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Par trichard le 25 Septembre 2006 à 14:30
Le
Glivec® est un médicament utilisé dans le traitement des leucémies
myéloïdes chroniques (LMC).La leucémie myéloïde chronique :
Cette maladie se caractérise par la prolifération des cellules
myéloïdes maintenant leur capacité de maturation jusqu'à une phase
pré-terminale généralement courte (survie de 3 mois après son
déclenchement) où ces cellules perdent cette capacité et restent
myéoblastiques, ce qui conduit à une leucémie aiguë très résistante à
la chimiothérapie.D'un
point de vue cytogénétique la LMC se caractérise par une altération
chromosomique typique : une translocation réciproque entre les
chromosomes 9 et 22 formant ce qu'on appelle le chromosome Philadelphie.On
peut observer sur l'image des chromosomes en 24 couleurs qu'un fragment
du chromosome 22 est transloqué sur le chromosome 9.http://acces.inrp.fr/acces/equipes/dyna/travaux/dynacell%20plone/cancer/html/glivec.htm
Cette
translocation a pour conséquence la fusion de l'oncogène c-abl du
chromosome 9 avec ls séquences du chromosome 22 proche de la région de
rupture (breakpoint cluster region ou bcr) aboutissant à la formation
d'un gène fusionné bcr-abl, s'exprimant, produit une protéine de
fusion. Le gène c-abl code habituellement pour une tyrosine kinase non
liée aux récepteurs. La protéine de fusion bcr-abl code pour une grande
quantité de cette tyrosinekinase ce qui accroît le transport d'ATP sur
les protéines de prolifération cellulaire et explique le pouvoir
cancérigène.
Le STI-571 :
C'est
une molécule de la famille des 2-phenylaminopyrimidines. C'est un
inhibiteur des protéines tyrosine kinases et en particulier des Abl et
des PDGF-R tyrosine kinases. Il supprime la prolifération des cellules
surexprimant Bcr-Abl in-vivo et in-vitro.Lors
d'essais sur des colonies à partir de sang périphérique ou de moelle
osseuse de patients atteints de LMC il y a eu diminution de 92 à 98% du
nombre de colonies Bcr-Abl formées avec une inhibition très faible des
colonies normales.
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Par trichard le 25 Septembre 2006 à 14:18stade 3 vésiculesstade 5 vésiculesstructures forméesfonctionsProsencéphale
TélencéphaleLobes olfactifs odorat Hippocampe mise en mémoire Cerveau associations cérébrales ("intelligence")
DiencéphaleRétine vision Thalamus centre de relais pour les neurones optiques et auditifs Epithalamus, Hypothalamus contrôle de la température, du sommeil,
de la respiration, du rythme circadienMésencéphaleMésencéphaleCerveau moyen faisceaux de fibres axoniques entre diverses parties
du cerveau
RhombencéphaleMétencéphaleCervelet (et Pont chez les mammifères) coordination des mouvements musculaires complexes MyélencéphaleBulbe centre des réflexes autonomes; contrôle
des fonctions végétativesLa mise en place et la différentiation des vésicules neurales
est sous le contrôle des gènes du développement. Une anomalie
au cours de ce développement conduit en général à
un embryon non viable. Il est aussi important de noter que l'importance relative
de ces vésicules (et surtout des structures qui en dérivent) varie
énormément au sein des différents groupes de vertébrés.
Par exemple, le diencéphale est très développé chez
les amphibiens, alors que l'espèce humaine présente elle un développement
très prononcé du télencéphale.
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Par trichard le 20 Septembre 2006 à 17:54
Un facteur de transcription
est une protéine qui régule l'expresssion des gènes,
soit qu'il active, soit qu'il inhibe la transcription.
Au cours du développement embryonnaire, les cellules vont se diversifier
et se spécialiser en différents types cellulaires. C'est
le processus de différenciation cellulaire. Bien que possédant toutes un génôme identique, ces
cellules n'en expriment qu'une partie et vont donc acquérir une
identité par les gènes
qu'elles expriment. Ce mécanisme de sélection des gènes
est la résultante de nombreux niveaux
de régulation de l'expression gènique. L'un des processus
majeur de régulation est assuré par les facteurs de transcription
qui se fixent directement sur l'ADN au niveau des séquences régulatrices
auxquelles appartiennent les régions
promotrices ou promoteurs. A
ce niveau ils ouvrent la double hélice
de l'ADN pour permettre la transcription. C'est donc à partir de
cette séquence que la transcription est initiée.Le gène homéotique se
caractérise par une séquence nucléotidique commune
à tous les gènes homéotiques : l'homéoboîte.
