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    différents gabbros de la croûte océanique : http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1213958243030/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=1160729734281

    transformation à l'état solide, au fur et à mesure de l'éloignement de la dorsale, par apport d'eau : transformation de pyroxènes en amphibole puis en chlorite

    structure de la lithosphère océanique : la lithosphère s'épaissit au fur et à mesure qu'elle s'éloigne de la dorsale

    évolution de la densité de la lithos au cours du temps : augmentation jusqu'à atteindre celle de l'asthénosphère

    Les roches de la lithosphère océanique sont transformées à l'état solide en s'éloignant de la dorsale, on parle de métamorphisme. La croûte océanique se refroidit en s'éloignant de la dorsale. L'eau circule dans un réseau de failles et de fissures et hydrate les minéraux présents, de nouveaux minéraux apparaissent : amphibole puis chlorite. La densité de la lithosphère augmente jusqu'à dépasser celle de l'asthénosphère sous-jacente. En s'éloignant de la dorsale, la lithosphère océanique se refroidit, s'hydrate et s'épaissit.


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  • manuel p292

    forages, magnétisme, GPS => âge des sédiments de la croûte océanique

    différents gabbros de la croûte océanique : http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1213958243030/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=1160729734281

    transformation à l'état solide, au fur et à mesure de l'éloignement de la dorsale, par apport d'eau : transformation de pyroxènes en amphibole puis en chlorite

    structure de la lithosphère océanique : la lithosphère s'épaissit au fur et à mesure qu'elle s'éloigne de la dorsale

    évolution de la densité de la lithos au cours du temps : augmentation jusqu'à atteindre celle de l'asthénosphère

    Les roches de la lithosphère océanique sont transformées à l'état solide en s'éloignant de la dorsale, on parle de métamorphisme. La croûte océanique se refroidit en s'éloignant de la dorsale. L'eau circule dans un réseau de failles et de fissures et hydrate les minéraux présents, de nouveaux minéraux apparaissent : amphibole puis chlorite. La densité de la lithosphère augmente jusqu'à dépasser celle de l'asthénosphère sous-jacente. En s'éloignant de la dorsale, la lithosphère océanique se refroidit, s'hydrate et s'épaissit.


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    Quake shakes Japan's science

    Natural disaster leaves researchers struggling with broken equipment and a crippled infrastructure.

    Some buildings at Tohoku University are too damaged to be entered safely.Tohoku Univ.

    The magnitude-9.0 earthquake that struck northeastern Japan on 11 March trashed Koji Tamura's laboratory and office, flinging books, microscopes, sequencers and samples to the floor. The geckos, Xenopus frogs and zebrafish that the Tohoku University researcher uses to study organ development survived the quake but now face a slow death, because disrupted water supplies mean their tanks may run dry. "Without water, I am worried how long our animals can survive," he says. "But I cannot think about research at a time when many suffering people need water to live."

    Like many scientists in Japan, Tamura is both anxious over disrupted research plans and heartbroken at the human toll of the earthquake and the ensuing tsunami, which killed thousands of people and left nearly half a million homeless. No casualties have been reported on campus at universities and research institutes so far. But more than a week after the event, scientists taking stock of the damage foresee a long, difficult recovery, as disrupted infrastructure and power outages in Tokyo and other eastern parts of Japan add to the physical damage at labs and other facilities.

    The earthquake hit hardest at Tohoku University, a materials-science, engineering and biomedicine powerhouse in the city of Sendai, close to the epicentre. At the university, which is expected to remain closed until late April, an emergency team is assessing the damage, but scarce electricity, gas and water, coupled with intermittent aftershocks, are making inspections extremely difficult. The tsunami flooded one building at a field station of the Graduate School of Agricultural Science on the coast north of Sendai, and six buildings on the main campus are too dangerous to enter.

    The university's WPI-Advanced Institute for Materials Research, renowned for its work on metallic glasses, polymers and nanodevices, has lost ¥1 billion (US$12.5 million) of equipment, and the cost is likely to increase when the damage is assessed in detail, says Yoshinori Yamamoto, the institute's director. Broken instruments include some of the world's best electron microscopes and instruments for studying the atomic arrangement of surfaces.

