• http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s2/r.ign.html

    Comme on l'a vu plus haut, la cristallisation fractionnée, c'est-à-dire le fait que la cristallisation des silicates dans un magma se fasse dans un ordre bien défini, selon la suite réactionnelle de Bowen, produit des assemblages minéralogiques différents : ultramafiques, mafiques, intermédiaires et felsiques. Ces quatre assemblages définissent quatre grands types de roches ignées. 


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  • Image:CNO Cycle.svghttp://en.wikipedia.org/wiki/Image:CNO_Cycle.svg


    le cycle CNO, ou cycle de Bethe-Weizsäcker du nom de ses découvreurs en 1938-39, implique la présence préalable de noyaux de carbone et suscite temporairement celle d'azote et d'oxygène. Ceux-ci jouent un rôle de catalyseurs ou d'intermédiaires, mais n'interviennent pas dans le bilan du cycle, qui comme pour la chaîne proton-proton concerne la seule transformation d'hydrogène en hélium.

     

    http://www.cosmovisions.com/nusy.htm


     

    Historiquement c'est Hans Bethe, l'un des auteurs de la théorie du Big Bang avec George Gamow alors à l'Université de Cornell qui avança une hypothèse géniale en 1939, pour laquelle il sera récompensé par le prix Nobel... en 1967. A la même époque, le physicien allemand Carl von Weizsäcker proposa la même réaction mais vu qu'il travaillait alors en Allemagne, son nom ne sera pas associé au prix Nobel.  ...

    A partir des éléments lourds observés dans le spectre du Soleil, Hans Bethe et son collègue Charles von Critchfield partirent de l'hypothèse que les atomes de carbone pouvaient se transmuter en éléments plus lourds. Cette fusion dégagerait une grande quantité d'énergie.

    http://www.astrosurf.com/luxorion/sysol-soleil-cnopep.htm

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  • Roche magmatique contenant des minéraux riches en Fe et Mg. (Foucault & Raoult : dic géol. Masson)

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    • le rapport isotopique O18/O16 de ces zircons est de l'ordre de 7,5 => un milieu relativement froid et riche en eau liquide, => proche de la surface qui de fait contenait de l'eau liquide (rapport isotopique proche de 5,3 => origine profonde)
    • contiennent du néodyme et du hafnium dont les rapports isotopiques => -4,4 GA.
    • teneur en titane dont la température de formation est assez basse ( 650-800°C ) => croûte continentale.

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  • http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosciences/Planetologie/Meteorites/Articles/origine.htm#chondrite

    Au moment de la condensation du gaz nébulaire, la position orbitale des poussières détermine la composition chimique de la future planète. Cette différence de nature chimique des poussières, associée aux phénomènes d'accrétion, de différenciation et de dégazage, explique la différence de composition chimique des planètes rocheuses, des satellites de glace, et de leurs environnements atmosphériques.

    Les chondrites sont des péridotites ferreuses (olivine, pyroxène et fer natif) de chimie homogène ; les différences chimiques entre les divers classes de chondrites n'apparaissent que sur des points de détail, non fondamental dans un premier temps.

    Le nom de "chondrite" viens de petits grains sphériques, grains qui ont la même composition chimique et minéralogique que le reste de la chondrite. Minéralogiquement, les chondrites sont faites d'un mélange intime de fer métallique (10 à 20 % du volume) et de silicates (olivines et pyroxènes parfois légèrement hydratés, serpentine, argiles et feldpaths en trace).

    La coexistence du melange fer (masse volumique 8g/cm3) et de silicate (3g/cm3) montre que les chondrites n'ont jamais été fondues ou differenciées après leur formation, d'où le nom de météorites indiférenciées.
    Leur âge, qui est celui de leur cristallisation, est mesuré et calculé : il est égal à 4,55 Ga.

    On constate que chondrites et Terre globale ont à peu près la même composition chimique. On peut donc faire l'hypothèse que la Terre est formée de matériel chondritique... Cependant, contrairement aux chondrites, la Terre présente une différentiation chimique en enveloppes concentriques : elle n'est pas homogène chimiquement......Pour comprendre pourquoi la Terre n'a pas préservé son homogénéité, considérons deux des trois types de météorites différenciées : les achondrites et les sidérites. Ces météorites présentent une chimie qui rappelle celle des diverses enveloppes de la Terre......

    De manière à replacer les chondrites dans les processus de formation du système solaire, comparons la chimie de ces dernières à celle du Soleil.

    La chimie du Soleil est déterminée à partir du spectre d'émission de ce dernier (il s'agit donc de la chimie de la photosphère). Nous ne travaillerons qu'à partir des abondances solaires corrigées de l'hydrogène, de l'hélium et autres éléments volatils (les abondances seront donc définies en ne prenant pas en compte ces éléments volatils dans la chimie solaire).

    On constate alors que Soleil et chondrites ont les mêmes compositions chimiques (aux volatils près). Par ailleurs, le Soleil représentant environ 99% de la masse du système solaire, on peut admettre que sa chimie est représentative de la chimie moyenne du matériel primitif du système solaire.
    Par voie de conséquence, les chondrites également sont donc représentatives de cette chimie primitive et sont, en quelque sorte, des résidus de condensation du gaz nébulaire avant toute différenciation.

    La chimie des chondrites est donc l'image des condensats formés à partir du gaz nébulaire.



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