Le gène homéotique code pour une protéine appelée
homéoprotéine.
L'homéoprotéine est
un facteur de transcription codé par un gène homéotique.
Elle possède une séquence en acides aminés commune
à toutes les homéoprotéines : l'homéodomaine.
L'homéoboîte est une
séquence de 180 paires de base nucléotidiques qui code
pour l'homéodomaine.
L'homéodomaine est une séquence
de 60 acides aminés dont la conformation tridimensionnelle reconnaît
spécifiquement des régions régulatrices de certains
gènes.
La structure protéique tridimensionnelle de l'homéodomaine
s'organise en trois hélices a qui forment le motif hélice-boucle-hélice
(ou HLH pour Helix-Loop-Helix).
Le motif HLH constitue le domaine d'interaction avec la molécule
d'ADN. C'est cette partie de la molécule qui s'insère
dans le sillon de la double hélice de l'ADN et contribue à
ouvrir celle-ci pour la rendre transcriptionnellement active. La séquence
nucléotidique minimum reconnue par le motif HLH est constituée
des quatre bases TAAT (ou ATTA complémentaire).
L'homéodomaine est très conservé au cours de l'évolution
et commun à toute les homéoprotéines. Son degré
de conservation est de l'ordre de 90%.
Le rôle des gènes sélecteurs est d'informer les
cellules de leur position au cours de l'embryogenèse et de
préciser leur positionnement définitif dans l'embryon
au cours de la formation des organes par rapport aux axes antéropostérieur
et dorsoventral. Ainsi, chez la drosophile, les gènes homéotiques appartenant
au code Hom-C contrôlent la
spécialisation antéropostérieure des segments.
De même chez les vertébrés, deux grands groupes
de gènes sélecteurs sont impliqués dans l'embryogenèse
: les gènes Hox et Pax
qui définissent le positionnement
cellulaire respectivement le long des axes antéropostérieur
et dorsoventral de certains organes tels que par exemple le système
nerveux central.
Chez les vertébrés, il existe quatre complexes homologues
de gènes Hox. Chacun d'eux est porté par un chromosome
différent. On considère que les quatre complexes Hox résultent
de la duplication des chromosomes. Au cours de l'évolution, deux
duplications successives ont eu lieu à partir d'un complexe ancestral.
L'ordre de ces gènes sur chaque chromosome étant remarquablement
similaire et étant issu par duplication, on dit qu'ils sont paralogues
(par ex: HoxA4, HoxB4, HoxC4, HoxD4)Notion de combinatoire gènique
La combinaison des produits de plusieurs gènes Hox donne
une identité relative aux cellules
embryonnaires le long de l'axe antéropostérieur. Chaque
cellule embryonnaire est donc affectée d'une valeur
positionnelle au sein de la population cellulaire où elle
se trouve, valeur qui résulte d'une combinatoire
de plusieurs gènes appartenant au code Hox.Notion de colinéarité
Une deuxième notion importante apportée par la connaissance
des gènes Hox concerne la colinéarité
de la disposition des gènes Hox sur le chromosome avec l'ordre
des domaines d'expression dans l'embryon.
Par exemple, le gène à l'extrémité 3' du
complexe est exprimé en premier et participe à l'élaboration
des structures antérieures. Le gène à l'extrémité
5' du complexe est exprimé en dernier et participe à l'élaboration
des structures postérieures.Impliquée dans l'identité cellulaire le long de
l'axe dorsoventral, l'expression des gènes Pax a été
étudiée dans les organes embryonnaires dorsaux et
latérodorsaux des vertébrés tels que le tube
neural et les somites.
Le tube neural est l'organe embryonnaire en position la plus dorsale
à l'origine du système nerveux central (cerveau et moëlle
épinière).
Avant même que le tube neural ne montre quelque signe de différenciation
que ce soit, la future moëlle épinière se subdivise
en régions dorsale et ventrale. Ces régions se distinguent
par l'expression différencielle des gènes Pax. Par exemple,
les gènes Pax 3 et Pax 7 marquent spécifiquement la
région dorsale du tube nerveux et sont exclus de sa région
ventrale.
