• Long de 4180 km, le fleuve Niger - le plus grand fleuve d'Afrique de l'Ouest - se classe en troisième position parmi les plus longs fleuves africains, après le Nil et le Congo. Il prend sa source dans les hautes terres du sud de la Guinée et traverse ou borde les territoires de cinq pays: Guinée, Mali, Niger, Bénin et Nigeria.

    L'image, prise par Envisat, révèle la structure du bassin hydrologique du bas Niger, au sud du Nigeria, autour de la confluence entre le fleuve Niger (à gauche) et son affluent la Bénoué.

    La rivière Bénoué, principal affluent du Niger avec une longueur de près de 1400 km, se jette dans celui-ci en face de la ville de Lokoja. A partir de ce confluent, le Niger effectue un virage à près de 90° vers le sud et poursuit dans cette direction jusqu'à ce qu'il se jette dans le Golfe de Guinée et l'Océan Atlantique. Avant d'atteindre le golfe, le Niger se déploie en un large delta en forme d'éventail sur plus de 190 km et qui représente plus de 7% du territoire nigérian. Ce delta recèle également l'un des plus riches gisements de pétrole de la planète.

    La ville de Lagos, ancienne capitale du Nigeria, est située à l'ouest du lagon de Lagos qui apparaît ici sous la forme d'un plan d'eau bleu-nuit en forme d'oiseau le long de la côte, à l'ouest du delta. On peut également apercevoir les retenues d'eau des lacs Kainji (la tache verte brillante sur le fleuve Niger sur la gauche de l'image) et Shiroro (la petite tache verdâtre dentelée en vers le centre de l'image), toutes deux envahies par les sédiments sablonneux.

    Cette vue a été acquise par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d'Envisat, le 12 décembre 2007, en mode Pleine Résolution afin de fournir une résolution géométrique au sol de 300 mètres.

    Source et illustration: ESA

    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5025

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  • Meteor Crater est un cratère dans l'État de l'Arizona dans l'ouest des États-Unis d'Amérique.

    Il est aussi appelé Cratère Barringer, en souvenir de l'ingénieur des mines Daniel Moreau Barringer, qui acheta le site en 1903.
    Le cratère mesure 1 200 mètres de diamètre et sa profondeur est de 180 mètres.
    Il se serait formé il y a environ 50 000 ans, à la suite de l'impact d'une météorite d'environ 45 mètres de diamètre et d'une masse de 300 000 tonnes, composée de fer et de nickel. L'énergie générée par le choc est estimée à 2,5 mégatonnes.

    En 1999, Elisabetta Pierazzo (Université d'Arizona) et d'autres scientifiques ont émis l'hypothèse que la vitesse de la météorite lors de l'impact aurait été d'environ 20 km/s (soit : 72 000 km/h) [1].
    En 2005, Jay Melosh (Université d'Arizona) et Gareth Collins (Imperial College) proposent une vitesse plus lente de l'ordre de 12 km/s [2].

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Meteor_Crater

      Il y a 50 000 ans environ, l'actuel désert de l'Arizona a été frappé par une météorite creusant un cratère de 1 250 m de diamètre et de 180 m de profondeur : le Meteor Crater, également appelé cratère Barringer, en hommage à l'ingénieur des mines Daniel Moreau Barringer, qui en fit l'acquisition en 1903, persuadé (à tort) que le sous-sol pouvait contenir quelques richesses métallifères.

    Une météorite de 300 000 tonnes...
    Selon les estimations, le Meteor Crater a été formé suite à l'impact d'un bolide venu de l'espace pesant environ 300 000 tonnes et d'un diamètre de 40 m. Il était composé en majorité de fer et de nickel dont quelques débris furent retrouvés dans une zone de plusieurs kilomètres autour du cratère.

    qui laisse bien peu de traces
    Un mystère embarrassait cependant les scientifiques : où sont donc passées les roches fondues par l'impact ? Un choc à 15-20 km/s, comme on le croyait auparavant, aurait du briser le météore en morceaux qui seraient retombés en pluie au-dessus d'une plus vaste zone.

    Pour les chercheurs, Jay Melosh (université de l'Arizona) et Gareth Collins (Imperial College, Londres), qui publient leurs résultats dans la revue Nature du 10 mars, le bolide ferreux a frappé le sol beaucoup plus lentement qu'on ne le supposait. Ils ont utilisé des modèles mathématiques sophistiqués pour analyser comment il se serait brisé puis aurait ralenti tandis qu'il plongeait à travers l'atmosphère. D'une masse de 300 000 tonnes pour un diamètre de 40 mètres, le méteore se serait fragmenté avant de toucher le sol.
    Ce schéma s'oppose à celui, présenté en juillet 1999 par Elisabetta Pierazzo (université d'Arizona) dans la revue Science, qui estimait que le cratère était le résultat d'une grosse météorite ferreuse animée d'une vitesse de 72 000 km/h (20 km/s) qui se serait désintégrée juste avant l'impact.

