• B4,2,3- Le message du neurone, la synapse

    photographies de l'organisation de synapses et de la transmission synaptique :

    http://bio.m2osw.com/gcartable/systeme nerveux/synapm.e..JPG

    http://www.genestho.ca/genestho/images/20051217185000_synapses.jpg

    http://starklab.slu.edu/neuro/FF.jpg

    http://www.discip.crdp.ac-caen.fr/svt/cgaulsvt/travaux/travmich/synweb/reseau.html

    http://www.umassmed.edu/shriver/graphics/faculty/psd-95.jpg

    http://www.univ-orleans.fr/neurobiologie/images_recherche.htm

    http://www.itg.uiuc.edu/exhibits/gallery/images/tem/synapse.jpg

    http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-l-autisme-une-question-de-connexions-22030.php

    animation fonctionnement synapse :

    http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/svt/info/logiciels/animneuro/ptsynapt.htm

    http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/synapse/synapse.htm

    => synapse, neurotransmetteur, recepteur membranaire

    modulations du message par sommation (addition) de potentiels d'action

    logiciel sommation temporelle : http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/svt/info/logiciels/explorsn/somtmp/index.htm

    logiciel sommation spatiale : http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/svt/info/logiciels/explorsn/somspat/index.htm

    => sommation temporelle, spatiale, seuil d'excitabilité

     

    Un message nerveux est transmis d'un neurone à d'autres neurones ou à des cellules effectrices par des synapses. Au niveau d'une synapse, le message nerveux présynaptique, codé en fréquence de potentiels d'action, est traduit en message chimique codé en concentration de neurotransmetteur. Les molécules de neurotransmetteur se fixent sur des récepteurs de la membrane post-synaptique ; cette fixation induit une modification de l'activité du neurone postsynaptique. Ce changement d'activité est à l'origine d'un nouveau message. La quantité de neurotransmetteur excitateur libérée par un potentiel d’action présynaptique est insuffisante pour déclencher un potentiel d’action post-synaptique, c'est la sommation temporelle ou spatiale qui permet la naissance d'un potentiel d'action post synaptique.


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  • Des chercheurs allemands ont trouvé le moyen de produire chez l'animal de la bonne graisse, consommatrice de lipides, aux dépens de celle qui les stocke.

    Bénédicte Salthun-Lassalle

    L'obésité est peut-être le mal de ce siècle ; si cette maladie a de nombreuses causes, elle résulte d'un excès de stockage des lipides (les graisses de l'alimentation) dans les cellules graisseuses, ou adipocytes, et d'un surplus énergétique chronique (on ne dépense pas suffisamment d'énergie en comparaison des apports). Mais il existe deux types de tissus graisseux dans l'organisme : le blanc, qui est la plus importante réserve énergétique de l'organisme (et qui représente 15 à 20 pour cent du poids d'un adulte sans surcharge pondérale), et le brun, formé de cellules graisseuses brunes, qui est une source de chaleur. Alexandros Vegiopoulos, du Centre de recherche en cancérologie de Heidelberg, en Allemagne, et ses collègues ont trouvé chez la souris le moyen de favoriser la production de tissu brun, brûleur de calories.

    Les adipocytes blancs synthétisent et stockent les lipides ; ils n'en libèrent que lorsque les besoins de l'organisme sont supérieurs aux apports alimentaires. On les trouve notamment dans l'abdomen et les cuisses et s'ils stockent trop de lipides, ils sont impliqués dans l'obésité. Les adipocytes bruns, quant à eux, stockent les lipides, mais les consomment rapidement pour produire de la chaleur. Ils participent à la régulation thermique du corps. Ils sont surtout présents chez les mammifères hibernants ainsi que chez le fœtus et le nouveau-né humains, car ils permettent au nourrisson de s'adapter à son nouvel environnement froid. La présence de ce tissu brun chez l'adulte a longtemps été discutée, mais on sait depuis 2009 qu'il subsiste le long de la colonne vertébrale et sous les clavicules. Il s'activerait notamment en réaction au froid (par exemple quand la température extérieure passe de 22°C à 16°C) pour réchauffer l'organisme.

