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Par trichard le 10 Octobre 2008 à 16:41Par Jean Etienne, Futura-Sciences
Les émissions des sonars à basses fréquences utilisées par l'Armée américaine peuvent provoquer la surdité temporaire des MammifèreClasse de vertébrés comprenant plus de 4000 espèces. Ils se caractérisent entre autres par :
- une température corporelle constante ;
- la possession de poils ;
- le fait d\'allaiter leurs petits ;
- la présence d\'une demi mâchoire inférieure formée d\'un seul os.
Les premiers mammifères...');" onmouseout="killlink()">mammifères marins, les désorienter et même entraîner leur mort. Les autorités, empêtrées dans un procès, font la sourde oreille...L'origine du problème vient de la constatation de plusieurs groupes scientifiques et d'organisations écologiques. Depuis plusieurs années en effet, des échouages de baleines se sont produits alors que des exercices militaires étaient en cours, les cétacés venant mourir sur les plages en présentant divers SymptômeTrouble perceptible par une personne indisposée ou malade, ou signe observable par une autre personne.');" onmouseout="killlink()">symptômes communs tels des saignements par les oreilles et des hémorragies cervicales.
Michel André, directeur du Laboratoire d'Applications Bioacoustiques (LAB) de l'Université Polytechnique de Catalogne (UPC), s'est récemment déclaré convaincu que ces échouages en masse de cachalots et baleines seraient bien dus à leur exposition à des sources sonores artificielles.
En mars 2007, le Conseil pour la défense des ressources naturelles (NRDC), représenté par maître Richard Kendall, a déposé devant la Cour suprême des Etats-Unis, la plus haute juridiction du pays, une plainte afin de faire restreindre l'usage du sonar durant les exercices militaires. En effet, 14 sessions d'exercices ont été programmées entre février 2007 et janvier 2009, dont huit ont déjà été menées à terme.
« Situation d'urgence », mais pas pour les cétacés
Peu après le dépôt de cette requête, un tribunal californien en confirmait la pertinence en déclarant que l'usage de ce sonar représentait avec quasi-certitude un « danger irréparable » pour l'environnement. Et en janvier dernier, la même autorité émettait une injonction contraignant les militaires à réduire le niveau d'émission, et à stopper le sonar lorsqu'un mammifère marin est détecté dans un rayon de 2 kilomètres.
Injonction à laquelle a immédiatement réagi le président Bush en personne, signant personnellement un ordre d'exemption au motif qu'une « situation d'urgence » permet d'outrepasser une décision judiciaire en matière d'environnement, et que, quoi qu'il en soit, seul le pouvoir exécutif est habilité à déterminer les modalités d'un exercice militaire.
Comme on pouvait le prévoir le NRDC réagissait immédiatement en déposant une requête en appel, laquelle cour saisissait à nouveau le premier tribunal qui, très logiquement, confirmait sa position originale en déclarant n'avoir pas outrepassé ses pouvoirs en délivrant cette injonction, d'autant que la Navy n'avait jamais fait la preuve que la restriction de l'usage de son sonar l'aurait empêché de mener ses entraînements à leur terme.
Nouvelle intervention devant la Cour Suprême le mercredi 8 octobre de la part de maître Gregory Carre, avocat du gouvernement, qui dans sa volonté de balayer d'un revers de main les arguments du NRDC en qualifiant ceux-ci de « fondamentalement imparfaits » car ne tenant pas compte de l'intérêt public. Mais Gregory Carre reconnaît cependant qu'une étude préliminaire effectuée par l'US Navy avait démontré que le sonar pouvait perturber 170.000 mammifères marins et entraîner une surdité temporaire chez 8.000 baleines.
Richard Kendall, de son côté, n'a pas manqué de rappeler aux juges que pour un mammifère marin tel une baleine ou un dauphin, l'émission d'un sonar du type employé pouvait équivaloir au bruit d'un réacteur situé dans cette même pièce (le tribunal), multiplié par 2000.
