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Par trichard le 5 Février 2009 à 18:54Source : ESA
Cette image prise par ENVISATEnvisat est un satellite avancé de télédétection en orbit polaire, qui fournit des mesures de la terre (atmosphère, océan, glace, et superficies terrestres). Les instruments à bord d\'Envisat comme MERIS sont innovateurs et ambitieux, continuant et développant les objectifs scientifiques et...');" onmouseout="killlink()">Envisat montre les îles Galápagos, un archipel situé à environ 1.000 km au large de l'Equateur dans l'océan Pacifique. Un cadeau d'anniversaire pour les 200 ans de DarwinDarwin est une mission scientifique de l\'ESA développée pour découvrir des planètes comparables à la Terre et analyser leurs atmosphères afin d\'y déceler éventuellement la signature chimique de la vie. Cette mission est en cours d\'étude et devrait être lancée peu après 2014.
Vol en...');" onmouseout="killlink()">Darwin...Les îles Galápagos ont été formées par l'activité volcanique il y a quelque 10 millions d'années. Parmi les 19 îles qui forment l'archipel, deux sont toujours des VolcanOrifice de la croûte terrestre d\'où s\'échappent, lors des éruptions, de la lave (constituée de magma), des gaz (dioxyde de soufre, gaz carbonique, azote, par exemple), des cendres.
L\'étude des volcans est la volcanologie ou vulcanologie. L\'activité volcanique est l\'une des manifestations de...');" onmouseout="killlink()">volcans en activité.En raison de leur isolement, un ÉcosystèmeSubdivision de la biosphère constituée d\'un ensemble d\'espèces (biocénose) et du milieu (biotope) où il se déploie.');" onmouseout="killlink()">écosystème original a pu s'y développer et nombre d'EspèceGroupe d\'êtres vivants pouvant se reproduire entre eux (interfécondité) et dont la descendance est fertile.
L\'espèce est l\'entité fondamentale des classifications, qui réunit les êtres vivants présentant un ensemble de caractéristiques morphologiques, anatomiques, physiologiques,...');" onmouseout="killlink()">espèces que l'on peut y rencontrer n'existent nulle part ailleurs sur TerreParmi les huit planètes du Système solaire, la Terre est une des quatre planètes telluriques, solides, de composition (roches silicatées et fer) et de densité moyenne voisines (entre 3,9 pour Mars et 6,1 pour Mercure), la densité moyenne de notre planète étant de 5,52.
Structure du globe...');" onmouseout="killlink()">Terre. Tous les ReptileComprend les tétrapodes amniotes qui ne sont ni des oiseaux, ni des mammifères : tortues, les crocodiles, rhynchocéphales et les squamates (lézards et serpents).');" onmouseout="killlink()">reptiles, la moitié des espèces végétales et environ 40% des espèces d'oiseaux sont EndémiqueCe qui est particulier à une localité donnée.
Endémique est par exemple un terme médical qui qualifie une maladie ou un trouble présent en permanence dans une région particulière ou dans un certain groupe d\'individus.');" onmouseout="killlink()">endémiques.Un parc national a été établi pour protéger l'habitat unique que constitue l'archipel et assurer la survie des espèces menacées qu'il abrite.
Découvertes en 1535, les îles sont devenues célèbres au début du XIXe siècle quand le scientifique britannique Charles Darwin, né il y a presque exactement 200 ans (le 12 février 1809), a écrit son ouvrage « L'origine des espèces » sur la base de ses observations effectuées aux Galápagos.
La plus grande île de l'archipel est Isabella (visible ici). Les cinq volcans qui la constituent sont (du nord au sud) le volcan Wolf, le volcan Darwin, le volcan Alcedo, le volcan Sierra Negra et le volcan Cerro Azul. La plus grande île à la droite d'Isabella est l'île de Santiago.
