• Les MAPKinases:
    Mitogen Activated Protein Kinase.
    •Interviennent dans de nombreux phénomènes physiologiques et cellulaires
    (apoptose, croissance et différenciation cellulaire, réponse à l'osmolarité ou aux phéromones
    Chez les levures, etc...)
    •Sont régulées par une cascade de phosphorylation comportant 3 niveaux (MAPK, MAPKK,
    MAPKKK)
    •Font partie de voies de signalisation conservées parmi l'évolution (Levure, Drosophile,
    Nématode, Vertébrés)

    http://www.eleves.ens.fr/home/rosenfel/doc/erkmapk.pdf


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  • Un facteur de transcription
    est une protéine qui régule l'expresssion des gènes,
    soit qu'il active, soit qu'il inhibe la transcription.

    Au cours du développement embryonnaire, les cellules vont se diversifier
    et se spécialiser en différents types cellulaires. C'est
    le processus de différenciation cellulaire. Bien que possédant toutes un génôme identique, ces
    cellules n'en expriment qu'une partie et vont donc acquérir une
    identité par les gènes
    qu'elles expriment. Ce mécanisme de sélection des gènes
    est la résultante de nombreux niveaux
    de régulation
    de l'expression gènique. L'un des processus
    majeur de régulation est assuré par les facteurs de transcription
    qui se fixent directement sur l'ADN au niveau des séquences régulatrices
    auxquelles appartiennent les régions
    promotrices
    ou promoteurs. A
    ce niveau ils ouvrent la double hélice
    de l'ADN pour permettre la transcription. C'est donc à partir de
    cette séquence que la transcription est initiée.

    Le gène homéotique se
    caractérise par une séquence nucléotidique commune
    à tous les gènes homéotiques : l'homéoboîte.
    Le gène homéotique code pour une protéine appelée
    homéoprotéine.

    L'homéoprotéine est
    un facteur de transcription codé par un gène homéotique.
    Elle possède une séquence en acides aminés commune
    à toutes les homéoprotéines : l'homéodomaine.

    L'homéoboîte est une
    séquence de 180 paires de base nucléotidiques qui code
    pour l'homéodomaine.

    L'homéodomaine est une séquence
    de 60 acides aminés dont la conformation tridimensionnelle reconnaît
    spécifiquement des régions régulatrices de certains
    gènes. 


    La structure protéique tridimensionnelle de l'homéodomaine
    s'organise en trois hélices a qui forment le motif hélice-boucle-hélice
    (ou HLH pour Helix-Loop-Helix).

    Le motif HLH constitue le domaine d'interaction avec la molécule
    d'ADN. C'est cette partie de la molécule qui s'insère
    dans le sillon de la double hélice de l'ADN et contribue à
    ouvrir celle-ci pour la rendre transcriptionnellement active. La séquence
    nucléotidique minimum reconnue par le motif HLH est constituée
    des quatre bases TAAT (ou ATTA complémentaire).

    L'homéodomaine est très conservé au cours de l'évolution
    et commun à toute les homéoprotéines. Son degré
    de conservation est de l'ordre de 90%.


    Le rôle des gènes sélecteurs est d'informer les
    cellules de leur position au cours de l'embryogenèse et de
    préciser leur positionnement définitif dans l'embryon
    au cours de la formation des organes par rapport aux axes antéropostérieur
    et dorsoventral. Ainsi, chez la drosophile, les gènes homéotiques appartenant
    au code Hom-C contrôlent la
    spécialisation antéropostérieure des segments. 
    De même chez les vertébrés, deux grands groupes
    de gènes sélecteurs sont impliqués dans l'embryogenèse
    : les gènes Hox et Pax
    qui définissent le positionnement
    cellulaire
    respectivement le long des axes antéropostérieur
    et dorsoventral de certains organes tels que par exemple le système
    nerveux central.


    Chez les vertébrés, il existe quatre complexes homologues
    de gènes Hox. Chacun d'eux est porté par un chromosome
    différent. On considère que les quatre complexes Hox résultent
    de la duplication des chromosomes. Au cours de l'évolution, deux
    duplications successives ont eu lieu à partir d'un complexe ancestral.
    L'ordre de ces gènes sur chaque chromosome étant remarquablement
    similaire et étant issu par duplication, on dit qu'ils sont paralogues
    (par ex: HoxA4, HoxB4, HoxC4, HoxD4)

    Notion de combinatoire gènique

    La combinaison des produits de plusieurs gènes Hox donne
    une identité relative aux cellules
    embryonnaires le long de l'axe antéropostérieur. Chaque
    cellule embryonnaire est donc affectée d'une valeur
    positionnelle
    au sein de la population cellulaire où elle
    se trouve, valeur qui résulte d'une combinatoire
    de plusieurs gènes appartenant au code Hox.