    Favoriser la production de ce tissu brun aux dépens du blanc pourrait ainsi constituer une stratégie efficace pour lutter contre l'obésité. Les biologistes allemands ont montré chez la souris qu'une enzyme nommée cyclooxygénase-2 induit l'évolution des cellules adipeuses dites progénitrices – qui donneront des cellules graisseuses fonctionnelles – en cellules brunes plutôt qu'en cellules blanches. Ainsi, les souris génétiquement modifiées pour fabriquer d'importantes quantités de cette enzyme brûlent rapidement leur énergie et sont protégées d'une obésité due à l'alimentation, comparées à des souris normales. Or la cyclooxygénase-2 est nécessaire à la synthèse des prostaglandines, hormones qui interviennent dans de multiples fonctions de l'organisme, dont le système immunitaire. Et les biologistes ont montré que les prostaglandines favoriseraient l'expression des gènes du tissu brun dans les cellules adipeuses. Voilà une voie thérapeutique contre l'obésité qu'il va falloir sérieusement étudier.

    Fabriquer de la  bonne graisse
    © Shutterstock/Sebastian Kaulitzki

    Ces cellules graisseuses, des adipocytes dits blancs, stockent de la graisse. Il serait préférable qu’elles deviennent des adipocytes bruns ; elles brûleraient alors plus de graisses !

    Pour en savoir plus

    L'auteur

    Bénédicte Salthun-Lassalle est journaliste à Pour la Science.

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  • Un même gène peut coder des protéines différentes selon le type de cellules où il s'exprime. Désormais, on comprend un peu mieux les règles qui gouvernent cette diversité.

    Loïc Mangin

    L'idée selon laquelle un gène donné code une seule protéine a longtemps prévalu. Ce dogme s'est écroulé dans les années 1980 : un gène peut conduire à plusieurs protéines différentes. Mais les mécanismes sous-jacents au choix de la protéine fabriquée restaient largement inconnus. Une équipe au Canada est parvenue à les éclaircir en partie.

    Dans les années 1960, les biologistes ont déchiffré le code génétique, c'est-à-dire le « dictionnaire » qui établit une correspondance entre l'information génétique et les protéines qu'elle code : à chacun des 43 = 64 triplets possibles de bases (A, T, C et G) de l'ADN d'un gène est associé un des 20 acides aminés disponibles (ou une instruction, telle que STOP) de la protéine que ce gène code. Ce dictionnaire, simple et efficace, a contribué à former le dogme « un gène – une protéine » ; et tant pis pour l'ARN, la molécule intermédiaire par laquelle l'information génétique est transcrite puis traduite en protéines.

    Cependant, les ARN sortirent rapidement de l'ombre et on leur découvrit plusieurs rôles incontournables dans la vie cellulaire : on ne pouvait plus les négliger ! Parmi ces fonctions, l'une des plus étonnantes est l'épissage alternatif : il s'agit d'un phénomène grâce auquel un seul gène peut coder plusieurs protéines, parfois plusieurs milliers. Par exemple, les trois gènes nommés neurexin codent plus de 3 000 protéines qui participent à l'établissement des synapses dans le cerveau. Dès lors, on comprend mieux comment l'être humain, avec « seulement » quelque 20 000 gènes, peut disposer d'un nombre bien supérieur de protéines.

    Toutefois, on ignorait tout de la logique du fonctionnement de cette « source de complexité ». L'enjeu est d'importance quand on sait qu'une perturbation de l'épissage alternatif conduit parfois à des maladies. Yoseph Barash, Brendan Frey et Benjamin Blencowe, de l'Université de Toronto, au Canada, et leurs collègues ont réussi à y voir plus clair dans ce désordre apparent.

    Comment fonctionne l'épissage alternatif ? Chez les eucaryotes (les organismes, tel l'être humain, dont les cellules sont pourvues de noyaux), les gènes ne sont pas d'un seul tenant, mais constitués de plusieurs fragments, les exons et les introns : seuls les premiers participent au codage des protéines. Lors de l'épissage, les introns sont éliminés et les exons sont raboutés en un ARN messager dit mature : c'est lui qui est ensuite traduit en protéine. Mais parfois, certains exons sont eux aussi mis de côté et n'interviennent donc pas dans la fabrication de la protéine. Ainsi, à partir d'un nombre donné d'exons dans un gène, c'est tout une combinatoire qui est autorisée.

