• Des signaux radio envoyés par la sonde spatiale Cassini vers la Terre et passant à travers les anneaux de Saturne ont permis de détecter qu'à l'intérieur de ceux-ci, certaines particules se regroupaient en structures exceptionnellement régulières. Cette structure harmonique provoque la séparation de la fréquence des signaux radio en trois composantes distinctes. Les fréquences observées permettent de distinguer des intervalles réguliers larges de seulement 100 mètres, ce qui représente la plus fine résolution de structure détectée jusqu'ici dans les anneaux.

    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5022  


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  • Comme prévu, l'astéroïde 2007 TU24 s'est approché de la Terre à 08h33 UT le 29 janvier dernier, et s'éloigne désormais de notre planète. A son point le plus proche, l'astéroïde est passé à 554 200 kilomètres, ce qui représente environ 1,4 fois la distance entre la Lune et la Terre.

    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5024  


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  • Long de 4180 km, le fleuve Niger - le plus grand fleuve d'Afrique de l'Ouest - se classe en troisième position parmi les plus longs fleuves africains, après le Nil et le Congo. Il prend sa source dans les hautes terres du sud de la Guinée et traverse ou borde les territoires de cinq pays: Guinée, Mali, Niger, Bénin et Nigeria.

    L'image, prise par Envisat, révèle la structure du bassin hydrologique du bas Niger, au sud du Nigeria, autour de la confluence entre le fleuve Niger (à gauche) et son affluent la Bénoué.

    La rivière Bénoué, principal affluent du Niger avec une longueur de près de 1400 km, se jette dans celui-ci en face de la ville de Lokoja. A partir de ce confluent, le Niger effectue un virage à près de 90° vers le sud et poursuit dans cette direction jusqu'à ce qu'il se jette dans le Golfe de Guinée et l'Océan Atlantique. Avant d'atteindre le golfe, le Niger se déploie en un large delta en forme d'éventail sur plus de 190 km et qui représente plus de 7% du territoire nigérian. Ce delta recèle également l'un des plus riches gisements de pétrole de la planète.

    La ville de Lagos, ancienne capitale du Nigeria, est située à l'ouest du lagon de Lagos qui apparaît ici sous la forme d'un plan d'eau bleu-nuit en forme d'oiseau le long de la côte, à l'ouest du delta. On peut également apercevoir les retenues d'eau des lacs Kainji (la tache verte brillante sur le fleuve Niger sur la gauche de l'image) et Shiroro (la petite tache verdâtre dentelée en vers le centre de l'image), toutes deux envahies par les sédiments sablonneux.

    Cette vue a été acquise par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d'Envisat, le 12 décembre 2007, en mode Pleine Résolution afin de fournir une résolution géométrique au sol de 300 mètres.

    Source et illustration: ESA

    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5025

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  • Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

    Les îles Hawaï et l'Islande sont ordinairement expliquées par la remontée de longs et minces panaches de matière chaude dans le ManteauPartie du globe terrestre située entre la croûte et le noyau, c\'est à dire allant de profondeurs de 5 à 30 km ( croûte) à 2.900 km (noyau). Le manteau, pourtant solide, est animé de courants de convection qui évacuent la chaleur et qui sont responsables des déplacements des plaques.');" onmouseout="killlink()">manteau, perçant la CroûtePortion superficille et rigide du globe et d\'épaisseur variable. La croûte continentale est essentiellement granitique, d\'une épaisseur en moyenne de 35 km, la croûte océanique 10 km. La croûte océanique essentiellemnt basaltique est plus dense (minéraux lourds: olivine, pyroxène) et épaisse de 10...');" onmouseout="killlink()">croûte terrestre. La formation, et surtout la stabilité de ces panaches dans un manteau en convection, ne sont pas aussi bien comprises qu'on le voudrait. Deux géophysiciennes américaines proposent une explication mathématique.

    Une couche de sirop de menthe surmontée par une couche d'huile alimentaire : un chauffage basal fait naître un panache in vitro ! Crédit : CNRS-C. Sabouraud

    ....en étudiant les simulations de Anne Davaille que deux géophysiciennes de l'Université de Chicago ont trouvé une inspiration pour tenter de résoudre un problème de la théorie des panaches. Pour expliquer les îles d'Hawaï, cette théorie stipule que le panache lui-même reste fixe pendant une longue période de temps géologique, tandis que la plaque océanique pacifique se déplace, entraînée par les courants de convection. En fait, il s'agit plutôt d'une série de remontées de panaches de matière chaude qui perceraient alors à plusieurs reprises la plaque pacifique, à différentes époques, donnant lieu ainsi au chapelet des îles Hawaï. ... dans les expériences d'Anne Davaille basées sur deux couches de liquides colorés de différentes densités, censées reproduire des discontinuité physico-chimiques du manteau terrestre, Wendy Zhang et son étudiante Laura Schmidt ont été intriguées par un phénomène noté par la géophysicienne française : la présence de filaments ressemblant à des vrilles et qui restaient remarquablement stables en position pendant des heures dans les liquides animés de mouvements de convection et de mélange.

    Le long de ces filaments, des courants de matière ascendants se forment mais les filaments eux-mêmes semblent causés par la remontée de l'interface entre les deux liquides. Dans une publication, Zhang et Schmidt proposent un modèle mathématique qui reproduit bien les observations de Anne Davaille. Il est donc possible que la remarquable stabilité des points chauds trouve ici une explication....

    http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/geologie-1/d/la-stabilite-des-points-chauds-du-manteau-terrestre-enfin-expliquee_14429/  

     


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