Jusqu'à présent, la Cour Suprême n'a émis aucun jugement définitif, et des mois de négociations seront sans doute encore nécessaires avant d'obtenir un résultat qui satisfasse tous les intérêts en jeu, y compris ceux des cétacés... La Navy reste fermement sur sa position, et refuse du moins actuellement de concéder quoi que ce soit à la protection des EspèceGroupe d\'êtres vivants pouvant se reproduire entre eux (interfécondité) et dont la descendance est fertile.
L\'espèce est l\'entité fondamentale des classifications, qui réunit les êtres vivants présentant un ensemble de caractéristiques morphologiques, anatomiques, physiologiques,...');" onmouseout="killlink()">espèces marines.Baleine à bosse. Source : gouvernement des Etats-Unishttp://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/sonars-militaires-contre-baleines-un-dialogue-de-sourds_16978/
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Par trichard le 8 Octobre 2008 à 14:38Source : Destination Santé
Les autorités sanitaires roumaines rapportent avoir identifié un cas humain d'infection par le VirusParticule microscopique infectieuse possédant un seul type d\'acide nucléique (ADN ou ARN) qui ne peut se répliquer qu\'en pénétrant dans une cellule et en utilisant sa machinerie cellulaire. Les virus sont en général des germes pathogènes.
Vaste famille de microorganismes responsables d\'infections...');" onmouseout="killlink()">virus du Nil occidental. Dangereux pour les animaux, ce ParasiteCertains organismes vivent au dépend d\'autres organismes. On dit qu\'ils sont des parasites. Par exemple, le pou est un parasite de l\'homme puisqu\'il se nourrit de son sang.');" onmouseout="killlink()">parasite l'est aussi pour l'Homme et il a déjà causé une vague de décès aux Etats-Unis.Au total sur ces dix dernières années, le pays comptabilise donc trois cas. Rappelons que le dernier cas humain d'infection par le virus du Nil occidental en France métropolitaine remonte à 2003. Selon l'InVSInstitut de veille sanitaire : créé en juillet 1998, il succède au Réseau national de santé publique (RNSP), avec pour mission de surveiller en permanence l\'état de santé de la population et son évolution. Il est chargé, en particulier, de détecter toute menace pour la santé publique et d\'en...');" onmouseout="killlink()">Institut de Veille sanitaire, « la première ÉpidémieUne épidémie (du grec epi = au dessus et demos = peuple) est la propagation rapide d\'une maladie infectieuse à un grand nombre de personnes, le plus souvent par contagion.
L\'épidémie est une augmentation d\'une maladie endémique ou l\'apparition d\'un grand nombre de malades là où la maladie était...');" onmouseout="killlink()">épidémie a été identifiée en Israël dans les années 1950 ». En 1963, une épidémie impliquant 19 cas humains est survenue en Camargue, simultanément à une ÉpizootieMaladie qui frappe simultanément un grand nombre d\'animaux de même espèce ou d\'espèces différentes.');" onmouseout="killlink()">épizootie chez les chevaux.
En 2003, sept cas humains ont été identifiés dans le département du Var. Depuis, seuls des chevaux sont victimes du virus en France, avec 33 cas équins enregistrés en 2004. Aucune infection n'a été rapportée depuis cette date. C'est aux Etats-Unis que le virus a fait le plus de ravage, avec 15.000 infections et 500 décès depuis 1999.http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/le-virus-du-nil-occidental-est-en-roumanie_16956/
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Par trichard le 6 Octobre 2008 à 21:01Par Jean Etienne, Futura-Sciences
L'extension des « zones mortes », régions océaniques où l'oxygène devient trop rare pour les organismes vivants, a déjà été rapportée. Mais une nouvelle étude révèle un impact beaucoup plus sévère à court terme sur les écosystèmes.
Observées depuis la fin des années 1990 par les Etats-Unis et en mer Baltique notamment, les « zones mortes, » ou OMZVolume océanique, à moyenne profondeur, dans lequel la teneur en oxygène demeure très faible. Des valeurs égales ou inférieures à 1 micromole de O2 par kilogramme d\'eau sont rapportées.