Outre la cartographie des changements à la surface des terres émergées, les données radar peuvent également servir à déterminer les paramètres à la surface de la mer tels que la vitesse du vent, sa direction, et la hauteur des vagues. Différents types de vagues et différentes vitesses de vents apparaissent ici comme des ondulations à la surface de l'eau.
Cette image a été réalisée à partir de trois vues acquises les 23 mars 2006, 14 août 2008 et 1er janvier 2009, par le radar ASAR (Advanced Synthetic Aperture Radar) d'Envisat, associées chacune à un code couleur et combinées ensemble. Les couleurs de l'image indiquent donc les variations à la surface intervenues entre les acquisitions. Crédit : Esahttp://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/d/la-terre-vue-de-lespace-les-iles-galapagos_18145/#xtor=RSS-8
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Par trichard le 5 Février 2009 à 18:51Par Jean Etienne, Futura-Sciences
Une nouvelle mise à jour de Google EarthGoogle Earth est une mappemonde virtuelle qui vous permet de visualiser les images, enregistrées par satellite, de la plupart des endroits de la Planète. Que le lieu visité soit aperçu depuis l\'espace ou à quelques mètres du sol, la précision des photos est surprenante. Au programme : images...');" onmouseout="killlink()">Google Earth ouvre un nouveau monde à explorer : l'océan mondial, grâce à une cartographie élaborée en deux années de travail par 80 partenaires, privés et publics.
Depuis son lancement en 2005, GoogleGoogle est une société fondée en 1998 par Lawrence E. Page et Serguei Brin dans la Silicon Valley en Californie, auteurs du moteur de recherche du même nom.
Google édite aujourd\'hui autour de son moteur de recherche une multitude de services. Quelques exemples :GMail : messagerie électronique en...');" onmouseout="killlink()">Google Earth n'a cessé de s'étendre. Ajout de nouvelles fonctions, évasion vers le ciel, la LuneUne lune avec un "L" minuscule est le satellite d\'une planète. Par exemple, pour Titan, le plus gros satellite de Saturne, on peut dire que "Titan est une lune de Saturne".
La Lune avec un "L" majuscule est le satellite naturel de la Terre.');" onmouseout="killlink()">Lune, Mars... La nouvelle version 5, qui vient d'être libérée sur nos écrans, revient sur TerreParmi les huit planètes du Système solaire, la Terre est une des quatre planètes telluriques, solides, de composition (roches silicatées et fer) et de densité moyenne voisines (entre 3,9 pour Mars et 6,1 pour Mercure), la densité moyenne de notre planète étant de 5,52.
Structure du globe...');" onmouseout="killlink()">Terre pour en explorer, cette fois, les profondeurs océaniques.Vous ne trouverez pas cette fonction dans votre version actuelle. Pour cela, il faudra vous rendre sur la page de Google Earth et charger la mise à niveau vers la version 5, disponible en quarante langues.
Des détails complémentaires sont ajoutés, provenant de différentes institutions, comme, ici, le National Geographic. (Copie d'écran Google Earth Ocean)Intégration aux menus
Google Earth 5 démarre comme la précédente et ne déroute pas les utilisateurs. Mais de nouvelles fonctions apparaissent dans le menu d'infos pratiques, dont la plus spectaculaire est Océan. Celle-ci permet de plonger sous la mer, et même de s'aventurer dans les abysses tout en profitant des nombreuses informations disposées par Google ou les internautes. Il est ainsi possible d'évoluer entre les montagnes ou les VolcanOrifice de la croûte terrestre d\'où s\'échappent, lors des éruptions, de la lave (constituée de magma), des gaz (dioxyde de soufre, gaz carbonique, azote, par exemple), des cendres.
L\'étude des volcans est la volcanologie ou vulcanologie. L\'activité volcanique est l\'une des manifestations de...');" onmouseout="killlink()">volcans sous-marins, de suivre les routes marines... ou de visionner les nombreuses vidéos disponibles (plus d'un millier !), comme les expéditions du commandant Cousteau, dont certaines étaient jusqu'ici inédites.