    Notion de colinéarité

    Une deuxième notion importante apportée par la connaissance
    des gènes Hox concerne la colinéarité
    de la disposition des gènes Hox sur le chromosome avec l'ordre
    des domaines d'expression dans l'embryon.

    Par exemple, le gène à l'extrémité 3' du
    complexe est exprimé en premier et participe à l'élaboration
    des structures antérieures. Le gène à l'extrémité
    5' du complexe est exprimé en dernier et participe à l'élaboration
    des structures postérieures.

    Impliquée dans l'identité cellulaire le long de
    l'axe dorsoventral, l'expression des gènes Pax a été
    étudiée dans les organes embryonnaires dorsaux et
    latérodorsaux des vertébrés tels que le tube
    neural et les somites.

    Le tube neural est l'organe embryonnaire en position la plus dorsale
    à l'origine du système nerveux central (cerveau et moëlle
    épinière).

    Avant même que le tube neural ne montre quelque signe de différenciation
    que ce soit, la future moëlle épinière se subdivise
    en régions dorsale et ventrale. Ces régions se distinguent
    par l'expression différencielle des gènes Pax. Par exemple,
    les gènes Pax 3 et Pax 7 marquent spécifiquement la
    région dorsale du tube nerveux et sont exclus de sa région
    ventrale. 

    Les somites sont des organes embryonnaires transitoires qui se différencient
    ultérieurement en trois catégories de dérivés.
    Les cellules somitiques localisées dans la région dorsale
    et latérale sont à l'origine du dermomyotome (destiné
    à former le derme du tronc et les muscles de la colonne vertébrale).
    Ces cellules expriment le gène Pax3. Par contre, la partie
    ventrale du somite est à l'origine du sclérotome (destiné
    à former les vertèbres). Ces cellules expriment Pax1. 

    La régionalisation des domaines d'expression des gènes
    Pax résulte d'une cascade d'événements gènétiques
    qui visent à ségréger leur mise en fonction le
    long de l'axe dorsoventral des somites et du tube neural.

     
    On connait actuellement près de 500 homéoprotéines
    différentes appartenant au règne animal et qui se répartissent
    en une trentaine de familles. On convient que des homéoprotéines
    appartiennent à la même famille lorsque leur homologie
    est supérieure à 60%.

    Ceci veut dire que la structure des homéoprotéines est
    très conservée entre les espèces. On peut donc
    s'attendre à ce que leur fonction le soit également.


    Le rôle des complexes Hox et Hom-C dans le développement
    embryonnaire apparaît être très ancien. Les gènes
    de la souris et de la drosophile sont similaires en ce qui concerne
    leur séquence codante et leur ordre sur le chromosome


    La conservation fonctionnelle au cours de l 'évolution des
    gènes sélecteurs vaut également pour la famille
    des gènes Pax. Par exemple, le gène eyeless de drosophile
    présente 94% d'homologie avec le gène Pax6 humain. La
    mutation de ce gène cause la réduction voire l'absence
    complète de l'oeil composé de l'insecte. De même
    chez l'homme, il existe une mutation appelée « aniridia
    » qui se caractérise par des yeux de taille réduite
    et l'absence d'iris. Enfin, chez la souris, on sait provoquer la mutation
    de Pax6 qui inhibe la fonction de ce gène. Cette mutation entraine
    également la réduction du globe oculaire et l'absence
    d'iris.

    Ceci montre à l'évidence que la fonction du gène
    Pax6 des mammifères et celle deson homologue eyeless des insectes
    constituent un exemple remarquable de la conservation des gènes
    sélecteurs à travers le règne animal.

     

    La parenté génétique des complexes Hom-C de la
    drosophile et Hox des vertébrés est attestée par
    les expériences de transgenèse interspécifique

     

    1-Une première méthode
    consiste à corriger une mutation léthale chez la
    drosophile en remplaçant le gène muté par son homologue
    provenant d'une espèce éloignée.

    Par exemple, le gène labial (lab) est nécessaire à
    la morphogenèse normale de la tête d'une mouche. Sa mutation
    entraine une hypomorphose céphalique causant la mort de l'animal.
    On dit que la mutation est léthale. Or, il a été
    montré que la substitution du gène lab muté par
    le gène Hox.b-1 du poulet restaure la morphogenèse normale
    de la tête de la mouche.

