• En finir avec la destruction d'embryons humains

    ROME, Jeudi 22 novembre 2007 (ZENIT.org) – Le président de l'Académie pontificale pour la vie, Mgr Elio Sgreccia, voit un fait « historique » dans la nouvelle découverte sur les cellules souches : il faut donc en finir, dit-il au micro de Radio Vatican, avec la destruction d'embryons humains.

    Comme nous le rapportions dans notre service du 19 novembre 2007, même le chercheur britannique, Ian Wilmut, « père de Dolly », la première brebis clonée, renonce au clonage et se penche sur les cellules souches adultes : un revirement spectaculaire à contre courant des financements européens.

    Il s'est dit décidé à se rallier aux recherches du professeur Shinya Yamanaka, de l'université de Tokyo qui, en août 2006, avait réussi à créer des cellules souches adultes, dites « pluripotentes », à partir de cellules de la peau de souris auxquelles il avait ajouté 4 gènes. Son étude paraîtra le 30 novembre dans le magazine « Cell ».

    « Si cette technique est confirmée, a déclaré Mgr Sgreccia, elle représente une nouveauté que nous pouvons définir comme historique. Maintenant, on n'a plus besoin des embryons, et l'on n'a plus besoin du clonage thérapeutique – soi disant thérapeutique - : une page de polémiques et de dures oppositions se tourne. L'Eglise avait fait cette bataille pour des motifs éthiques, encourageant les chercheurs à progresser sur les cellules souches adultes et déclarant illicite l'immolation de l'embryon. Maintenant, ces chercheurs en sont arrivés là non tant pour des motifs de foi, mais pour le succès de la recherche. Le succès s'est présenté et cela permet aussi de dire qu'entre l'éthique et la science – la vraie – il y a une parenté. L'éthique qui respecte l'homme est aussi utile pour la recherche et cela confirme également qu'il n'est pas vrai que l'Eglise est contraire à la recherche : elle est contraire à la mauvaise recherche, à celle qui nuit à l'homme, et dans ce cas, à l'homme-embryon ».

    Mais les recherches sur l'embryon ont reçu ces dernières années de très lourds financements... et Mgr Sgreccia y voit un « gâchis ».

    Il déplore surtout le nombre des « embryons immolés, des milliards pris dans les caisses de l'Etat et donc des citoyens, et en définitive jetés, alors qu'ils pouvaient servir à la ‘good science', à la bonne science, à la véritable recherche ».

    « Il est vrai que nous disons, ajoutait Mgr Sgreccia : ‘Mais la recherche, lorsqu'elle part, ne sait jamais ce qu'elle va trouver'. C'est vrai, concédait-il, mais il y avait déjà des indices faisant comprendre que par les cellules adultes, on obtenait des résultats et rien sur les cellules embryonnaires. Et je n'arrêtais pas de le prêcher sur tous les tons, sur toutes les places. Espérons maintenant que cela suffise. Mais je ne sais pas si ceux qui ont investi de l'argent, qui ont fait des lois pour favoriser cela seront en mesure de reconnaître l'erreur et revenir en arrière. Au moins, je pense que les chercheurs qui voudront obtenir des résultats, iront les chercher là où ils sont ».

    Déjà, rappelons-le aussi, le 28 juin 2006, nous soulignions que les cellules souches du sang de cordon représentaient une alternative aux cellules souches d'embryons humains pour M. Grégory Katz-Bénichou, professeur et titulaire de la chaire de bioéthique et innovation thérapeutique à l'Ecole supérieure des Sciences économiques et commerciales (ESSEC).


    Le « père » de Dolly renonce au clonage d'embryons

    Le biologiste Ian Wilmut, créateur de la brebis Dolly il y a dix ans, renonce à la technique du clonage embryonnaire qui soulève des problèmes éthiques

    http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2321002&rubId=5547 

     


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  • New great ape fossil - November 14, 2007

    jawbone.jpgA new species of great ape may have been discovered in Kenya. A 10 million year old jawbone and 11 teeth have been recovered from Nakalipithecus nakayamai, which seems to be a new species very close to the last common ancestor of gorillas and humans.

    “Based on this particular discovery, we can comfortably say we are approaching the point at which we can pin down the so-called missing link,” said Frederick Manthi, of the National Museums of Kenya (Reuters, Kenya Broadcasting Corp.). He's right to put the “so-called” there of course; “missing link” is a term best avoided when it comes to the complex branches of human ancestry.