Partez à la découverte de montagnes sous-marines. (Copie d'écran Google Earth Ocean)Le coût de cette nouvelle version n'a pas été révélé, cependant Florence Diss, responsable des partenariats géographiques du groupe, révèle qu'Océan est d'abord une opération marketing pour le groupe américain, qui dit vouloir « sensibiliser nos contemporains aux dangers qui menacent nos océans », et qu'elle n'a pas pour vocation de faire de l'argent.
Et ce n'est pas là la seule nouveauté de la nouvelle version de l'explorateur virtuel, puisque sont aussi ajoutées la possibilité d'enregistrer des voyages et de les faire partager avec ses amis, ainsi qu'une fonction permettant de remonter le TempsGrandeur physique continue permettant de situer la succession des événements dans un référentiel donné. L\'Unité S.I. est la seconde.');" onmouseout="killlink()">temps en visionnant des images historiques dont certaines, jusqu'à présent, datent de 1940. Il devient ainsi possible d'assister à la transformation de certains paysages au fil du temps, comme par exemple observer la progression de la DésertificationProcessus progressif de dégradation d\'un sol et de sa végétation, la région affectée en venant peu à peu à présenter les caractéristiques d\'aridité d\'un vrai désert. On distingue la désertification due à des causes climatiques et celle due aux activités humaines (notamment le surpâturage et le...');" onmouseout="killlink()">désertification de la forêt amazonienne ou de la fonte des GlaceLa glace est la phase solide de l\'eau. Comme les expériences à hautes pressions l\'ont montré, il existe différentes formes de glace.
On peut le voir sur le diagramme de phase ci-dessous.');" onmouseout="killlink()">glaces polaires.Une prouesse technologique
Le dernier avatar de Google Earth est peut-être le plus complexe jamais mis en œuvre. En recouvrant plus de 70% de la surface de notre PlanèteL\'Union Astronomique Internationale (UAI) s\'est longuement penchée sur la définition des planètes lors de sa 26ème assemblée générale qui s\'est tenue à Prague du 14 mai au 25 août 2006. Il devenait en effet urgent que la nomenclature des objets reflète l\'ensemble des corps que les performances des...');" onmouseout="killlink()">planète, l'océan en constitue véritablement la « face cachée », d'autant que celui-ci reste très largement inexploré.
Pour mener à bien ce travail, le géant du référencement fait collaborer 80 partenaires durant deux années, parmi lesquels on compte l'US Navy ainsi que d'autres organismes de l'administration américaine, The Cousteau Society ou encore la National Geographic Society. Al Gore, ardent défenseur du climat, s'est aussi associé au projet.
Voyage au fond des mers avec Google ! Copie d'écran Google Earth Ocean
Andrew Hurd, responsable du programme marin au sein de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), se réjouit du résultat. Lors de la conférence de présentation réalisée en DuplexTransmission des informations dans les deux sens simultanément.');" onmouseout="killlink()">duplex de San Francisco et de Paris lundi 2 février dernier, il déclarait avec satisfaction : « lorsque Google vient vers vous avec un tel projet, vous ne pouvez pas dire non. Il n'existe que 4.500 zones protégées sur la surface des océans, soit 0,8% de la surface totale. C'est nettement insuffisant. Google nous permet de mieux faire connaître notre travail aux gouvernements, d'améliorer la collaboration entre nos membres et de sensibiliser le public ».
Nouveaux développements en vue
A Paris, la présentation était placée sous le signe du commandant Cousteau dont la veuve, Francine Cousteau, déclarait : « pendant 50 ans, grâce à la télévision, le commandant Cousteau a permis au monde d'accéder à des endroits inexplorés. Aujourd'hui, le partenariat avec Google est une décision aussi importante pour l'information, l'éducation et la sensibilisation du public ».
