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La crise nucléaire se poursuit au Japon. Les prochaines 48 heures seront cruciales. Tout est tenté pour éviter une catastrophe totale et des rejets radioactifs très importants. Photo : © NTV VIA REUTERS/ REUTERS
L’angoisse est toujours aussi forte, mercredi à la mi-journée, de voir s’aggraver la situation à la centrale nucléaire de Fukushima, au nord-est du Japon. L’inquiétude se focalise sur l’état de la piscine de stockage de combustible usé du réacteur numéro 4. "Il y a risque de rejets radioactifs directement dans l'atmosphère", selon l'Autorité de sûreté nucléaire française. Dans ce réacteur, où deux incendies se sont déclarés et ont été maîtrisés, le niveau d'eau baisse dans le réservoir où est stocké du combustible usé et radioactif. Les Japonais ont essayé de l’arroser par hélicoptère mais y ont renoncé en raison des risques de radiation. Ils envisagent désormais d’utiliser un canon à eau relié à un camion-citerne.
La situation sur les autres réacteurs a peu évolué mercredi. Rien de nouveau pour le réacteur numéro 1 (cœur partiellement fondu, enceinte de confinement intacte) ; cœurs partiellement fondus et enceintes de confinement des réacteurs 2 et 3 endommagées ; et, mercredi matin, fumées blanches probablement radioactives s’échappant du réacteur numéro 3 (peut-être un problème avec la piscine de stockage de ce réacteur). Les réacteurs 5 et 6 sont aussi l'objet d'un refroidissement pour éviter ce qui se passe au n°4.
Hier mardi, l’essentiel des salariés de la centrale a été évacué. Reste 50 personnes, salariés de l’opérateur TEPCO ou membres des forces d’autodéfense japonaises (l’équivalent de l’armée) pour essayer de lutter. Le gouvernement japonais a accepté qu’ils puissent être exposés à des radiations de 250 millisievert, présumées par an (500 mSv par an représentant la limite chez les travailleurs du nucléaire). Les rejets radioactifs dans l’atmosphère sont très fluctuants, rendant difficile une évaluation précise. On a du mal à savoir quels sont les radioéléments qui ont été relâchés.
Dans le monde, la donne bascule brusquement pour le nucléaire civil. Énergie "propre" car exempte d’émissions de gaz à effet de serre, le nucléaire se préparait à une véritable renaissance. Le parc mondial de 443 réacteurs aurait pu doubler dans les 15 prochaines années, prévoyait l’Association nucléaire mondiale (industriels). Poursuite des programmes nucléaires dans les pays déjà équipés ; nouveaux entrants (Abou Dhabi) et 17 postulants (Pologne, Koweït, Jordanie, Maroc, Tunisie, Nigeria, Bangladesh, Thaïlande, Vietnam, Chili et Uruguay notamment), piaffant aux portes de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Le vent a tourné et les risques de l’atome sont désormais mis en regard de ses bénéfices. Les autorités nucléaires internationales vont, sans nul doute, y regarder à deux fois avant d’accorder une autorisation à des pays à forte sismicité, comme le Chili, ou habitué des inondations, comme le Bangladesh. La Chine et l’Inde viennent de réaffirmer leur volonté de poursuivre leur programme nucléaire mais en renforçant leurs procédures. Aux États-Unis, on s’interroge ; et en Europe, la Suisse a décrété un moratoire et l’Allemagne a fermé provisoirement 7 centrales. Quant à la France, elle réaffirme sans surprise son attachement au nucléaire mais va vérifier son parc.
Aline Richard
http://www.larecherche.fr/content/actualite-technologie/article?id=29490
Sur le même thème, La Recherche a publié :
- Le nucléaire touché au cœur
- Philippe Jamet : "La sûreté nucléaire devra être mondiale" N°396, avril 2006.
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http://www.cnrs.fr/fr/science-direct/video/video.html#haut
18/03/2011
Voyage au centre de la terre (extrait)
Des chercheurs du CNRS et de l'Ecole normale supérieure de Lyon font le point des connaissances sur l'intérieur de la terre et sur les phénomènes liés à l'activité interne de notre globe. Dans cet extrait Paul Tapponnier (IPGP) évoque la tectonique des plaques. Ce film peut être visionné intégralement à partir de la page de la notice du film.
Réalisation : Jean-Pierre Mirouze - Production : Flight Movie et CNRS Images/média
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Comment se forment les roches au niveau de la dorsale ? Quelle est l'origine des basaltes et gabbros ? Comment le magma se forme-t-il ?
G313 : Etude à l'échelle moléculaire : formation des roches océaniques
G3131 : Formation d'un magma par fusion partielle
TP modélisation répartition atomes avec des billes de différents poids
basaltes et gabbros crustaux viennent de la fusion de la péridotite mantellique
fusion partielle : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fusion_partielle
données exp : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=978
données pétro : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=1740
ressources : http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s2/r.ign.html
modélisation exp fusion partielle : http://www3.ac-clermont.fr/pedago/svt/pagex.php?rubrique=2&num=138
=> composition chimiques des roches :
Péridotite de l'asthénosphère : O>Mg>Si>Fe>Ca>Al>Na>K
Péridotite de la lithospère océanique : O>Mg>Si>Fe>Al>Ca>K>Na
Basaltes et Gabbros de la crôute océanique : O>Si>Fe>Al>Ca>Mg>Na>K
les éléments (atomes) composant les minéraux ne sont pas tous en même proportions dans la partie liquide / solide.
