Vita de l'USCCB, cite parmi les recherches éthiques l'utilisation du cordon ombilical, du liquide amniotique et du placenta.

    Le cardinal Rigali note dans son texte comme étant une triste réalité, « le fait que beaucoup de voies du progrès médical reçoivent l'attention et des fonds inappropriés pour obtenir de nouvelles thérapies. Cela est dû en partie à l'attention excessive et exclusive que la sphère politique accorde à la recherche sur les embryons ».

    « De même, la banque nationale de cellules souches que le Congrès a approuvée il y a un an et dont pourrait bénéficier immédiatement des milliers d'américains, a reçu un minimum de fonds », a-t-il ajouté.

    Le cardinal Rigali a rappelé par ailleurs que, jusqu'à présent, « le gouvernement fédéral n'avait jamais forcé les contribuables à apporter leur soutien, au nom du ‘progrès', à la destruction directe de vie humaines innocentes à aucun moment de leur développement ».
    ZF07011908



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  • Une « découverte encourageante et sûre », déclare un néonatologiste italien

    ROME, Vendredi 19 janvier 2007 (ZENIT.org) - La découverte rendue publique le 7 janvier dernier selon laquelle il serait possible d'identifier dans le liquide amniotique des cellules disposant d'une capacité considérable à se renouveler et dont les caractéristiques sont propres à la fois aux cellules souches d'embryons et de personnes adultes, suscite un vaste débat.

    Cette découverte revient à des chercheurs de l'Université de Harvard en collaboration avec des chercheurs de Padoue et de l'Institut de Médecine de l'Université de Wake Forest, en Caroline du nord.

    Pour le néonatologiste, Carlo Valerio Bellieni, du Département de Thérapie intensive néonatale de la Polyclinique universitaire « Le Scotte » de Sienne : « Cette découverte de cellules souches dans le liquide amniotique est une découverte encourageante ».

    « Une nouvelle source pleine de promesses et moins sensible au plan éthique : leur identification est assez simple et leur quantité paraît assez élevée », a déclaré Carlo Valerio Bellieni, également membre de l'Académie pontificale pour la Vie, à Zenit.

    « Cette découverte est certainement un message fort à ceux qui gèrent la recherche dans ce domaine : les recherches sur ces cellules ont besoin de fonds, tout comme les ‘banques' chargées de la conservation du précieux liquide », a-t-il ajouté.

    Carlo Valerio Bellieni relève que, « dès le début, le liquide amniotique, de même que le sang du cordon, dispose d'une grande quantité de cellules souches ». Et il souligne à ce propos la nécessité de créer « un réseau de collecte et de conservation bien structuré ».

    « On en vient donc naturellement à se demander s'il est raisonnable, à ce point, de destiner tant de fonds à la destruction d'embryons afin de produire des cellules souches, entraînant ainsi la mort de ces embryons, sans qu'il y ait eu de résultats cliniques », a-t-il affirmé.

    « Ces fonds pourraient, bien sûr, être utilisés pour la collecte des cellules souches de personnes adultes, efficaces et utiles », a-t-il affirmé.

    A la question si cette découverte comporte quelque risque au plan éthique, le néonatologiste de Sienne répond en faisant deux considérations : « La première, c'est que le liquide amniotique ne peut être utilisé à titre privé. De même que pour le don de sang, il est opportun que celui qui en fait don le fasse librement et sans imposer de restrictions à celui qui le reçoit ».

    « Et cela, malheureusement, parce que nous constatons une certaine tendance à vouloir privatiser un matériel biologique qui devrait pourtant être d'utilité commune. Cela arrive dans certains pays avec le sang produit par le cordon ombilical que l'on peut conserver pour un usage personnel au lieu de le mettre au service d'une banque publique : un grand nombre de sociétés scientifiques internationales se sont élevées contre ce gaspillage et cette attitude discriminante pour ceux qui ne peuvent conserver les cellules souches pour des raisons économiques », a-t-il expliqué.