Déjà, de nouvelles améliorations sont annoncées pour les prochaines versions de Google Earth, dont l'exploration du fond des lacs ou même des rivières. Le remplacement des images satellites par d'autres, présentant une meilleure résolution, se poursuit ainsi que l'ajout de vidéos et de WebcamPetite caméra numérique, branchée sur l\'ordinateur, qui permet de diffuser régulièrement et en temps réel sur le Web des images vidéo en provenance de différents endroits sur la planète et de réaliser des visioconférences par Internet, entre amis ou professionnellement.');" onmouseout="killlink()">webcams.
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Par trichard le 3 Février 2009 à 16:21
Dans son dernier numéro actuellement en kiosque, La Recherche vous raconte le pari perdu de Stephen Hawking, ou l'affrontement scientifique qui a opposé trente années durant des physiciens théoriciens de renom. Objet du débat : la disparition de l'information contenue dans les trous noirs. Dans le bestiaire céleste, ces astres sombres, qu'ils soient primordiaux, stellaires ou supermassifs sont au coeur de recherches actives. En atteste ce récent résultat présenté à l'American Astronomical Society meeting.
À priori, la gravité extrêmement forte des trous noirs devrait réduire en lambeaux les nuages de gaz et de poussières, dans lesquels naissent de nouvelles étoiles, qui se trouvent dans leur voisinage. Or, de nouvelles étoiles se forment bel et bien à proximité de ces géants sombres. Pourquoi ? À la grand-messe annuelle de l'American Astronomical Society, des chercheurs viennent de proposer une explication éventuelle à ce paradoxe : ces berceaux d'étoiles seraient suffisamment denses pour conserver leur unité malgré la violente attraction des trous noirs.
Ce sont des observations du gigantesque trou noir présent au coeur de la Voie Lactée qui ont conduit à cette conclusion. Ce géant cosmique est quatre millions de fois plus massif que le soleil. Pourtant, des étoiles ont été découvertes à seulement quelques années-lumière. Pour comprendre comment elles se forment, l'astronome Elizabeth Humphreys et ses collègues du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics de Cambridge, dans le Massachussets, ont scruté le coeur de notre galaxie. Ils ont utilisé le Very Large Array (VLA), un radiotelescope géant de 27 antennes paraboliques situé au Nouveau-Mexique.
En recherchant un signal radio typique de la formation d'étoiles, les chercheurs ont découvert deux de ces jeunes astres naissants, à 7 et 10 années-lumière du centre de la galaxie, qui n'avaient jamais été observés auparavant. Leurs observations ont aussi révélé que la densité du gaz dans la région était de dix à mille fois plus importante qu'on ne le pensait.
«Le gaz est tellement dense que sa propre gravité lui permet de résister à l'effet destructeur du trou noir », explique Elizabeth Humphreys, qui précise que les modèles du centre de notre galaxie doivent maintenant être revus en tenant compte de cette nouvelle valeur de densité. Selon les chercheurs, ce résultat va dans le même sens que ceux récemment obtenus par simulation informatique de la formation d'étoiles dans le voisinage d'un trou noir.
Source : Science
http://www.larecherche.fr/content/actualite/article?id=24857
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Par trichard le 2 Février 2009 à 14:26Par Laurent Sacco, Futura-Sciences
C'est une image remarquable de la GalaxieEnsemble d\'étoiles, de poussières et de gaz interstellaires dont la cohésion est assurée par la gravitation.
La galaxie à laquelle appartient le système solaire est la Voie Lactée. La galaxie la plus proche de la Voie Lactée, Andromède, est située à 2,3 millions d\'années-lumière. Notre galaxie...');" onmouseout="killlink()">galaxie Centaurus A, pratiquement en vraies Couleur C\'est ce qui permet de différencier deux objets de formes et de structures identiques, par exemple le drapeau italien du drapeau français.
