• http://www.newscientist.com/article/mg21829115.100-powder-womens-eggs-for-home-storage.html

    JUST add water and sperm – any romance should be provided separately. In future, women who want to safeguard their fertility may be able to store their eggs at home as a powder. To revive them for an attempt at having a baby, all they would need to do is empty the sachet, add water, fertilise with sperm and implant the embryo.

    "You can keep the powder at room temperature forever – and just add water to bring it back to life," says Amir Arav of Core Dynamics in Ness Ziona, Israel, who developed the method. The technique was demonstrated with cow eggs last month at Cryo, a conference on cold-preservation techniques for eggs, sperm and embryos held in Berlin, Germany.

    Arav claims that his company's process avoids the expense and complications of storage in liquid nitrogen. During such refrigeration, ice crystals can damage cellular membranes. To avoid this, Arav first soaks the cells in a solution containing substances that displace most of the water in the cells and which help to prevent cold damage to tissue. The protective ingredients include the sugar trehalose, which enables animals such as wood frogs and tardigrades to survive freezing or dehydration. Marinated in this cryoprotectant solution, the eggs are then converted into a glass-like solid state through a process called vitrification. This involves rapid freezing, so that any residual water has insufficient time to form ice crystals. "It takes a tenth of a second to reach -200 °C," says Arav.

    Vitrification is used to process human eggs before storage in liquid nitrogen. Now Arav has added a final stage to freeze-dry and "powderise" the oocytes. Residual frozen water is converted directly into a gas by storing the vitrified cells at -55 °C for a day under low pressures, which allows the water to sublime away.

    What remains is a powder that can potentially be stored indefinitely. "It must be under a vacuum, without air, oxygen, light, or anything that could damage the cells," says Arav.

    Of the 30 cow eggs Arav prepared this way, 23 were confirmed to be viable using a staining test. Arav says the technique already works on red blood cells and on human mononuclear cells from umbilical cord blood (PLoS One, doi.org/d4326g).

    "We need to know whether the oocytes can be fertilised after freeze-drying, whether they then form normal embryos, and if they do, the extent to which they implant in the womb and develop into healthy offspring," says Claus Andersen of the University Hospital of Copenhagen, Denmark. "Further, if the vision is for women to take their freeze-dried eggs home with them, will those eggs deteriorate over time or lose their reproductive potential?" he asks. "The freeze-drying needs to be shown to be as good as the conventional method of freezing under liquid nitrogen, and this could take some time."

    This article appeared in print under the headline "Powder your eggs for home storage"


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  • L’EVENEMENT

    Jeudi 28 mars 2013, les députés ont mis en échec la proposition de loi visant à faciliter la recherche sur l’embryon humain, qui était examinée en séance publique à l’initiative des Radicaux de gauche.

    Son objectif était de modifier la loi bioéthique du 7 juillet 2011 pour que la recherche sur l’embryon humain, actuellement interdite avec des dérogations, soit à l’avenir autorisée dans son principe et avec des conditions encore moins contraignantes.

    Cette proposition de loi, déjà votée le 4 décembre dernier au Sénat, avait été acceptée dans des termes identiques par la Commission de l’Assemblée nationale le 20 mars dernier. Voir le détail du contenu de la proposition de loi dans le Décodeur n° 21.

    LE CHIFFRE


    63 projets de recherche en cours de réalisation sont recensés dans le rapport 2011 de l’Agence de la biomédecine (ABM) : 12 concernent l’embryon lui-même et 51 concernent les cellules souches embryonnaires. (Source : Rapport de la Commission des affaires sociales du Sénat, 3 octobre 2012, page 7).

    Il est donc faux de prétendre que la législation actuelle empêche les chercheurs de travailler. Si plusieurs procédures judiciaires ont été engagées, c’est pour vérifier si les autorisations données par l’ABM ont respecté les conditions légales. En 2011, un programme de recherche a ainsi été annulé par la justice, l’ABM n’ayant pu prouver l’absence de méthode alternative à celle qui implique la destruction d’embryons humains.

    LE RESUME DU DEBAT


    La discussion sur la recherche sur l’embryon n’a commencé qu’en fin d’après-midi, après un premier long débat sur un autre texte présenté par le groupe parlementaire des Radicaux de gauche, la journée du 28 mars étant réservée à sa « niche parlementaire » (c’est-à-dire un temps réservé pour examiner les propositions de loi présentées par ce groupe).

