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1- Le domaine continental et sa dynamique
A5/ Etude d'un indice tectonique de raccourcissement
Manuel p130-131 questions 1+2
Tectoniques : plis, failles inverses, nappes de charriage
A6/ Etude d'un indice pétrographique de raccourcissement
Manuel p132-133 question 1
pétrographiques = minéralogiques : métamorphisme, schistosité, traces de fusion partielle
Bilan / Lithosphère continentale
La croûte continentale affleure dans les régions émergées. L'examen de données géologiques permet à la fois d'expliquer cette situation et de nuancer cette vision rapide. Les mécanismes de formation des montagnes sont complexes. On se limite au cas des reliefs liés à un épaississement crustal dont les indices peuvent être retrouvés sur le terrain et/ou en laboratoire.
La lithosphère est en équilibre (isostasie) sur l'asthénosphère. Les différences d'altitude moyenne entre les continents et les océans s'expliquent par des différences crustales. La croûte continentale, principalement formée de roches voisines du granite, est d'une épaisseur plus grande et d'une densité plus faible que la croûte océanique. L'âge de la croûte océanique n'excède pas 200 Ma, alors que la croûte continentale date par endroit de plus de 4 Ga. Cet âge est déterminé par radiochronologie. Au relief positif qu'est la chaîne de montagnes, répond, en profondeur, une importante racine crustale.
L'épaississement de la croûte résulte d'un raccourcissement et un empilement. On en trouve des indices tectoniques (plis, failles, nappes) et des indices pétrographiques (métamorphisme, traces de fusion partielle). Les résultats conjugués des études tectoniques et minéralogiques permettent de reconstituer un scénario de l'histoire de la chaîne.
Lexique : http://www.ac-nice.fr/svt/sorties/roya/textes/glossaire.html
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