C\'est ce qui est ni blanc ni gris ni noir (blanc et noir sont les bornes de la gamme des gris neutres)
Sensation produite par un rayonnement...');" onmouseout="killlink()">couleurs, que viennent de réaliser les astronomes de l'ESOL\'ESO (European Southern Observatory) a été créé par l\'Europe en 1962 pour établir un observatoire astronomique dans l\'hémisphère sud, équipé d\'instruments puissants (télescopes comme le VLT, ALMA...), dans le but d\'améliorer la collaboration et l\'organisation en l\'astronomie.');" onmouseout="killlink()">ESO, utilisant le TélescopeInstrument d\'observation dont l\'objectif est constitué par un miroir.');" onmouseout="killlink()">télescope Atacama Pathfinder Experiment (ApexHaut de la spire d\'une coquille de gastéropode');" onmouseout="killlink()">Apex). Elle montre avec une netteté inégalée les jets et les lobes radio de la plus proche radiogalaxie de la Voie LactéeGalaxie à laquelle appartient le système solaire.
Hist.Sc. La Voie Lactée était déjà observée par les Anciens qui l\'avaient nommée Galaxie à cause de l\'aspect laiteux que présente dans le ciel cette bande de luminosité faible et irrégulière. Elle a été étudiée par Galilée, qui y distingua de...');" onmouseout="killlink()">Voie lactée.Située à 13 millions d'années-LumièreRayonnement électromagnétique dont les longueurs d\'onde s\'échelonnent d\'environ 10-6 m (infrarouge) à 10-9 m (ultraviolet). La lumière est représentée par des ondes électromagnétiques ou par des photons, selon la dualité onde-corpuscule. Elle se propage dans le vide à la vitesse c de 3 * 108 m*s-1,...');" onmouseout="killlink()">lumière en direction de la ConstellationDessin d\'étoiles aléatoire dans le ciel nocturne produit par des alignements d\'étoiles de différentes luminosités, et située à des distances différentes. Il y a 88 constellations - 48 étaient connues des anciens Grecs, et les 40 autres ont été ajoutées après 1600.
Ensemble de petits satellites...');" onmouseout="killlink()">constellation du Centaure, NGC 5128 est le produit de la collision d'une Galaxie elliptiqueUne galaxie qui possède une forme arrondie ou ovale. Elles sont classées en temps que type E et se déclinent selon leur forme du type E0 - circulaire, au type E7 - fortement elliptique.');" onmouseout="killlink()">galaxie elliptique avec une Galaxie SpiraleUne galaxie avec des bras spiraux. On en distingue deux types principaux, celles qui ont une barre centrale - SB, et celles qui en sont dépourvues - S (ou SA). Les galaxies spirales sont aussi subdivisées en types a, b, c (et parfois d), selon la manière dont les bras spiraux sont déroulés.');" onmouseout="killlink()">galaxie spirale. En son centre, un trou noir supermassif est donc copieusement alimenté en gaz et devient un Noyau actif de galaxieLes Noyaux Actifs de Galaxies, en anglais AGN (Active Galactic Nucleus), sont des noyaux de galaxies particulièrement lumineux et qui doivent donc être le siège de processus de productions d'énergies sous forme de rayonnement à différentes longueurs d'ondes particulièrement importants.
La...');" onmouseout="killlink()">noyau actif de galaxie (NAG) éjectant de la matière à la moitié de la vitesse de la lumière.Centaurus A n'est pas un objet AstrophysiqueBranche de l\'astronomie étudiant la physique et la chimie des corps célestes.');" onmouseout="killlink()">astrophysique nouveau. L'astronome britannique John Herschel connaissait déjà son existence en 1847. On a de lui de très belles photographies prises dans le visible, en Rayons XOndes électromagnètiques, à très petite longueur d\'onde variant de fractions de nanomètre à quelques nanomètres.
