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stabilité de la biosphère <> variabilité des espèces (évolution) ;
stabilité de l'espèce <> variabilité
des individus (procréation, génétique) ;
stabilité de l'individu <> la variabilité
de certains de ses constituants (immuno).
Le
monde vivant présente une unité structurale et
fonctionnelle mais aussi une très grande diversité ;
cette diversité lui permet de se maintenir globalement au
cours du temps et de s'étendre dans l'espace.
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Dans
plusieurs domaines, le programme de troisième aborde des
questions qui peuvent susciter des débats sur des choix
éthiques techniques de procréation médicalement
assistée, IVG, dons et prélèvements d'organes
... L'enseignant doit attirer l'attention des élèves
sur le fait que l'établissement de normes éthiques est
un choix de société qui doit impliquer une réflexion
de citoyens informés représentatifs de groupes sociaux
divers, et qu'il ne relève pas de la compétence
exclusive du scientifique. Le rôle de ce dernier est d'informer
des risques scientifiquement prévisibles qui peuvent découler
de l'application d'une pratique ou d'une technologie nouvelle. La
pertinence des choix dépend de la qualité de la
formation et de l'éducation de l'esprit critique de tous.
Cette étude se fait en relation avec le professeur d'éducation
civique.
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En France, le Comité Consultatif
National d'Ethique (CCNE), dans son projet
de révision des lois bioéthique de janvier 2000,
reconnaissait l'embryon comme une personne humaine potentielle dont
le respect s'impose à tous [...] considérait que le
devoir de la société est de promouvoir le progrès
thérapeutique et de hâter l'amélioration de la
prévention et du traitement de maladies aujourd'hui incurables
ou difficilement soignables [...] et se prononçait pour une
utilisation très encadrée des embryons surnuméraires,
issus de la fécondation in vitro, en tant que sources
de cellules souches.Jusqu'au mois de juillet 2004, la législation française
a interdit l'utilisation de ces embryons surnuméraires y
compris pour la recherche. Seul était autorisé, depuis
des décennies, l'établissement de lignées de
cellules souches à partir d'embryons ou de foetus issus
d'avortements naturels ou provoqués.En juillet 2004 dans sa loi
sur la bioéthique, le Parlement a autorisé les
chercheurs à utiliser les embryons surnuméraires ne
faisant plus l'objet d'un projet parental - et cela, dans un cadre
très réglementé, pour une période
probatoire de cinq ans, et sous la condition que les deux parents
aient donné leur accord.En Europe, de nombreux pays disposent de ce droit depuis des
années (Belgique, Danemark, Finlande, Grèce, Hollande,
Suède et Grande-Bretagne) ce qui a entraîné chez
eux un essor de la recherche dans ce domaine incroyablement évolutif.Aux Etats-Unis, la situation est très complexe et diffère
selon que les recherches sont menées sous l'égide
d'institutions fédérales ou locales, sur des embryons
surnuméraires obtenus avant ou après l'élection
du président Bush de l'an 2000, ou selon qu'elles sont
financées par des fonds publics ou privés...http://www.snv.jussieu.fr/vie/bib/dos-doc/1documents.htm
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A
l'audience générale, le pape évoque l'exemple
de l'apôtre Thomas
ROME, Mercredi 27 septembre 2006
(ZENIT.org) « Le doute
peut aboutir à un résultat lumineux », explique
Benoît XVI qui, à l'audience générale de
ce mercredi matin, a poursuivi ses catéchèses sur les
apôtres, en évoquant l'exemple de saint Thomas, dont
le nom signifie « le jumeau ».
Le pape est venu
spécialement de Castel Gandolfo, en hélicoptère,
pour l'audience générale de ce mercredi matin, place
Saint-Pierre, inondée de soleil. La semaine prochaine, Benoît
XVI sera au Vatican.
« Notre attention se portera
aujourd'hui sur l'Apôtre Thomas, annonçait le pape
en français. Le quatrième Évangile nous propose
plusieurs éléments significatifs. La détermination
de l'Apôtre nous révèle sa totale disponibilité
à suivre le Maître, au point qu'il identifie son sort
avec celui de Jésus et qu'il veut partager avec lui
l'épreuve suprême de la mort ».