    Même si le fer est très résistant, les scientifiques pensent que le bolide avait du subir de nombreuses collisions dans l'espace occasionnant de multiples fractures dans sa structure avant de pénétrer l'atmosphère. A environ 14 kilomètres d'altitude, les morceaux affaiblis ont commencé à se séparer, l'atmosphère les a ralenti, augmentant leur fragilité et entrainant des fragmentations successives. A 3 kilomètres, la majeure partie de la masse du météore se déployait en un nuage de débris d'environ 200 mètres de large. Seule une moitié de l'objet restant intact, d'environ 20 mètres de diamètre, aurait frappé la surface à une vitesse réduite à 12 km/s, non suffisante pour provoquer la fonte intégrale des roches.

    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_545.php

    Meteor Crater s'est formé il y a environ 50 000 ans, dans le désert d'Arizona, sous l'impact d'une météorite de 300 000 tonnes composée de fer et de nickel et qui mesurait 45 mètres. La météorite avait une vitesse d'environ 100 000km/h. La force de l'impact est estimé comparable à une explosion de 20 millions de tonnes de TNT. La composition de la météorite suggère qu'elle provenait de l'intérieur d'une petite planète.

    Meteor Crater a un diamètre de 1.2 km et une profondeur de 180 m. Lorsque les Européens découvrirent Meteor Crater, la plaine qui l'entourait était recouverte de gros morceaux de fer ; il y en avait plus de 30 tonnes dispersées dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres. Deux hypothèses furent dès lors avancées pour expliquer la formation de ce cratère :

    • Il avait été créé sous l'impact d'une météorite de fer
    • Il résultait d'une explosion provoquée par la pression de vapeur d'eau accumulée sous la surface terrestre, en liaison avec une activité volcanique du sous-sol.
    http://www.astrosurf.com/adagio/voyages/usa2000/meteor_crater.html

     



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  • A Christmas card from Hubble - November 30, 2007

    Today’s pretty space picture is a new snap from the Hubble Space Telescope. This is spiral galaxy Messier 74, a feature that amateur astronomers find so hard to detect in the night sky that it has been nicknamed ‘The Phantom Galaxy’.

    Located about 32 million light-years away, there are around 100 billion stars in the galaxy (press release).

    Image: NASA, ESA and the Hubble Heritage (STScI/AURA)-ESA/Hubble Collaboration

    http://blogs.nature.com/news/thegreatbeyond/2007/11/a_christmas_card_from_hubble.html

    http://www.spacetelescope.org/news/html/heic0719.html 

     


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  • This is a montage of New Horizons images of Jupiter and its volcanic moon Io, taken during the spacecraft’s Jupiter flyby in early 2007. The Jupiter image is an infrared color composite taken by the spacecraft’s near-infrared imaging spectrometer, the Linear Etalon Imaging Spectral Array (LEISA) at 1:40 UT on Feb. 28, 2007. The infrared wavelengths used (red: 1.59 µm, green: 1.94 µm, blue: 1.85 µm) highlight variations in the altitude of the Jovian cloud tops, with blue denoting high-altitude clouds and hazes, and red indicating deeper clouds. The prominent bluish-white oval is the Great Red Spot. The observation was made at a solar phase angle of 75 degrees but has been projected onto a crescent to remove distortion caused by Jupiter’s rotation during the scan. The Io image, taken at 00:25 UT on March 1st 2007, is an approximately true-color composite taken by the panchromatic Long-Range Reconnaissance Imager (LORRI), with color information provided by the 0.5 µm (“blue”) and 0.9 µm (“methane”) channels of the Multispectral Visible Imaging Camera (MVIC). The image shows a major eruption in progress on Io’s night side, at the northern volcano Tvashtar. Incandescent lava glows red beneath a 330-kilometer high volcanic plume, whose uppermost portions are illuminated by sunlight. The plume appears blue due to scattering of light by small particles in the plume.

    This montage appears on the cover of the Oct. 12, 2007 issue of Science magazine.

    Release Date: October 9, 2007

    http://pluto.jhuapl.edu/gallery/sciencePhotos/pages/100907_11.html


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