    L’opposition avait par ailleurs déposé 304 amendements, sans compter les motions de procédure qui rallongent encore les débats. En fin de soirée, voyant qu’ils ne parviendraient pas à finir l’examen du texte, les députés radicaux de gauche ont préféré quitter l’hémicycle, suivis par les députés écologistes. Entre minuit et une heure du matin, les députés socialistes, devenus minoritaires, ont alors « occupé le terrain » en lisant différents textes à la tribune, de façon à éviter qu’une motion de rejet de l’UMP soit acceptée et que le texte soit complétement repoussé.

    Quelle pourrait être la suite ? La date à laquelle le débat pourrait reprendre pour finir l’examen du texte reste incertaine :

    - soit le groupe des Radicaux de gauche attend d’utiliser sa prochaine « niche parlementaire » (sachant qu’il n’en a qu’une par session parlementaire) ;

    - soit l’Assemblée examine le texte lors d’une séance où la majorité maîtrise l’ordre du jour, notamment à l’occasion d’une « niche parlementaire » d’un autre de ses groupes (qui accepterait de porter le projet au détriment de ses propres textes) ;

    - soit le Gouvernement reprend l’initiative à son compte.


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  • http://www.la-croix.com/Actualite/France/Recherche-sur-l-embryon-l-opposition-tente-d-obtenir-un-report-du-debat-2013-03-28-926297

    À l’Assemblée nationale, les députés UMP ont bataillé durant une partie de la journée, jeudi 28 mars, pour retarder le début de l’examen sur la proposition de loi soutenue par la majorité autorisant la recherche sur l’embryon.


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  • http://www.la-croix.com/Actualite/France/Recherche-sur-l-embryon-va-t-on-lever-l-interdit-2013-03-27-925897

    Pour certains scientifiques, comme Claude Huriet ou Alain Privat, la recherche sur les cellules souches embryonnaires est désormais caduque, au regard des progrès récents sur les IPS.

     
    Recherche sur le génome humain à partir d'embryons, au Brésil.
    Recherche sur le génome humain à partir d'embryons, au Brésil.

    (MAURICIO LIMA / AFP)

    Recherche sur le génome humain à partir d'embryons, au Brésil.

    (MAURICIO LIMA / AFP)

    Recherche sur le génome humain à partir d'embryons, au Brésil.

    Les chercheurs français actuellement en pointe dans le domaine ne partagent pas cette analyse.

    Avec cet article

     « Dépassée » et « passéiste » : c’est ainsi que le professeur Claude Huriet qualifie la proposition de loi autorisant la recherche sur l’embryon en France discutée aujourd’hui à l’Assemblée. Pour ce médecin reconnu, ancien membre du Comité consultatif national d’éthique, ce type de recherches est aujourd’hui rendu obsolète par les progrès réalisés avec les IPS, les cellules adultes reprogrammées 

     « En quinze ans, aucun patient n’a été traité par des cellules souches embryonnaires (CESh) », écrit ainsi Claude Huriet dans une tribune au Monde daté du 14 mars, dans laquelle il évoque, à l’inverse, les « progrès extraordinaires concernant les cellules souches adultes ou induites et leurs possibles applications thérapeutiques ». Et de poursuivre, en saluant les travaux de Shinya Yamanaka et Sir John B. Gurdon, couronnés par le prix Nobel l’année dernière : « La reprogrammation de cellules sanguines ou cutanées en cellules semblables à des cellules souches embryonnaires donne à ces dernières un ‘‘coup de vieux’’ ! » 

    il n’y a plus « de justification scientifique et médicale à utiliser des embryons humains » 

    C’est aussi ce que pense Alain Privat, professeur en neurobiologie à l’École pratique des hautes études. « Il y a eu un changement très net depuis deux ans, car nous avons pris la mesure des travaux sur les IPS », affirme cet ancien directeur de recherche à l’Inserm, en rappelant que des travaux intéressants ont été entrepris sur la dégénérescence maculaire liée à l’âge au Japon  et – de façon très préliminaire – sur la maladie d’Alzheimer aux États-Unis (récemment publiés dans la revue Stem Cell Research). 