    This discovery also undermines one theory of human evolution...

    Between 12 to 7 million years ago our common ancestor with gorillas, chimps and such like was wandering around. Due to a lack of fossil evidence though we have only theories about where they were wandering. One theory holds apes left Africa and evolved into different species, which then returned to the continent and became the “missing link” between man and ape. Another theory holds that they first appeared in Africa.

    “Now, we have a good candidate in Africa. We do not need to think the common ancestor came back from Eurasia to Africa,” said Yutaka Kunimatsu of Kyoto University's Primate Research Institute (BBC).

    Previously the best candidate for being closest to a common ancestor was Ouranopithecus macedoniensis from Greece. “The new genus resembles Ouranopithecus macedoniensis (9.6–8.7 Ma, Greece) in size and some features but retains less specialized characters, such as less inflated cusps and better-developed cingula on cheek teeth, and it was recovered from a slightly older age (9.9 –9.8 Ma),” report Kunimatsu and colleagues in this week's PNAS (paper).

    Image: fossil jawbone of Nakalipithecus nakayamai / Yutaku Kunimatsu.


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  • http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/51719.htm

    ...les jeunes reines de deux espèces différentes de la fourmi brésilienne Pachycondyla ont l'extraordinaire capacité de se souvenir de l'identité d'autres reines.

    Au sein de ces espèces, les jeunes reines s'associent pour former une nouvelle colonie. Au début, les reines se battent pour établir une hiérarchie de dominance. Une fois qu'elles se connaissent, elles interagissent cependant paisiblement, chacune effectuant une tâche propre: les reines dominantes défendent le nid et s'occupent de la couvée tandis que les subordonnées sortent pour trouver de la nourriture. Le groupe ainsi établi s'opposera à n'importe quelle nouvelle reine cherchant à les rejoindre: elle sera immédiatement reconnue comme étrangère...

    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=4738  

     


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  • Parmi les différentes espèces connues de virus Ebola, l'espèce Zaïre (ZEBOV) reste la plus virulente. A elle seule, elle est en effet responsable de 88 % des décès humains par fièvre hémorragique répertoriés depuis la découverte d'Ebola en 1976. C'est cette même espèce qui est d'ailleurs impliquée dans l'épidémie qui sévit depuis deux mois en République démocratique du Congo (RDC). Malgré les nombreuses données scientifiques recueillies lors des épidémies précédentes, la communauté scientifique internationale n'est toujours pas parvenue à déterminer le cheminement évolutif du virus Ebola et plus particulièrement de l'espèce ZEBOV...

    les souches sauvages du virus Ebola ont la capacité d'échanger du matériel génétique via des phénomènes de recombinaison. Alors que ce processus est aujourd'hui bien connu pour les virus à ARN positif : Le génome des virus à ARN peut être codé dans deux directions différentes. Soit les gènes sont stockés dans la direction 5'- >3' (polarité positive ou +), comme cela est la cas avec l'ARN messager contenu dans nos cellules, soit ils sont stockés dans la direction opposée (polarité négative ou -...

    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=4744


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  • Les montagnes jeunes en zone tropicale, telles l'Himalaya, subissent une érosion intense qui tend à appauvrir l'atmosphère en dioxyde de carbone. À partir d'un bilan géochimique couvrant l'ensemble du bassin de l'Himalaya, depuis la source, les formations himalayennes, jusqu'au lieu de dépôt ultime des sédiments en baie du Bengale (océan Indien), des chercheurs de Nancy et Paris ont pu quantifier ces mécanismes et mieux en appréhender l'efficacité.

    Les taux d'érosion élevés de l'Himalaya provoquent un transport massif de débris organiques entraînés par les grands fleuves puis rapidement enfouis dans l'océan Indien. Ce phénomène stocke du carbone dans un réservoir naturel géologique qu'est un bassin océanique. Publiés dans Nature le 15 novembre (1), ces travaux illustrent le rôle de l'érosion dans le cycle du carbone et la régulation à long terme du climat. Sur des échelles de temps de quelques dizaines de millions d'années, l'érosion des chaînes de montagne contribue ainsi à refroidir le climat....

    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=4749  


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