Dans l\'espace, on a individualisé de très nombreuses sources de rayons X. Les sources principales de rayons X sont les supernovae, les pulsars et les quasars.');" onmouseout="killlink()">rayons X et surtout en ondes radio, comme le montre les superbes images présentées ici, obtenues avec le VLTVLT (Very Large Telescope) - VLTI (Very Large Telescope Interferometer)
En 1993, l\'ESO lance le projet VLT (Very Large Telescope) et décide de l\'installer sur le site de Cerro Paranal, dans les Andes Chiliennes, où le climat est particulièrement favorable aux observations astronomiques. Il s\'agit...');" onmouseout="killlink()">VLT et ChandraChandra (ou Advanced X-ray Astrophysics Facility : AXAF) est un télescope spatial en orbite autour de la Terre depuis 1999, qui enregistre les rayons X en provenance de l\'univers. Chandra est nanti de 4 paires de miroirs, qui permettent d\'obtenir une résolution angulaire de 0,5 seconde d\'arc. Ses...');" onmouseout="killlink()">Chandra. Son disque, particulièrement riche en poussières, est frappant.
Cliquer pour agrandir. De forme elliptique, Centaurus A exhibe aussi un disque de poussière. Crédit : Marina Rejkuba (ESO-Garching) et al., ISAAC, VLT ANTU telescope, ESO Paranal ObsJets de matière très actifs en radio
Aujourd'hui, c'est au tour du Atacama Pathfinder Experiment (Apex) d'apporter sa moisson de détails. Il s'agit d'un RadiotélescopeInstrument astronomique qui sert à recevoir les ondes radioélectriques émises par des sources célestes. Comme un télescope optique, il récolte l\'énergie en provenance de l\'objet étudié et la concentre en un point où elle est révélée par un système récepteur puis, successivement, amplifiée, analysée...');" onmouseout="killlink()">radiotélescope semblable au prototype des AntenneDispositif utilisé pour émettre ou pour recevoir des ondes électromagnétiques et tout spécialement des ondes hyperfréquences et radioélectriques.');" onmouseout="killlink()">antennes qui équiperont le grand InterféromètreInstrument permettant de mesurer la distance des franges d\'interférence, et servant notamment à comparer la longueur d\'un objet à une longueur d\'onde connue.');" onmouseout="killlink()">interféromètre radio Atacama Large Millimeter/submillimeter Array (Alma), en cours d'installation, et qui devrait entrer en service en 2012.
D'un diamètre de 12 m, l'Apex observe l'Univers dans le domaine millimétrique à 5.000 m d'altitude environ, sur le plateau de Chajnantor dans la célèbre région de l'Atacama au Chili. A ces longueurs d'onde, et depuis le 25 septembre 2005, cet instrument nous renseigne sur les galaxies de l'Univers jeune, les jets galactiques, la formation des protoétoiles aussi bien dans notre Galaxie que dans les galaxies très lointaines et donc tôt dans l'histoire de l'Univers.
Centaurus A est elle-même le lieu d'une flambée de nouvelles ÉtoileObjet céleste de forme approximativement sphérique constitué de masses gazeuses très denses à haute température émettant un rayonnement de lumière et de particules.
Les étoiles sont des sphères gazeuses auto-gravitantes : les forces de gravitation, qui tendent à faire s\'effondrer sur elles-mêmes...');" onmouseout="killlink()">étoiles et son Noyau atomiqueLe noyau des atomes est formé de protons et de neutrons. Le nombre de protons définit l\'élément chimique. Le nombre de neutrons est voisin du nombre de protons mais peut varier dans ce qu\'on appelle les isotopes d\'un élément.');" onmouseout="killlink()">noyau central est particulièrement lumineux, aussi bien dans le domaine des rayons X que des ondes radio.
Cliquer pour agrandir. Un ensemble d'images à différentes Longueur d\'ondeChaque onde électromagnétique est définie par sa longueur d\'onde lambda qui représente la périodicité spatiale des oscillations (distance entre deux oscillations maximales par exemple). La longueur d\'onde, qui est aussi la distance parcourue par l\'onde pendant une période d\'oscillation, est...');" onmouseout="killlink()">longueurs d'ondes et leur composition pour donner un portrait de Centaurus A. Crédit : X : NASALa NASA (National Aeronautics and Space Administration) est l\'administration gouvernementale responsable du programme spatial des États-Unis.