    Dans ces conditions, il n’y a plus « de justification scientifique et médicale à utiliser des embryons humains », affirme-t-il. Le texte examiné jeudi 27 mars par les députés n’aurait, à l’en croire, d’autre justification que de servir les intérêts de laboratoires et d’industriels impatients d’utiliser des cellules souches embryonnaires pour tester des médicaments ou des substances cosmétiques à peu de frais. « On peut le faire avec des IPS, mais c’est plus long et plus coûteux », assure encore Alain Privat. Une fois levée l’interdiction de recherche, le médecin redoute que les autorisations de ce type ne se multiplient.

    Enjeux et garanties selon l’Agence de la biomédecine

    Des propos contestés par l’Agence de la biomédecine (ABM), actuellement chargée de délivrer des « dérogations » au principe d’interdiction lorsque la recherche sur l’embryon est « susceptible de permettre des progrès médicaux majeurs ». Si le texte des radicaux devait être adopté, elle resterait la pierre angulaire du système, en accordant les autorisations.

     « Le cadre juridique demeurera très contraint », assure sa directrice, Emmanuelle Prada-Bordenave. À la tête d’une des 36 équipes qui travaillent en France sur ces cellules, le professeur John De Vos ne croit pas, lui non plus, à une déferlante d’autorisations. « Il n’est pas question d’utiliser des cellules souches embryonnaires pour tester des crèmes de beauté, explique le chercheur de l’IRB (Institut de recherches en biothérapie – CHU de Montpellier). Certes, l’imagination des commerciaux est sans limites, mais l’Agence de la biomédecine est une vraie garantie ». 

    Dans ce contexte, John De Vos est favorable au texte en discussion qui rendra le système français plus lisible, en particulier à l’étranger. Comme nombre de ses collègues, il considère que la recherche sur l’embryon est loin d’être dépassée. « Dans mon laboratoire, nous étudions la manière dont la culture cellulaire influe ou non sur le patrimoine génétique des cellules pluripotentes, précise-t-il. Nous avons choisi de le faire sur des cellules souches embryonnaires pour être au plus près de l’état de pluripotence. Avec les IPS, qui ont été manipulées, certains biais seraient introduits ». 

     Cellules souches adultes ou cellules embryonnaires 

    D’une manière générale, les cellules souches embryonnaires, proches de l’état naturel, servent aujourd’hui de « mètre étalon », notamment pour progresser dans la connaissance des IPS. Car il reste encore beaucoup à découvrir concernant ces dernières. Plusieurs inconnues demeurent, notamment liées au processus de « reprogrammation » qui permet à des cellules adultes de retrouver un état de pluripotence. « C’est un processus agressif, souligne John De Vos.

     À l’heure actuelle, on n’est pas encore certain que l’ADN ne subisse aucune altération ». Autre question clé, celle de la mémoire épigénétique. « On ne reprogramme pas à 100 %, explique encore le chercheur. On s’est ainsi aperçus que la cellule IPS garde la signature de la cellule de départ : si on a reprogrammé une cellule de peau, celle-ci, une fois retrouvée sa pluripotence, se développera plus facilement en cellules de peau que de cerveau, et inversement ». Et si certaines publications tendent à montrer que cette mémoire pourrait être « gommée », le débat scientifique n’est pas clos.

     « on ne peut pas se passer des CESh » 

    À l’hôpital Georges-Pompidou, à Paris, le professeur Philippe Menasché, grand spécialiste des cellules souches, juge lui aussi que la recherche sur l’embryon est encore nécessaire. « Yamanaka lui-même assure qu’on ne peut pas se passer des CESh », rappelle ce chirurgien, dont les travaux portent sur le traitement d’insuffisants cardiaques grâce aux cellules embryonnaires.

     « Nous travaillons aussi sur les cellules du cordon, indique-t-il, soucieux, dit-il, d’adapter « le type cellulaire à la maladie que l’on veut traiter ». Le médecin reconnaît toutefois être parvenu à travailler sereinement dans le cadre de la loi actuelle, obtenant les dérogations nécessaires. Au-delà de l’argument d’une meilleure lisibilité à l’international, il n’est donc pas toujours aisé de comprendre la bataille pour la levée de l’interdit, si ce n’est pour des raisons économiques.