Ces zones couvrent 9% de l\'océan mondial et s\'observent dans toutes les régions. L\'une des plus étendues, des...');" onmouseout="killlink()">OMZ (open-ocean oxygen-minimum zones, ou Zones de Minimum d'Oxygène) font l'objet d'une attention particulière. Ce terme désigne de vastes régions dites hypoxiques, c'est-à-dire déficitaires en oxygène dissous. Certaines d'entre elles sont d'origine naturelle, notamment en Mer Noire où la carence en oxygène perdure depuis des millions d'années, ou encore dans les grandes profondeurs marines. Mais l'activité humaine et ses conséquences indirectes en entraînent aujourd'hui la prolifération à une échelle que notre planète n'a jamais connue, excepté lors de certaines catastrophes climatiques marquées par des extinctions majeures.En 2004 déjà, le nombre de zones mortes avait été estimé à 150 dans le monde, alors que leur nombre était négligeable en 1970. Aujourd'hui, elles s'accroissent, non seulement en nombre mais surtout en superficie, d'environ 5% par an.
L'apparition des premières zones mortes avait été attribuée principalement aux apports de fertilisants agricoles, notamment azotés, ainsi que l'écoulement des nutriments et de la matière organique induite par la dégradation des sols agricoles. D'autres cultures destinées à la production de biocarburant et non soumises à réglementation car non destinées à l'alimentation humaine, subissent des traitements particulièrement intensifs et aggravent encore le phénomène, comme le maïs mexicain responsable de l'hypoxie constatée dans le nord du Golfe du Mexique.
Cette photo de la Baie de San-Antonio (Texas), prise depuis la Station spatiale internationale, montre un estuaire particulièrement propice à la formation d'une zone morte par phénomène d'hypoxie, ainsi qu'en témoigne la turbidité de l'eau. Crédit Nasa
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/d/dans-locean-mondial-les-zones-mortes-setendent-etonnamment-rapidement_16903/
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Par trichard le 23 Septembre 2008 à 17:30
Les radiolaires, PlanctonEnsemble des êtres de très petite taille en suspension dans la mer ou l\'eau douce.
Il y a deux sortes de plancton :
* le phytoplancton est fait de végétaux ;
* le zooplancton est fait d\'animaux.');" onmouseout="killlink()">plancton siliceux marin, contribuent, comme d'autres organismes du plancton à la constitution de roches. Ces organismes sont longtemps restés mal connus car difficiles à extraire des roches, et entachés d'une solide réputation d'inutilité en stratigraphie. Pourtant, dès que les préjugés défavorables sont décapés il apparaît que ce sont des organismes petits et complexes, d'une grande beauté, très utiles pour dater les roches comme pour reconstruire des paléoenvironnements.Sommaire
- Radiolaires, bijoux microscopiques
- Intérêt des radiolaires pour le géologue
- La découverte des radiolaires et leur utilisation
- Le plancton siliceux actuel
- Biologie du plancton siliceux
- L'écologie du plancton siliceux actuel
- Les sédiments siliceux
- Quelques généralités sur les radiolaires dans les séries géologique
- Pour aller plus loin
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Par trichard le 27 Mai 2008 à 21:49
Des microorganismes vivants ont été découverts par des chercheurs à des profondeurs inédites sous terre. Prouvant une fois de plus la robustesse de la vie et confirmant qu'elle a besoin de limites physiques très minces pour s'épanouir
Ces chercheurs relatent leur découverte dans un article publiée dans la revue Science datée du 23 mai. Ils décrivent des procaryotes, des cellules n'ayant pas de noyau, vivant dans des sédiments à 1 626 mètres sous un plancher océanique vieux de 111 millions d'années et à des températures comprises entre 60 et 100 degrés. Ces nouveaux organismes sont métaboliquement actifs et se divisent.
Les chercheurs ont analysé leur matériel génétique et découvert des séquences communes à celles d'autres organismes thermophiles, c'est-à-dire vivant dans un milieu chaud. Ils pensent que ces procaryotes sont des Archées capables de vivre dans des sédiments chauds ayant une source d'énergie thermique et de fortes concentrations de méthane et d'hydrocarbures.
Cette étude est particulièrement intéressante car, si l'on considérait déjà que les sédiments sous les planchers océaniques contenaient jusqu'à deux tiers de tous les procaryotes terrestres, des profondeurs bien plus grandes qu'auparavant vont maintenant devoir être prises en compte.
Source: flashespace.com http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5422
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