    « Ma seconde considération - a poursuivi Carlo Valerio Bellieni - consiste à faire remarquer que le nouveau-né ne devrait courir aucun danger si le prélèvement du liquide amniotique s'effectue au moment de l'accouchement, au moment de ‘la perte des eaux', comme on le dit familièrement ».

    En effet, « pour en obtenir une quantité, par ailleurs dérisoire, l'amniocentèse (qui consiste à prélever du liquide amniotique à l'aide d'une seringue à travers la paroi abdominale de la mère) n'est absolument pas nécessaire », a -t-il précisé par la suite.

    L'expert en néonatologie a conclu en affirmant qu'« encore une fois, les faits parlent d'eux-mêmes : la recherche scientifique est une chose sérieuse. Vouloir faire pression pour des raisons idéologiques, comme cela peut être le cas lorsqu'on s'obstine à vouloir utiliser les embryons humains comme la seule et unique voie possible, ne conduit qu'à un gaspillage d'argent et à une perte de temps précieux ».

    « Encore une fois nous voyons que le respect de la vie humaine, quand il est lié à la capacité de recherche, porte les soins et la santé dans leur juste direction », a-t-il conclu.
    ZF07011907



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  • * Les séquences de nucléotides du promoteur (facteurs cis-régulateurs) sont reconnues par une classe de protéines spécifiques (facteurs trans-régulateurs) dont la structure permet une liaison avec le DNA (DNA binding proteins).
    * Les facteurs trans-régulateurs ont des effets sur la vitesse de la transcription : activateurs (séquences enhancer) ou inhibiteurs (séquences silencer). Leur liaison avec le DNA dépend le plus souvent de circonstances physiologiques qui induisent ou répriment l'expression du gène.
    * Il existe des éléments essentiels et présents dans la plupart des gènes :
    o élément principal comme la boîte TATA,
    o éléments de base comme l'octamère reconnu par le facteur OCT-1 présent dans presque toutes les cellules.
    * Il existe des éléments qui répondent à des facteurs dont la présence dépend des signaux qui parviennent à la cellules, principalement les hormones comme l'insuline ou les second messagers comme l'AMP cyclique.
    * Il y a encore des éléments spécifiques d'un type cellulaire permettant l'expression différente des gènes dans chaque tissu.
    * Ainsi, le promoteur de la lipoprotéine lipase contient la boîte TATA, des éléments du promoteur de base, des éléments de réponse aux hormones et des éléments d'expression tissulaire spécifique. Dans le promoteur des gènes il y a souvent 20 ou 30 sites de fixation pour des facteurs trans-régulateurs dont beaucoup ont un effet inducteur ou répresseur sur l'expression du gène.

    http://www.chups.jussieu.fr/polys/biochimie/BMbioch/POLY.Chp.4.4.html


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  • * Les protéines qui reconnaissent et se lient au DNA (DNA binding proteins) sont des enzymes, des protéines de structure, des facteurs de transcription et des éléments trans-régulateurs.
    * Dans la structure spatiale de ces protéines, on reconnaît des domaines propres à cette liaison spécifique :
    * Le domaine hélice-boucle-hélice permet le lien spécifique des hélices α avec les nucléotides dans le grand sillon sur une longueur de 10 paires de bases environ.
    * Les doigts de Zinc sont des domaines formés d'un ion Zn++ tétracoordonné avec deux histidines (H) et deux cystéines (C) de la protéine. Chaque doigt de Zinc se lie à cinq nucléotides dans le grand sillon du DNA. Il y a souvent plusieurs doigts de Zinc à la suite dans la même protéine.
    * Certaines protéines ont un domaine riche en acides aminés basiques (K,R) qui se lie aux phosphates des nucléotides. Ces protéines se lient à des séquences répétées inverses sur le DNA, lorsqu'elles sont associées en dimères par la liaison hydrophobe de deux domaines riches en leucine (fermeture « Eclair » à leucines). 

    http://www.chups.jussieu.fr/polys/biochimie/BMbioch/POLY.Chp.4.6.html  


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