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     Cellules souches, définitions 

    Une cellule souche a la capacité de se spécialiser en n’importe quelle autre cellule et de se multiplier dans l’organisme ou en culture in vitro. Elle peut ainsi se différencier en cellule d’épiderme de la peau,  en globule rouge ou blanc du sang, ou bien encore en neurone du cerveau.

    Les CESh, ou cellules souches embryonnaires, sont, selon le stade de leur développement, « totipotentes » (pouvant engendrer un organisme entier) ou « pluripotentes » (capable de donner tous les types cellulaires, sauf le placenta et la cavité amniotique). Leur obtention nécessite de détruire un embryon, ce qui soulève un problème éthique.

    Les cellules IPS (pour Induced Pluripotent Stem cell) sont à l’origine des cellules adultes, de peau par exemple, qui, après avoir été génétiquement modifiées (« reprogrammées »), remettent leur horloge à zéro et deviennent pluripotentes.

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     Dominique Orliac : « Beaucoup d’amendements sont identiques » 

    Députée Parti radical de gauche, rapporteure de la proposition de loi

    « Notre proposition de loi est examinée aujourd’hui lors d’une niche du Parti radical de gauche, en même temps que deux autres textes. Elle est programmée en deuxième position, et il est donc difficile de savoir si nous irons au bout. Mais je suis optimiste. Certes, il y a 304 amendements, mais ils ont été déposés par peu d’auteurs et beaucoup sont identiques donc ils pourront être discutés ensemble, ce qui accélérera la discussion. 

    Si nous manquons de temps, le président de séance peut décider de poursuivre la discussion durant la nuit, sans pour autant bousculer l’ordre du jour du lendemain. Enfin, si la séance ne suffisait pas, le gouvernement pourrait toujours remettre la proposition à l’ordre du jour dans quelques semaines… Ce texte, déjà adopté au Sénat, reprend un engagement du candidat François Hollande et est soutenu par les ministres de la santé et de la recherche. »

    A lire : le dossier spécial « embryon » 

    MARINE LAMOUREUX


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  • L’EVENEMENT

    Mardi 20 mars 2013, la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a examiné une proposition de loi visant à faciliter la recherche sur l’embryon humain, avant son examen par l’ensemble des députés.
    Cette proposition de loi, initialement déposée par un groupe de sénateurs Radicaux de gauche en juin 2012, a reçu le soutien du Gouvernement et a été votée le 4 décembre dernier au Sénat.
    Son objectif est de modifier la loi bioéthique du 7 juillet 2011 pour que la recherche sur l’embryon humain, actuellement interdite avec des dérogations, soit désormais autorisée dans son principe et avec des conditions encore moins contraignantes.
    Le texte voté par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale sera examiné en séance publique le jeudi 28 mars, pour un vote solennel des députés le mardi 2 avril.

    LE CHIFFRE


    171 417 embryons congelés étaient conservés en France au 31 décembre 2010, dont 35,9% sans projet parental (Source : Agence de la biomédecine, rapport annuel 2011). Ils sont appelés « embryons surnuméraires » car, issus de fécondation in vitro, ils n’ont pas été implantés dans l’utérus et sont gardés en vue d’une possible utilisation future.

    LE RESUME DU DEBAT


    La proposition de loi ne concerne qu’un seul article du Code de la santé publique (l’article L.2151-5). La Commission des affaires sociales n’a apporté aucune modification au texte issu du vote au Sénat : si le vote en séance publique confirme cette position, le texte sera considéré comme définitivement adopté.

    Les principaux changements par rapport à la loi bioéthique du 7 juillet 2011 sont les suivants :

             a) La suppression du principe d’interdiction
    Le principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon, même assorti de dérogations, est fixé depuis les premières lois bioéthiques de 1994. Il reste un symbole extrêmement fort de la reconnaissance de l’embryon comme être humain à part entière. Cette référence éthique est fondée sur l’article 16 du Code civil, qui dispose : « La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie ».