    L'une des difficultés pour comprendre les ressorts de l'épissage alternatif est qu'il dépend des séquences à la frontière des introns et des exons, mais aussi d'une multitude d'autres séquences, situées dans les exons et dans les introns. Ces séquences dites auxiliaires sont reconnues par des facteurs de régulation qui favorisent ou à l'inverse empêchent l'épissage de tel ou tel morceau. Une autre difficulté tient aux effets variables d'une séquence auxiliaire selon sa position dans le gène. Comment s'y retrouver dans cet imbroglio de relations ?

    L'équipe canadienne a utilisé deux types d'informations : d'abord, une liste de près de 3 000 exons de gènes liés à quatre types de tissus différents (cerveau, muscle, cellules embryonnaires, tube digestif) ; ensuite, un répertoire de milliers de séquences auxiliaires (identifiés par des années de travaux de différentes équipes). Les biologistes ont aussi tenu compte de l'organisation spatiale des exons et des introns. L'ensemble de ces données a alimenté un algorithme informatique qu'ils ont mis au point et qui a livré de nombreux résultats.

    Le programme a identifié les exons alternatifs (ceux qui ne sont pas gardés à chaque fois) ainsi que leur destin (conservation ou élimination) selon les tissus où le gène s'exprime. En outre, il a identifié les combinaisons de motifs (séquences frontières, séquences auxiliaires, etc.) qui correspondent le mieux à telle ou telle sélection d'exons. L'algorithme a aussi mis en évidence une classe d'exons, inconnue jusqu'alors, dont l'inclusion, qui conduit à des protéines non fonctionnelles, est fréquente lorsqu'on passe de tissus embryonnaires à des tissus adultes.

    En fin de compte, un nouveau code a été mis au jour, qui éclaire la mécanique des réarrangements d'information génétique contenus dans les gènes selon les cellules. Ce code gagnera sans doute en précision à mesure qu'il sera testé (et conforté) par les innombrables résultats d'analyses à haut débit effectuées par les biologistes du monde entier, notamment avec d'autres types de tissus que ceux étudiés ici.

    Le deuxième code  génétique
    © F. Dardel

    L'ARN est une molécule qui ressemble à l'ADN, mais ses rôles sont beaucoup plus diversifés.

    à voir aussi

    © G. Johnson/HHMI
    La transcription d’un gène (ADN) en un ARN messager destiné à être traduit en protéines est un mécanisme complexe.
    © Benoît Bely
    Le principe de l’épissage alternatif. Un gène (en jaune) est constitué de plusieurs parties codantes, des exons (en vert, en rouge et en bleu), séparées par des introns. Lors de l’épissage, ces derniers sont éliminés et les exons raboutés de façon à composer un ARN messager mature. Cependant, tous les exons ne sont pas nécessairement conservés. Ici, selon que l’exon rouge l’est ou non, on obtient deux protéines distinctes.
    © B. Frey & B. Blencowe
    Chaque ligne joint un « code » (un motif d’ADN) et l’ARN messager de la protéine particulière dont il contrôle la fabrication dans un tissu donné (les couleurs). Par exemple, le motif Cugbp participe à l’épissage alternatif de l’ARN d’une protéine dans les tissus embryonnaires.

    L'auteur

    Loïc Mangin est rédacteur en chef adjoint à Pour la Science.

    Pour en savoir plus

    Y. Barash et al., Deciphering the splicing code, Nature, vol. 465, pp. 53-59, 6 mai 2010.
     
    F. Schweighoffer et O. Cochet, Un même gène pour plusieurs protéines, Dossier Pour la Science n° 46, janvier-mars 2005.

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  • Les feuilles des plantes carnivores imitent les autres fleurs en émettant des substances chimiques odorantes pour piéger les insectes.

    Émilie Auvrouin

    Les plantes carnivores ne sont pas des plantes ordinaires. Vivant dans des milieux souvent pauvres en nutriments, elles se sont adaptées en développant des stratégies pour capturer et digérer les insectes dans leurs feuilles transformées en pièges. Couleurs vives attrayantes, nectar, guides ultraviolets sont autant de leurres employés pour attirer leurs proies.

