Malgré la virulence extrême de la grippe espagnole et des bactéries associées – plus de 40 millions de morts en 1918-1919 –, beaucoup de gens ont été sauvés par leur immunité. Une équipe du Tennessee a découvert que celle-ci est encore active chez des survivants de la pandémie, 90 ans après : leur plasma sanguin contient des anticorps actifs contre le virus. Les lignées de lymphocytes b productrices de ces anticorps auraient donc survécu près d'un siècle. Un record de mémoire immunitaire qui pourrait se révéler utile en cas de résurgence du virus de 1918 ou d'une souche semblable. Partant de quelques-unes de ces cellules, les chercheurs ont en effet fabriqué des anticorps monoclonaux capables de protéger des souris infectées.

24/09/08

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