• 23/07/2013 10:00

    Psychologie

    http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-lire-pour-mieux-vieillir-31723.php

    Sébastien Bohler

    La lecture maintient active la réserve cognitive que l'on s'est constituée pendant l'enfance.

    Pour en savoir plus

    L'auteur

    Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau & Psycho

    Lire préserve le cerveau des atteintes de l’âge. 294 personnes âgées ont été suivies jusqu’à leur décès, en fonction de leurs pratiques intellectuelles, plutôt actives (lecture et écriture, notamment) ou plutôt passives (télévision). Le déclin de la mémoire est inférieur de 32 pour cent chez les personnes ayant eu une activité cognitive soutenue au cours de l’enfance et dans le troisième âge. Il est, en revanche, de 48 pour cent plus élevé chez les personnes ayant eu une activité cognitive plus faible au cours de ces deux périodes.

    Ces observations confirment l’importance de la réserve cognitive emmagasinée au cours de l’enfance, sorte de capital-mémoire initial ; mais aussi celle de l’entretien tardif de ce capital. En somme, il faut doter les enfants du plus grands nombre de connexions cérébrales au départ, puis préserver ce trésor par un exercice quotidien tout au long de la vie.


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  • 06/09/2013 19:15 | Réagir à cet article | < Précédent

    Microbiologie

    http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-obesite-le-risque-de-complication-depend-de-la-flore-intestinale-31942.php

    Plus votre flore intestinale est riche, moins le risque de prendre du poids et de développer des maladies liées à l’obésité est grand.

    Marie-Neige Cordonnier
    © Shutterstock/ktsdesign

    Pour en savoir plus

    E. Le Chatelier et al., Richness of human gut microbiome correlates with metabolic markers, Nature, doi : 10.1038/nature12506, 29 août 2013

    A. Cotillard et al., Dietary intervention impact on gut microbial gene richness, Nature, doi : 10.1038/nature12480, 29 août 2013

    S. Fang et R. M. Evans, Wealth management in the gut, Nature, vol. 500, pp. 538-539, 29 août 2013

    L'auteur

    Marie-Neige Cordonnier est journaliste à Pour la Science.

    Si la plupart des personnes en surpoids ou obèses ont un métabolisme normal, certaines développent des maladies métaboliques telles que le diabète, des inflammations chroniques de l’intestin et des maladies cardiovasculaires. Pourquoi ? Et comment détecter ces personnes à risque ? Une clé serait peut-être la richesse de la flore intestinale, c’est-à-dire la diversité et l’abondance des bactéries qui peuplent l’intestin, ou microbiote. C’est ce que révèlent deux études internationales conduites par l’INRA, l’INSERM et l’UPMC.

    La première, menée par le consortium international MetaHIT, montre que la diversité des bactéries intestinales influe sur l’obésité et ses complications. Les biologistes ont analysé la composition du génome des matières fécales de 292 adultes danois dont 169 obèses et comparé les séquences ADN obtenues à celles de génomes bactériens connus. Les trois quarts des individus étaient caractérisés par une grande richesse bactérienne, tant en diversité qu’en abondance, tandis que le quart restant présentait une flore intestinale pauvre, tant en espèces bactériennes qu’en abondance.

    Si chaque groupe comportait des personnes obèses, celles-ci constituaient 80 pour cent du groupe caractérisé par une faible diversité bactérienne. En comparant les populations obèses des deux groupes, les biologistes ont observé que les personnes présentant une faible diversité bactérienne avaient une propension accrue à prendre du poids et à développer des complications liées à l’obésité : diabète de type 2, problèmes hépatiques, cardiovasculaires, inflammation chronique de l’intestin.

    Ainsi, la pauvreté de la flore intestinale serait un témoin du risque de développer des complications liées à l’obésité. Un témoin dont la détection pourrait être facilitée par une découverte supplémentaire : il suffirait de mesurer l’abondance de huit bactéries, représentatives de la communauté bactérienne, pour différencier les flores intestinales pauvres et riches.

    La seconde étude, menée par le consortium français MicroObes sur 49 adultes français obèses ou en surpoids, confirme ces résultats. Elle montre de plus qu’un régime pauvre en calories (pendant six semaines, suivi de six semaines de stabilisation) améliore d’une part l’état de santé des personnes (perte de poids, diminution du taux de cholestérol…) et, d’autre part, leur diversité bactérienne lorsque celle-ci était pauvre.

    Est-ce parce que la diversité bactérienne augmente que l’état de santé des personnes s’améliore ? Ou la richesse de la flore intestinale n’est-elle que le témoin, à un instant donné, de la santé métabolique d’un individu ? C’est à cette question que s’attèlent à présent les chercheurs. Si la complexité du microbiote jouait un rôle dans la protection contre les maladies liées à l’obésité, elle offrirait alors, outre un outil d’aide au diagnostic, une piste intéressante de médecine préventive de ces pathologies.


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  • Psychologie

    http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-facebook-diminue-le-bien-etre-31907.php

    Philippe Ribeau-Gésippe
    © Shutterstock / De Mango

    Pour en savoir plus

    E. Kross et al., Facebook Use Predicts Declines in Subjective Well-Being in Young Adults, PLOS One, vol. 8, Issue 8, août 2013.