    Farther from the epicentre, the Japan Proton Accelerator Research Complex (J-PARC), south of Sendai on the coastline of Ibaraki prefecture, has been shut down. Its three accelerators seem to be intact, and the facility escaped damage from the tsunami. But the earthquake cut off the water supply, buckled nearby roads and damaged computer servers. This week researchers will begin switching on the facilities for preliminary inspections.

    The High-Energy Accelerator Research Organization in Tsukuba has also seen its Photon Factory synchrotron crippled. "The linear accelerator has seen some substantial damages," Soichi Wakatsuki, director of the Photon Factory, wrote to the international community on 15 March. But he noted that "five protein crystallography beamlines have been spared of major damages".

    Meanwhile, the shutdowns of the Fukushima Daiichi reactor complex and other nuclear plants after the earthquake have led to electricity shortages in Tokyo and neighbouring prefectures, where temporary outages are planned every day. Many institutions in the region, including the University of Tokyo and some RIKEN institutes, have been forced to drastically reduce electricity use and shut down large facilities such as supercomputers.

    Uncertainty resulting from the disrupted infrastructure and the nuclear crisis is prompting foreign nationals to decamp for cities farther south or overseas. "That is the major problem," says Adrian Moore, a unit leader of the Brain Science Institute at RIKEN in Wako. Five out of his six non-Japanese postdocs and students have left and will not return until the situation improves. At J-PARC, all foreign researchers have flown home or are being housed in dormitories in Tsukuba, where the infrastructure held up better. The government is considering emergency funding for rebuilding universities and research institutes.

    Amid the depressing circumstances, there are bright notes. On the day of the earthquake, Japan's research vessel Chikyu, capable of drilling seven kilometres into the sea floor, was docked in Hachinohe, north of Sendai, preparing for a voyage to sample coal beds deep under the sea floor.

     

    Within 30 minutes of the quake, the ship undocked with 200 people aboard, including 48 elementary school pupils on a tour, because a ship at sea is safer than the shore during a tsunami. The tsunami arrived almost immediately afterwards, spinning the 57,000-tonne vessel 2.5 times but causing no injuries. The only damage was to one of the ship's six thrusters. "It was almost a miracle that no life was lost," says Fumio Inagaki, co-chief scientist of the coal-bed expedition at the Japan Agency for Marine-Earth Science and Technology. The upcoming voyage was cancelled, however.

    Yukihisa Kitamura, executive vice-president of Tohoku University, says students and faculty members are encouraged by support messages from around the world. "We are regaining our enthusiasm rather than giving in," he says.

    http://www.nature.com/news/2011/110321/full/471420a.html


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  • L'ablation des cellules germinales allonge notablement la durée de vie... du moins chez les vers nématodes. Au cœur des mécanismes en jeu, les lipides et leur métabolisme.

    Loïc Mangin

    La reproduction et le vieillissement sont deux phénomènes reliés. En 1999, Honor Hsin et Cynthia Kenyon, de l'Université de Californie à San Francisco, avaient montré que la suppression des cellules germinales, à l'origine des gamètes (ovules et spermatozoïdes), allonge la durée de vie des vers nématodes Caenorhabditis elegans de 60 pour cent. Ce lien a également été mis en évidence chez la mouche drosophile. Hugo Aguilaniu, de l'École normale supérieure de Lyon (CNRS-UMR5239, Univ. Lyon Cl. Bernard) et ses collègues en ont précisé les bases moléculaires.

    À partir d'animaux dépourvus de cellules germinales, ils ont d'abord recherché ceux dont la durée de vie n'est pas augmentée : l'idée est d'identifier une mutation d'un gène qui, lorsqu'il est intègre, joue un rôle dans l'accroissement de la longévité. Ainsi fut mis en évidence le gène nhr-80. Son importance a été confirmée chez des vers stériles où le gène est surexprimé : l'espérance de vie est 2,5 fois supérieure à celles de nématodes normaux !