     

    2-Une deuxième méthode
    consiste à tester la capacité des gènes Hox de
    vertébrés à induire des phénotypes homéotiques
    lorsqu'ils sont exprimés au cours du développement embryonnaire
    de la drosophile. Il est ainsi possible d'éprouver la similarité
    fonctionnelle des gènes Hom-C et Hox.

    Par exemple, le gène Hoxb-9 de la souris, inséré
    par transgenèse chez la drosophile, entraine la transformation
    des antennes en pattes thoraciques.


    Ceci signifie que la fonction du gène murin Hoxb-9 peut se substituer
    à celle du gène antennapedia dans l'identité segmentaire
    de la drosophile. De plus, l'obtention du phénotype caractéristique
    d'antennapedia implique que le gène murin
    Hoxb-9 régule de la même manière que son homologue
    les gènes situés en aval de celui-ci

    http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/homeotique/index.html 


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  • The embryo can be seen enclosed in the amniotic membrane with tthe
    umbilical cord to the left. Within the cord the placental blood vessels
    can be seen
    branching into finer vessels before they enter the fetal side of the
    main placental structure. The fetal side of the placenta is relatively
    smooth and is continuous
    with the choriononic membrane. To the far left of the image, placental
    villi can be seen radiating out from placenta facing towards the
    maternal side.

    Note also the small yolk sac (bottom centre) covered in a fine network of anastomosing vitelline blood vessels.

    Now look at histological sections through both the placenta and cord.

     

    films humain et souris

    échographies humains


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  • Les gènes Pax constituent, parmi les gènes du développement,
    une catégorie distincte de celle des gènes Hox.

    Du point de vue de leur structure,
    les gènes Pax possèdent généralement, en plus
    de l'homéobox déjà caractéristique des gènes
    Hox, une séquence dénommée paired-box
    ainsi qu'un motif octapeptide intercalé entre l'homéobox
    et la paired-box. La figure ci-dessous précise la structure des
    gènes Pax, leur localisation et les phénotypes associés.

    Du point de vue fonctionnel,
    la plupart des gènes Hox s'expriment uniquement pendant l'embryogénèse,
    lors de la formation du système nerveux. Cette idée est corroborée
    par l'effet des mutations des gènes Pax sur les phénotypes
    des individus. Ainsi une mutation du gène Pax-3 chez la souris entraîne,
    à l'état homozygote, une malformation de l'axe neural ; une
    mutation du gène Pax-6 entraîne , à l'état homozygote,
    une absence totale d'oeil et de cavité nasale. Le tableau ci-dessous
    renseigne sur le profil d'expression des différents gènes
    Pax chez la souris.











































































    Gènes

    Période et lieu d'expression chez l'embryon

    Expression chez l'adulte

    Pax-1
    j10-17: : Mésoderme somitique: sclérotome
    Non

    Pax-2
    j10-18 : Rein en développement. Tube nerveux, rhombencéphale,
    vésicule otique, vésicule optique

     


    Non

    Pax-3
    j8.5-16 : Certaines régions du cerveau,
    partie dorsale du tube nerveux, cellules de la crête neurale, dermomyotome

    Non

    Pax-4
    Non déterminé
    Non déterminé

    Pax-5
    j10-14 : Mésencéphale, tube nerveux,
    foie foetal

    Rate, ganglions lymphatiques, sang

    Pax-6
    j8-18 : Cerveau antérieur et postérieur,
    hypophyse, épithélium olfactif, oeil, tube nerveux (zone
    ventrale)

    Non

    Pax-7
    j8-17 : Groupe de cellules dans tout le cerveau, puis limité
    au mésencéphale, tube neural (zone dorsale)

    Non

    Pax-8
    À partir de j11.5 : Expression transitoire dans
    tout le tube nerveux et le myélencéphale(j11.5 à j12.5).
    Thyroïde et rein en développement

    Thyroïde, rein



    Le mécanisme d'action des
    gènes Pax a été partiellement élucidé.
    Le motif protéique codé par le domaine paired se lie à
    l'ADN et agit comme un facteur de transcription. Dans le cas du gène
    Pax-6 chez la souris, ce mécanisme a pu être précisé
    : le gène Pax-6 est un gène "maître", situé
    au sommet d'un édifice génétique d'où il régule
    un ensemble de gènes "secondaires" influençant eux-mêmes
    l'activité d'autres gènes-cibles d'un niveau inférieur
    dans la hiérarchie. De cette activation en cascade, impliquant 2000
    à 3000 gènes, résulte la mise en place d'une structure
    parfaite comme l'oeil.


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