=> la péridotite lithosphérique appauvrie en Si Al Ca Fe Na enrichie en Mg // péridotite asthéno
+ les basalte et gabbro enrichis en Si Al Ca Fe Na appauvris en Mg // péridotite
G3132 : Formation des roches par cristallisation fractionnée
TP fusion partielle et cristallisation fractionnée : http://www.labosvt.com/pdfnews/chopin_formationplancheroceanique.pdf
TP modélisation cristallisation / fusion vanilline :
protocole sur Tlse : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/svt/serveur/college/oster/modvani.htm
http://44.svt.free.fr/jpg/vanilline.htm
refroidissement lent -> structure grenue + microgrenue
refroidissement rapide -> structure microlitique
G3133 : Conditions de formation d'un magma sous la dorsale
TP expérience de fusion du beurre en fonction de la pression
fusion partielle de la péridotite à température de 1200 à 1450 °C ssi pression de 0,5 à 3,5 GPa = conditions réalisées à 120 km sous la dorsale
diagramme de fusion de la péridotite // géotherme dorsale :
http://pst.chez-alice.fr/images/solidliq.gif
http://geology.rutgers.edu/geoimages/pgv3.gif
http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/svt/format/qualif/agregint98/fusion.jpg
diagrammes de phases de la péridotite et mouvements tectoniques :
http://www.tulane.edu/~sanelson/eens211/earths_interior.htm
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-reactions-de-fusion.xml
http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1213957517868/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=1160729734281
http://www.lfmadrid.net/RAPSODEL/wp-content/uploads/2010/02/TP5-ST-Fonctionnement-dune-dorsale.pdf
péridotite --- fusion partielle ---> basaltes et gabbros
si profondeur de 20 à 120 km + pression de 0,5 à 3,5 GPa + température de 1200 à 1450 °C
bilan : http://svt.premiere.s.free.fr/prepabac/typeI/corrigestypeI_clip_image002_0003.jpg
fusion partielle de la péridotite à 120 km - remontée du magma - enrichissement en Si Al Ca Fe Na + éléments solides (cristaux) - augmentation du taux de fusion à 40 km (<20%) - refroidissement lent en profondeur -> gabbros - refroidissement rapide en surface -> basaltes en coussins (pillow lavas)
=> les dorsales océaniques sont le siège d'une production importante de magma : de l'ordre de 20 km3 par an. Ces magmas sont issus de la fusion partielle des péridotites du manteau, induite par décompression. Ils sont de nature basaltique. La fusion partielle leur donne une composition chimique différente de celle de la roche source. Le refroidissement plus ou moins rapide des magmas conduit à des roches de textures différentes (basaltes/gabbros).
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62 – Gonades, gamètes et hormones mâles
621 – Echelle macroscopique : L'appareil reproducteur mâle
schéma face : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=1444
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=681
schema profil : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=553
animations : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html
testicule, épididyme, urètre, uretère, vessie, prostate, vésicule séminale, canal déférent = spermiducte
pour aller plus loin : http://biodeug.com/new/index.php?option=com_content&task=view&id=139&Itemid=58
622 – Echelle microscopique : Spermatogenèse et stabilité testiculaire
TP observation microscopique de coupes de testicules
http://lewebpedagogique.com/ts1svt2009/files/2009/10/testicule21.jpg
http://medias.lepost.fr/ill/2008/12/03/h-20-1345240-1228306974.jpg
http://freesvt.free.fr/images/partie%206/activite6document3sanslegende.jpg
http://www.udel.edu/biology/Wags/histopage/colorpage/cmr/cmr.htm
http://www.udel.edu/biology/Wags/histopage/empage/emr/emr.htm
comparaison Rat / Humain / H atteint de cryptorchidie
http://www.ac-grenoble.fr/svt/log/t_s/ts_procreation/images/1es_crypto.jpg
dessin d'observation :
http://www.cebb.ulg.ac.be/Collectif/Image/Testicule.jpg%201
http://lyc-ferry-conflans.ac-versailles.fr/~lyonnetj//SVT/Terminales/Coupe_tube%20seminif-corrig.JPG
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=1642
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/rubrique.php3?id_rubrique=28
http://freesvt.free.fr/images/partie%206/activite6document4sanstitre.jpg
animations : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html
tube séminifère, cellules de Leydig, de Sertoli, cellules germinales, spermatocytes, spermatozoïdes
le testicule est constitué de tube séminifère enroulé où s'effectue la spermatogénèse : les spermatogonies, cellules souches, se transforment en spermatocytes I puis II par méiose puis murissent en spermatozoïdes dans la lumière du tube séminifère à l'aide des cellules de Sertoli. Les cellules intersticielles de Leydig produisent toujours de la testostérone.
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613- Puberté et phénotype sexuel
anomalies intersexuelles : http://pierrehenri.castel.free.fr/Articles/intersexualite.htm
anomalies pubertaires : http://www.gyneweb.fr/Sources/gyngene/gynendoc/puberte/puberte-anle.htm#pubprecoce
exp de castration : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/rubrique.php3?id_rubrique=101
A la puberté les gonades, caractères sexuels primordiaux, deviennent fonctionnelles produisant gamètes et hormones. Sous l’action des hormones sexuelles, testostérone mâle, oestrogènes femelles, les caractères sexuels primaires, voies génitales, deviennent fonctionnels et les caractères sexuels secondaires, morphologiques, apparaissent.
L’hormone antimullerienne n’intervient plus, la concentration de testostérone et d’oestrogènes, très faible chez l’enfant, augmente considérablement. Cette augmentation correspond à la mise en activité des gonades et à la maturation de l’appareil génital. Les hormones ovariennes non indispensables pour la mise en place de l’appareil génital sont nécessaires à l’acquisition de sa fonctionnalité chez la femelle.
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/rubrique.php3?id_rubrique=101
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=725
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=742
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=702
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