Elle a été créée le 29 juillet 1958 pour concurrencer les soviétiques durant la Guerre Froide en organisant le programme spatial.
La NASA comprend 18...');" onmouseout="killlink()">NASA/CXC/CfA/R.Kraft et al., radio: NSF/VLA/Univ. Hertfordshire/M.Hardcastle; optique : ESO/VLT/ISAAC/M.Rejkuba et al.Une première image composite d'observation à plusieurs longueurs d'onde avait déjà été donnée (voir ci-dessus). La nouvelle rend encore plus nette les ÉmissionFait d\'émettre (des particules, des radiations, une substance, etc). En particulier, dans le cas de gaz nocifs, dégagement ou rejet de contaminants.');" onmouseout="killlink()">émissions des lobes radio créés par l'onde choc des jets de matière issus du Trou noirLe trou cosmique ultime formé lorsqu\'une étoile supergéante très massive explose en supernova à la fin de sa vie. L\'explosion crée un point superdense dans l\'espace dont rien ne peut échapper à l\'attraction gravitationnelle. Pour créer un trou noir, une étoile doit avoir une masse d\'au moins 60...');" onmouseout="killlink()">trou noir central supermassif entrant en contact avec le gaz intergalactique.
On pense que ce trou noir possède au moins une masse équivalente à 200 millions de fois celle du SoleilEtoile centrale du système solaire.
Le Soleil est l\'étoile la plus proche de la Terre, dont elle est distante d\'environ 150 millions de kilomètres. Le Soleil est situé à 8,5 kparsecs du centre de la Voie lactée. Dans la classification des étoiles, le soleil est une étoile de type G2.
La masse...');" onmouseout="killlink()">Soleil. C'est notamment avec l'instrument baptisé Large APEX Bolometer Camera (Laboca), observant vers 870 MicronUn micromètre, de symbole µm, vaut 10-6 m soit 0, 000 001 mètre. L\'utilisation du mot micron a été retirée du Système Internationale en 1968.');" onmouseout="killlink()">microns, qu'on peut le plus clairement photographier les lobes radio. On les voit en orange sur l'image ci-dessous, ainsi que d'autres détails livrés par le radiotélescope. En bleu sont représentés les images fournies par Chandra en rayons X. Quant au reste de l'image, à peu près en vraies couleurs, il s'agit des données livrées dans le visible par l'instrument Wide Field Imager (WFI) du télescope Max Planck Gesellschaft (MPG) de 2,2 m de l'ESO.
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Par trichard le 23 Janvier 2009 à 10:02
Nature 457, 435-440 (22 January 2008) | doi:10.1038/nature07675; Received 25 April 2008; Accepted 20 November 2008
Changes in the phase of the annual cycle of surface temperature
A. R. Stine, P. Huybers & I. Y. Fung
Abstract
The annual cycle in the Earth's surface temperature is extremely largecomparable in magnitude to the glacialinterglacial cycles over most of the planet. Trends in the phase and the amplitude of the annual cycle have been observed, but the causes and significance of these changes remain poorly understoodin part because we lack an understanding of the natural variability. Here we show that the phase of the annual cycle of surface temperature over extratropical land shifted towards earlier seasons by 1.7 days between 1954 and 2007; this change is highly anomalous with respect to earlier variations, which we interpret as being indicative of the natural range. Significant changes in the amplitude of the annual cycle are also observed between 1954 and 2007. These shifts in the annual cycles appear to be related, in part, to changes in the northern annular mode of climate variability, although the land phase shift is significantly larger than that predicted by trends in the northern annular mode alone. Few of the climate models presented by the Intergovernmental Panel on Climate Change reproduce the observed decrease in amplitude and none reproduce the shift towards earlier seasons.
http://www.nature.com/nature/journal/v457/n7228/abs/nature07675.html
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