Les somites sont des organes embryonnaires transitoires qui se différencient
ultérieurement en trois catégories de dérivés.
Les cellules somitiques localisées dans la région dorsale
et latérale sont à l'origine du dermomyotome (destiné
à former le derme du tronc et les muscles de la colonne vertébrale).
Ces cellules expriment le gène Pax3. Par contre, la partie
ventrale du somite est à l'origine du sclérotome (destiné
à former les vertèbres). Ces cellules expriment Pax1.
La régionalisation des domaines d'expression des gènes
Pax résulte d'une cascade d'événements gènétiques
qui visent à ségréger leur mise en fonction le
long de l'axe dorsoventral des somites et du tube neural.
On connait actuellement près de 500 homéoprotéines
différentes appartenant au règne animal et qui se répartissent
en une trentaine de familles. On convient que des homéoprotéines
appartiennent à la même famille lorsque leur homologie
est supérieure à 60%.
Ceci veut dire que la structure des homéoprotéines est
très conservée entre les espèces. On peut donc
s'attendre à ce que leur fonction le soit également.
Le rôle des complexes Hox et Hom-C dans le développement
embryonnaire apparaît être très ancien. Les gènes
de la souris et de la drosophile sont similaires en ce qui concerne
leur séquence codante et leur ordre sur le chromosome
La conservation fonctionnelle au cours de l 'évolution des
gènes sélecteurs vaut également pour la famille
des gènes Pax. Par exemple, le gène eyeless de drosophile
présente 94% d'homologie avec le gène Pax6 humain. La
mutation de ce gène cause la réduction voire l'absence
complète de l'oeil composé de l'insecte. De même
chez l'homme, il existe une mutation appelée « aniridia
» qui se caractérise par des yeux de taille réduite
et l'absence d'iris. Enfin, chez la souris, on sait provoquer la mutation
de Pax6 qui inhibe la fonction de ce gène. Cette mutation entraine
également la réduction du globe oculaire et l'absence
d'iris.
Ceci montre à l'évidence que la fonction du gène
Pax6 des mammifères et celle deson homologue eyeless des insectes
constituent un exemple remarquable de la conservation des gènes
sélecteurs à travers le règne animal.La parenté génétique des complexes Hom-C de la
drosophile et Hox des vertébrés est attestée par
les expériences de transgenèse interspécifique :1-Une première méthode
consiste à corriger une mutation léthale chez la
drosophile en remplaçant le gène muté par son homologue
provenant d'une espèce éloignée.
Par exemple, le gène labial (lab) est nécessaire à
la morphogenèse normale de la tête d'une mouche. Sa mutation
entraine une hypomorphose céphalique causant la mort de l'animal.
On dit que la mutation est léthale. Or, il a été
montré que la substitution du gène lab muté par
le gène Hox.b-1 du poulet restaure la morphogenèse normale
de la tête de la mouche.2-Une deuxième méthode
consiste à tester la capacité des gènes Hox de
vertébrés à induire des phénotypes homéotiques
lorsqu'ils sont exprimés au cours du développement embryonnaire
de la drosophile. Il est ainsi possible d'éprouver la similarité
fonctionnelle des gènes Hom-C et Hox.
Par exemple, le gène Hoxb-9 de la souris, inséré
par transgenèse chez la drosophile, entraine la transformation
des antennes en pattes thoraciques.
Ceci signifie que la fonction du gène murin Hoxb-9 peut se substituer
à celle du gène antennapedia dans l'identité segmentaire
de la drosophile. De plus, l'obtention du phénotype caractéristique
d'antennapedia implique que le gène murin
Hoxb-9 régule de la même manière que son homologue
les gènes situés en aval de celui-ci
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Par trichard le 20 Septembre 2006 à 17:16
The embryo can be seen enclosed in the amniotic membrane with tthe
umbilical cord to the left. Within the cord the placental blood vessels
can be seen
branching into finer vessels before they enter the fetal side of the
main placental structure. The fetal side of the placenta is relatively
smooth and is continuous
with the choriononic membrane. To the far left of the image, placental
villi can be seen radiating out from placenta facing towards the
maternal side.Note also the small yolk sac (bottom centre) covered in a fine network of anastomosing vitelline blood vessels.
Now look at histological sections through both the placenta and cord.
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Par trichard le 20 Septembre 2006 à 15:47
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