    Une nouvelle stratégie a été mise en évidence chez Nepenthes rafflesiana, une plante carnivore tropicale poussant surtout sur les sables blancs des forêts du Nord de l'île de Bornéo. Laurence Gaume-Vial et ses collègues du Laboratoire botanique et bioinformatique de l'architecture des plantes, à Montpellier, et Jean-Marie Bessière, du Laboratoire de chimie appliquée de l'École nationale supérieure de chimie, également à Montpellier, ont montré que les feuilles de Nepenthes rafflesiana produisent tout un bouquet d'arômes pour appâter leurs proies. Elles imitent ainsi les fleurs qui émettent tout un éventail de composés volatils afin d'attirer divers insectes pollinisateurs.

    Chaque feuille de Nepenthes rafflesiena forme une urne remplie d'un liquide viscoélastique. Lorsqu'un insecte imprudent est pris au piège de cette glu, il lui est impossible de s'échapper, et une lente digestion commence. Les jeunes pousses de Nepenthes rafflesiana produisent des urnes au ras du sol. Ces urnes, dites terrestres, sont arrondies et de couleur rouge. Au fil du temps, la plante carnivore devient grimpante et s'accroche à la végétation environnante pour monter parfois jusqu'à 15 mètres de haut. Elle produit alors des urnes aériennes en forme d'entonnoir qui sont généralement jaunes.

    Les chercheurs ont remarqué que les proies présentes au menu dépendent du type d'urne. Les urnes terrestres attirent principalement les insectes rampants (fourmis, termites) et les araignées. Les urnes aériennes sont visitées non seulement par les insectes rampants et les araignées, mais aussi par des insectes volants qui consomment d'habitude le nectar et le pollen des plantes à fleurs : mouches, papillons, coléoptères, moustiques, abeilles, guêpes, etc. En sentant de près les urnes aériennes, les chercheurs ont constaté qu'elles dégagent une odeur agréable, fruitée et florale. Les urnes terrestres, quant à elles, sont peu odorantes. Des expériences en laboratoire ont confirmé cette relation entre l'odeur émise et la diversité des proies attrapées.

    Dans un premier temps, les chercheurs ont montré qu'en l'absence de stimulus visuel, des insectes de diverses espèces préfèrent se diriger dans un compartiment où sont diffusés des effluves d'urnes de la plante carnivore plutôt que dans un compartiment témoin, sans odeur particulière. De plus, les insectes volants préfèrent l'odeur des urnes aériennes à celle des urnes terrestres.

    Dans un second temps, l'équipe de Montpellier a identifié la composition chimique des odeurs émises par chacune des urnes. Les composés volatils, récupérés sur un filtre, sont d'abord dissous dans un solvant puis séparés par la technique dite de chromatographie en phase gazeuse. L'identification est alors réalisée par spectrométrie de masse, technique qui se fonde sur la différence de rapport masse/charge de chaque molécule.

    Pas moins de 54 composés, appartenant à trois grandes familles de composés volatils, ont ainsi été mis au jour : des acides gras et leurs dérivés, des composés aromatiques (des benzénoïdes) et des terpènes (des dérivés de l'isoprène, produits par de nombreuses plantes). Les analyses montrent que les urnes aériennes produisent beaucoup plus de composés aromatiques et de terpènes, susceptibles d'attirer les insectes volants visiteurs de fleurs, que leurs homologues terrestres.

    On savait déjà que certaines plantes sont capables d'émettre par leurs feuilles des composés volatils du type dérivés d'acides gras ou terpènes pour éloigner les herbivores. Les feuilles de ces plantes carnivores ne faisant que rarement l'objet d'attaques d'herbivores, rien ne laissait cependant supposer qu'elles émettent des molécules odorantes. Les odeurs qu'elles émettent, contrefaçon biochimique des plantes à fleurs, sont le fruit d'une adaptation à un milieu naturel pauvre en nutriments au niveau du sol, mais riche en insectes. Reste maintenant à comprendre comment la plante carnivore ne piège pas ses propres pollinisateurs...

    Le parfum des  plantes carnivores
    © Laurence Gaume-Vial

    Les urnes aériennes de la plante carnivore Nepenthes rafflesiana attirent les insectes volants – ici, une guêpe – en émettant des odeurs florales.