    L'auteur

    Philippe Ribeau-Gésippe est journaliste à Pour la Science

    Plus de 500 millions de personnes interagissent chaque jour sur Facebook. Quel est l’impact sur leur bien-être subjectif ? Pour le savoir, des psychologues de l’Université du Michigan à Ann Arbor, et de l’Université de Louvain, en Belgique, ont demandé cinq fois par jour pendant deux semaines à 83 utilisateurs comment ils se sentaient à l’instant présent et s’ils étaient satisfaits de leur vie.

    Ils ont constaté que plus une personne utilisait Facebook entre deux questions, moins bien elle se sentait ensuite. Et plus elle interagissait sur le réseau social pendant les deux semaines, plus son niveau de satisfaction avait diminué à la fin. L’usage de Facebook aurait ainsi un impact négatif sur le bien-être ressenti.

    Cet effet ne dépendrait pas du nombre de contacts, ni des motivations pour utiliser Facebook. Par ailleurs, il ne se manifeste pas après des contacts « directs ».


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  • (Image: A. M. Thierry - Ancel/CNRS - IPEV)

    If you spent most of the day huddled on the ice sheets of Antarctica, you'd turn blue too.

    Emperor penguins live and breed in a harsher climate than any other species of bird. Temperatures at the bottom of the world can fall as low as -40 °C, and winds up to 40 metres per second whip across the landscape. With no windbreaks to protect them, the penguins are forced to pack together tightly.

    To study how the animals cope, Dominic McCafferty at the University of Glasgow, UK, and colleagues used a thermal imaging camera to photograph groups of emperor penguins on islands off the coast of East Antarctica. The camera revealed how much heat the birds were losing to the surrounding air.

    Surprisingly, the images revealed that the surfaces of the penguins' bodies – shown as dark blue in the photo above – were colder than the sub-zero air around them. That suggests they were losing almost no heat at all.

    But the freezing conditions could be the least of the penguins' worries as rising temperatures threaten to destroy their habitats.

    Journal reference: Biology Letters, doi.org/mgj

    http://www.newscientist.com/article/dn23502-blue-with-cold-emperor-penguins-have-a-freezing-exterior.html


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  • http://www.newscientist.com/article/dn23401-emerging-consciousness-glimpsed-in-babies.html

    A glimpse of consciousness emerging in the brains of babies has been recorded for the first time. Insights gleaned from the work may aid the monitoring of babies under anaesthesia, and give a better understanding of awareness in people in vegetative states – and possibly even in animals.

    The human brain develops dramatically in a baby's first year, transforming the baby from being unaware to being fully engaged with its surroundings. To capture this change, Sid Kouider at the Ecole Normale Supérieure in Paris, France, and colleagues used electroencephalography (EEG) to record electrical activity in the brains of 80 infants while they were briefly shown pictures of faces.

    In adults, awareness of a stimulus is known to be linked to a two-stage pattern of brain activity. Immediately after a visual stimulus is presented, areas of the visual cortex fire. About 300 milliseconds later other areas light up, including the prefrontal cortex, which deals with higher-level cognition. Conscious awareness kicks in only after the second stage of neural activity reaches a specific threshold. "It's an all-or-nothing response," says Kouider.

    Adults can verbally describe being aware of a stimulus, but a baby is a closed book. "We have learned a lot about consciousness in people who can talk about it, but very little in those who cannot," says Tristan Bekinschtein at the University of Cambridge, who was not involved in the work.

    Signature of awareness

    Kouider and his colleagues wanted to see if a similar signature of conscious awareness was present in pre-verbal infants. They put EEG caps on groups of babies aged 5, 12 and 15 months, recording brain activity as the babies were shown a series of rapidly changing images. Most of the images were randomly patterned ovals, but among them was a face, fleetingly displayed for between 17 and 300 milliseconds.

    Each group responded to the face with the expected two-stage pattern. But the second stage – the activity linked to conscious awareness – was a much slower and less distinct response in the 5-month-old babies than in the older groups.

    In 12-month-old babies the second stage of activity arrived 800 to 900 milliseconds after the image was displayed. The 15-month-old group showed a very similar response. In the youngest infants, there was a delay of more than one second before the second pattern appeared. In adults, the second pattern shows up after 300 milliseconds, on average.

    "Babies have the same mechanisms as adults but they are very slow," says Kouider. "There are things happening in the brain but they are unable to deal with the information."

    Not proof

    Kouider is careful to note that the results do not offer direct evidence of subjective experience. Although the babies' changing brain activity highlights the development of visual perception, it is not yet clear when the second-stage timings become short enough for awareness to kick in. "I don't know what proof would look like," says Natasha Sigala at the Brighton and Sussex Medical School, UK. "This is as good as it gets for the moment."

    The observed brain activity is consistent with what we know from anatomical studies. In young infants, neurons are not yet fully covered with myelin – a fatty insulating sheath. This physiological immaturity explains the delayed signals seen in 5-month-old babies, says Kouider. Developing brains also have more connections than mature ones ( these connections get pruned as different regions become dedicated to certain activities), and the early glut of connections would also disrupt brain signals, he says.

    "The results give a really good handle on visual awareness in infancy," says Sigala. It may also help explain why we are unable to form memories at a very young age, she says. "My personal view would be we cannot have memory without perception in place."

    Ron Chrisley at the Sackler Centre for Consciousness Science at the University of Sussex, UK, suggests that if similar patterns of brain activity were found in animals, then it would be a good basis for attributing consciousness to non-humans – though lacking that pattern should not count against them. "There might be more than one way in this universe to be conscious," he says.

    Journal reference: Science, DOI: 10.1126/science.1232509


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