    Quelle est la fonction de ce gène ? Il code un récepteur nucléaire ; autrement dit, enchâssé dans la membrane du noyau, le gène nhr-80est activé par un messager cytoplasmique (dont on ignore encore la nature) et préside à une cascade de réactions conduisant à la modification de l'expression de plusieurs gènes. Parmi ces derniers, les biologistes ont repéré le gène fat-6 qui code une enzyme transformant l'acide stéarique en acide oléique. Le premier est un acide gras saturé, à l'inverse du second. La durée de vie des vers dont le gène fat-6 est muté n'est pas allongée. Le récepteur nucléaire daf-12, activé par des hormones stéroïdiennes, serait un autre acteur essentiel.

    Ainsi, le métabolisme des lipides est au cœur des relations entre reproduction et durée de vie. Les prochains travaux consisteront à découvrir les étapes en aval de cette « désaturation » et à expliquer comment elle augmente l'espérance de vie. Selon H. Aguilaniu, ces liens et les gènes impliqués existent vraisemblablement aussi chez les mammifères. Dès lors, on peut imaginer des traitements pour différents troubles liés à l'âge... sans nécessairement procéder à l'ablation des cellules germinales.

    http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-vivons-vieux-vivons-steriles-26727.php

    © Max Planck Institute/J. Berger
    © Max Planck Institute/J. Berger

    Le ver Caenorhabditis elegans.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    J. Goudeau et al.Fatty acid desaturation links germ cell loss to longevity through NHR-80/HNF4 inC. elegansPloS Biology, 9(3), e1000599, 2011.

    H. Hsin et C. Kenyon, Signals from the reproductive system regulate the lifespan of C. elegansNature, vol. 399, pp. 362-366, 1999.

    L'AUTEUR

    Loïc Mangin est rédacteur en chef adjoint à Pour la Science.

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  • Sebastien Bohler

    Un centre cérébral « emmagasinerait » nos contacts sociaux : telle est la conclusion d'une étude de l'Université de Boston qui a établi un lien entre le nombre de contacts sociaux d'une personne et la taille de son amygdale cérébrale. Cette aire cérébrale joue un rôle prépondérant dans le traitement des émotions et présente de multiples connexions avec le reste du cerveau. Kevin Brickart, Lisa Barrett et leurs collègues ont montré que plus une personne a de connaissances, réparties en cercles sociaux distincts (travail, sport, famille, etc.), plus son amygdale est volumineuse.

    Selon les auteurs de cette étude, des différences biologiques innées existent quant à la taille de l'amygdale, notamment en raison de facteurs génétiques. Certains individus seraient ainsi plus portés que d'autres à établir des réseaux sociaux vastes et complexes. En retour, l'activité sociale entretenue dans ces réseaux pourrait faire grossir leur amygdale.

    L'amygdale est depuis longtemps identifiée comme une plaque tournante des émotions, et cette étude révèle que l'activité sociale représente une tâche importante de gestion émotionnelle pour le cerveau, à la fois pour identifier le ressenti des autres, contrôler ses propres réactions, se mettre à la place de ses amis, négocier, etc. Une autre étude est en cours pour savoir si une telle relation existe aussi pour les réseaux sociaux sur Internet.

    Selon L. Barrett, de tels réseaux virtuels n'ont sans doute pas de connexion aussi étroite avec le cerveau. Les relations de la vie réelle comportent davantage de stimulations et font intervenir des mécanismes d'empathie qu'on ne retrouve pas dans le rapport électronique aux autres. Les résultats de ces études permettront de savoir dans quelle mesure l'homme est ou non un être « électroniquement social ».

     http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-un-reseau-social-dans-le-cerveau-26627.php

    © Jean-Michel Thiriet
    © Jean-Michel Thiriet

    POUR EN SAVOIR PLUS

    K. Brickart et al., Nature Neuroscience.

    L'AUTEUR

    Sébastien Bohler est journaliste àCerveau&Psycho

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