Le pape
s'arrête spécialement aux questions de saint Thomas. A
la question de Jésus « Pour aller où je m'en
vais, vous savez le chemin », Thomas répond : «
Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment
pourrions-nous savoir le chemin ? ».
« Ses
paroles fournissent à Jésus l'occasion de prononcer la
célèbre définition : Moi, je suis le Chemin,
la Vérité et la Vie' explique Benoît XVI. C'est
donc tout d'abord à Thomas que cette révélation
est faite, mais elle vaut pour nous tous et pour tous les temps ».
« Sa question nous confère à nous aussi
le droit, d'une certaine manière, de demander des
explications à Jésus, poursuit Benoît XVI.
Souvent, nous ne le comprenons pas. Ayons le courage de dire : Je ne
te comprends pas, Seigneur, écoute-moi, aide-moi à
comprendre. De cette façon, avec cette franchise qui est la
véritable façon de prier, de parler avec Jésus,
nous exprimons la petitesse de notre capacité à
comprendre et, en même temps, nous nous plaçons dans
l'attitude confiante de celui qui attend la lumière et la
force de celui qui est en mesure de les donner ».
Mais
surtout, le pape relève la fameuse « incrédulité
» de Thomas qui était absent lors de la précédente
apparition de Jésus ressuscité aux apôtres.
Benoît XVI commente : « L'incrédulité de
Thomas, huit jours après Pâques, est très connue.
Désormais, les signes qui permettent de reconnaître
l'identité de Jésus sont surtout ses plaies qui
révèlent jusqu'à quel point il nous a aimés
».
Et il ajoute : « Cette scène nous
réconforte dans nos insécurités; elle nous
montre que le doute peut aboutir à un résultat
lumineux. Et les paroles de Jésus à Thomas, Heureux
ceux qui croient sans avoir vu', nous rappellent le vrai sens de la
foi et nous encouragent à adhérer à sa personne
malgré les difficultés ».
Pour ce qui est
de la mission de saint Thomas, le pape rappelle qu'une «
antique tradition rapporte que Thomas évangélisa la
Syrie et la Perse, et que, grâce à lui, le christianisme
atteignit l'Inde ». Les chrétiens de l'Inde
s'appellent aussi pour cela les « chrétiens de Thomas
», « Thomas christians ». Le sanctuaire italien qui
conserve des reliques de l'apôtre, sur la côte
adriatique, à Ortona, est pour cela beaucoup visité par
des pèlerins indiens.
A l'adresse des visiteurs
francophones, le pape a ajouté : « J'accueille avec
joie les pèlerins de langue française présents
ce matin. Je salue en particulier le groupe de l'École
normale catholique Blomet, de Paris. Que l'exemple de l'Apôtre
Thomas rende toujours plus forte votre foi en Jésus et qu'il
vous incite à être d'ardents missionnaires de
l'Évangile parmi vos frères ».
ZF06092701
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Etude de l'Université
de Sienne (Italie) publiée par le British Medical Journal
ROME, Vendredi 8 septembre 2006 (ZENIT.org)
« La télévision possède un effet
anesthésiant sur les enfants ». Tel est le résultat
d'une étude réalisée sur 69 enfants âgés
de 7 à 12 ans.
L'enquête, conduite par le
professeur Carlo Bellieni, du Département de Néonatologie
de l'hôpital universitaire de Sienne, et publiée par
le British Medical Journal, montre que dans les cas où
la télévision est utilisée comme un moyen de
distraction, la sensation de douleur diminue de manière
significative.
Le professeur Bellieni se consacre depuis
plusieurs années au thème de la douleur chez les
nouveau-nés et les enfants prématurés. Il a
déduit de ses recherches que dans le cas des enfants
prématurés et des autres enfants, lors du premier mois
de vie, certaines stimulations physiologiques, comme masser l'enfant,
lui parler ou lui mettre du sucre dans la bouche, ont un effet
analgésique.