    Inverser le principe et fixer la règle que la recherche est autorisée sous certaines conditions, ce serait un virage à 180° sur le plan symbolique et philosophique (à titre d’exemple, comme si le principe que tout citoyen « est présumé innocent » devenait « est présumé coupable »).

             b) L’assouplissement des quatre conditions pour autoriser une recherche
    Les quatre conditions sont détaillées en annexe. Deux points essentiels méritent d’être soulignés :
                   - Il ne serait plus nécessaire de viser des « progrès médicaux majeurs » (cf condition n°2), mais simplement « une finalité médicale », terme flou qui en fait une condition très facile à atteindre.
                   - D’autre part, la volonté de privilégier les « recherches alternatives », c’est-à-dire celles qui ne détruisent pas l’embryon, disparaîtrait complètement (cf condition n°3 et dernière phrase supprimée). La modification de la condition n° 3 a été demandée par la ministre de la Recherche elle-même, avec la justification suivante : « Cet alinéa est très restrictif pour les chercheurs (…).Les recherches liées au screening à visée pharmaceutique ou à la modélisation des pathologies pourraient se heurter à cet alinéa. D’où la nouvelle rédaction que je suggère. »

             c) La suppression de la motivation obligatoire des autorisations données
    La loi du 7 juillet 2011 oblige l’Agence de la Biomédecine (ABM) à motiver ses décisions, ce qui n’était pas le cas auparavant. Il en est de même pour son Conseil d’orientation, qui donne un avis scientifique sur tout projet de recherche.

    La motivation des autorisations données constitue un élément essentiel pour comprendre la pertinence de la recherche en cause, et au besoin pouvoir contester la validité de cette décision.

    En supprimant la motivation des actes, alors que dans le même temps les conditions d’acceptation des dossiers deviennent beaucoup plus souples et vagues, les promoteurs du texte prennent un risque considérable de dérives scientifiques et éthiques.

             d) Autres modifications importantes
                   - Suppression de l’obligation d’informer les parents de la nature des recherches effectuées sur les embryons surnuméraires qu’ils ont consenti à donner.
                   - Diminution importante du pouvoir des deux ministres concernés (Santé et Recherche) pour s’opposer à un programme qui ne semblerait pas répondre aux conditions fixées dans la loi.
                   - Suppression de l’accord préalable de l’ABM pour conduire des études sur les embryons (les « études » doivent être distinguées des « recherches », en ce sens qu’elles ne portent pas atteinte à l’embryon).

    Au total, le texte soumis au Parlement apporterait un changement majeur de notre législation, tant sur le plan des principes que sur les modalités de vérification du bien-fondé des recherches sur l’embryon.
     

    ANNEXES
    : 

    Tableau comparatif de la loi actuelle et du texte proposé :

    Loi Bioéthique 7 juillet 2011 Texte de la Proposition de loi
    I.- La recherche sur l’embryon humain, les cellules souches embryonnaires et les lignées de cellules souches est interdite. I.- Aucune recherche sur l’embryon humain ni sur les cellules souches embryonnaires ne peut être entreprise sans autorisation.
    II.- Par dérogation au I, la recherche est autorisée si les conditions suivantes sont réunies : II. - Un protocole de recherche conduit sur un embryon humain ou sur des cellules souches embryonnaires issues d’un embryon humain ne peut être autorisé que si :
    1° La pertinence scientifique du projet de recherche est établie ; 1° La pertinence scientifique de la recherche est établie ;
    2° la recherche est susceptible de permettre des progrès médicaux majeurs ; 2° La recherche, fondamentale ou appliquée, s’inscrit dans une finalité médicale ;
    3° Il est expressément établi qu’il est impossible de parvenir au résultat escompté par le biais d’une recherche ne recourant pas à des embryons humains, des cellules souches embryonnaires ou des lignées de cellules souches ; En l’état des connaissances scientifiques, cette recherche ne peut être menée sans recourir à ces embryons ou ces cellules souches embryonnaires ;
    4° Le projet et les conditions de mise en œuvre du protocole respectent les principes éthiques relatifs à la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires. 4° Le projet et les conditions de mise en œuvre du protocole respectent les principes éthiques relatifs à la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires.
    Les recherches alternatives à celles sur l’embryon humain et conformes à l’éthique doivent être favorisées. REMARQUE : la phrase concernant les recherches alternatives a été supprimée dans le texte actuellement proposé
     

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