    à voir aussi

    © Michaël Guéroult
    Papillon dans l'urne aérienne d'une Nepenthes rafflesiana.
    © Laurence Gaume-Vial

    Pour en savoir plus

    L'auteur

    Émilie Auvrouin est journaliste à la revue L'Essentiel de Cerveau & Psycho

     


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  • Risk of giant quake off American west coast goes up

    A magnitude 8 or greater earthquake has a one in three chance of hitting in the next 50 years.

    A man rides his bicycle along a destroyed building in Concepcion,  Chile, Saturday Feb. 27, 2010 after an 8.8-magnitude struck central  Chile.America's Pacific Northwest has a one in three chance of being hit by an earthquake at least as strong as the one in Chile in February this year.AP Photo

    America's Pacific Northwest has a 37% chance of being hit by a magnitude 8 or larger earthquake in the next 50 years, a new study shows. That's more than double previous estimates of a 10-15% risk, says Chris Goldfinger, a marine geologist at Oregon State University in Corvallis.

    In a monograph1 soon to be published by the US Geological Survey, Goldfinger and colleagues examined more than 80 core samples taken from the seabed between Vancouver Island, in south-western Canada, and Cape Mendocino, in northern California, looking for deposits from submarine landslides triggered by massive earthquakes.

    All the sample locations lay near the Cascadia subduction zone, a fault zone some 1,000 kilometres long that runs alongside the northwest American coast not far offshore.

    “Public officials should think about this earthquake as a real possibility in the next 50 years.”


    Using a combination of carbon-14 dating of trapped plankton and geophysical measures of the sediments' physical and magnetic characteristics, Goldfinger's team looked for landslides that appeared to have occurred simultaneously in numerous locations. "If we can link them together, a great earthquake is the most likely cause," Goldfinger says.

    From the team's findings, he concludes that during the past 10,000 years — the farthest back that the core samples allow him to peer — the subduction zone has produced two types of earthquake. About half — 19 by Goldfinger's count — were megaquakes that rattled the entire region, producing magnitude-9 tremblers comparable to the one in the Indian Ocean that unleashed a devastating tsunami on 26 December 2004. Most of these had been discovered by other studies.

    The other type, of which Goldfinger identified 22, affected only the southern portion of the fault zone, producing earthquakes of around magnitude 8. These earthquakes are smaller than the magnitude-9 megaquakes, but are still uncomfortably large. "These are similar to what took place in Chile" on 27 February 2010, he says.

    Ticking time bomb

    Previous hazard estimates, based on the magnitude-9 earthquakes, had set the recurrence interval for earthquakes in the region at about 500 years, with a 10-15% chance of another in the next 50 years. But Goldfinger's study, by upping the total number of earthquakes to 41, has cut the average recurrence interval to about 240 years.

    The last earthquake on the subduction zone was on 27 January 1700. Adding in the new earthquakes, and taking into account the statistical distribution of intervals between them, the next earthquake is overdue, and there's a 37% probability it will occur somewhere along the Cascadia fault in the next 50 years.

     

    "Public officials should maybe look at the new numbers and think about this earthquake as a real possibility in the next 50 years, instead of just a remote possibility," Goldfinger says.

    Other researchers have welcomed the work. "Chris has done a huge labor with lots of cores and worked them up very carefully," says Brian Atwater, a US Geological Survey geologist based at the University of Washington, Seattle, who has studied tsunami deposits from earthquakes along the northern half of the subduction zone.

    "It's very useful information," says John Vidale, director of the Pacific Northwest Seismic Network at the University of Washington. The US Geological Survey has already convened a workshop this summer for the sole purpose of determining how to incorporate the new findings into earthquake-hazard maps, he says. He notes, though, that scientists must still work though all of Goldfinger's data to make sure that all 41 findings do represent earthquakes.

    • References

      1. Goldfinger, C. et al. Turbidite Event History: Methods and Implications for Holocene Paleoseismicity of the Cascadia Subduction Zone. USGS Prof. Pap. 1661-F (USGS, Reston, Virginia, in the press).

    http://www.nature.com/news/2010/100531/full/news.2010.270.html


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