L'étude du professeur Bellieni
dont les résultats ont été repris par les médias
à travers le monde a été réalisée
sur trois groupes d'enfants entre 7 et 12 ans soumis à un
prélèvement sanguin. Les enfants du premier groupe
n'avaient aucune distraction, ceux du deuxième groupe avait
le réconfort de leur mère, ceux du troisième
groupe avaient devant eux une télévision allumée.
Ce sont les enfants du premier groupe qui ont ressenti la
douleur la plus vive, le deuxième groupe a un peu moins
souffert et le troisième n'a presque rien senti.
Une
donnée intéressante mais qui laisse toutefois un peu
perplexe. Dans un entretien à Zenit, le Dr. Bellieni se dit
préoccupé par le fait que la télévision
soit aussi « totalisante », au point que le spectateur «
ne perçoit même pas la douleur ».
Il
affirme que la télévision peut constituer une aide «
fonctionnelle pour provoquer des réactions anesthésiantes
face à la douleur », mais il insiste sur l'importance
du « soutien des parents ».
Zenit : Pourquoi
cette recherche est-elle importante ?
Dr. Bellieni :
Cette recherche naît de la considération que l'enfant
est une personne à tous les effets. Il n'existe aucun niveau
de développement de l'être humain qui ne puisse être
considéré comme un niveau de personne et qui donc n'ait
le droit d'être traité et soigné correctement.
L'attention au patient-personne génère de
très grands élans dans le progrès scientifique.
Ne pas considérer le nouveau-né ou l'enfant comme une
personne génère en revanche un blocage de n'importe
quel développement de la recherche. Il suffit de penser à
l'idée et aux propositions en faveur de l'euthanasie, qui
naissent comme une réponse à la souffrance. Cette
approche nihiliste conduit à un blocage de la recherche sur
l'étude de la douleur, à un blocage de la recherche
sur la survie de l'enfant.
Celui qui en revanche conserve
une attitude guidée par la charité et n'abandonne pas
face aux défis de la vie, a pu constater que l'enfant peut
être guéri d'une manière qui n'était
même pas imaginable il y a dix ou vingt ans, et que nous
pouvons faire de très grands pas en avant dans le soulagement
de la douleur des nouveau-nés et des enfants.
Zenit
: Pourquoi existe-t-il si peu de médecins au monde
s'intéressant à la souffrance des nouveau-nés
?
Dr. Bellieni : Ils sont effectivement très
peu nombreux, peut-être parce qu'il n'y a pas suffisamment
de retombées, mais surtout parce qu'il est très
facile de ne pas considérer l'enfant comme une personne. Le
nouveau-né en particulier, pleure souvent si bien qu'il est
difficile de reconnaître la douleur ; il ne sait pas s'exprimer
et il est malheureusement facile de lui provoquer des souffrances
sans en saisir les conséquences.
Si un dentiste
faisait une opération douloureuse sans anesthésiant, il
serait dénoncé. On continue parfois encore à
faire des opérations douloureuses à des nouveau-nés
sans anesthésiant. Pour nier que le fœtus éprouve de
la douleur, certains philosophes vont même jusqu'à
nier que les enfants eux-mêmes ressentent la douleur avant un
an. Ces philosophes, qui ont publié des articles dans des
revues importantes, affirment que n'ayant pas encore conscience de
lui-même, l'enfant ne ressent pas la douleur avant l'âge
de 12 mois. Il s'agit d'affirmations très dangereuses car
nier la douleur signifie pouvoir intervenir de n'importe quelle
manière sur l'enfant qui n'est pas encore en mesure de
s'exprimer.
Zenit : Comment êtes-vous parvenu à
mener à bien des recherches de cette ampleur sans disposer de
fonds adéquats ?
Dr. Bellieni : Ceci
signifie que le travail de recherche et l'attention sont
récompensés. Il est vrai qu'il n'existe pas de
fonds pour faire ces recherches mais très souvent, la simple
observation, qui part de l'absence de censure, voit bien plus loin
que la recherche qui bénéficie de fonds importants mais
de peu d'observation.
ZF06090806
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