Le prix Nobel de physiologie-médecine 2009 revient cette année à Elizabeth H. Blackburn (Université de Californie, San Francisco, USA), Carol W. Greider (Université Johns Hopkins School of Medicine, Baltimore, USA), Jack W. Szostak (Howard Hughes Medical Institute
; Harvard Medical School; Massachusetts General Hospital Boston, USA) pour "la découverte de la façon dont les chromosomes sont protégés par les télomères (extrémités des chromosomes) et une enzyme appelée la télomérase".
Les trois lauréats se partageront un prix de 980.000 euros qui sera remis à Stockholm le 10 décembre prochain. Ils succèdent ainsi à l’Allemand Harald zur Hausen et aux Français Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier, qui avaient reçu le prix Nobel de médecine 2008.
Les lauréats :
- Née en 1948, à Hobart, Tasmanie (Australie), Elizabeth H. Blackburn a la nationalité australienne et américaine. Après des études à l’Université de Melbourne, elle décroche son doctorat en 1975 à l’Université de Cambridge, et devient chercheur à l’Université de Yale aux Etats-Unis. Depuis 1990, elle est professeur de biologie et physiologie à l’Université de Californie, San Francisco.
- Né en 1961 a San Diego, Caifornie, (USA), Carol W. Greider est citoyenne américaine. Elle a étudié à l’Université de Californie à Santa Barbara et Berkeley, où elle a obtenu son doctorat en 1987 avec Blackburn comme superviseur. Après des recherches au Cold Spring Harbor Laboratory, elle fut nommée professeur au département de biologie moléculaire et génétique à la Johns Hopkins University School of Medicine de Baltimore en 1997.
- Né en 1952 à Londres, (UK), Jack W. Szostak grandit au Canada avant de devenir citoyen américain. Il a étudié à l’Université McGill University de Montreal et à l’Université Cornell Ithaca de New York, où il a reçu son doctorat en 1977. Chercheur à l’Harvard Medical School depuis 1979, il enseigne la génétique au Massachusetts General Hospital de Boston. Il est aussi affilié au Howard Hughes Medical Institute.
- « La structure de la télomérase enfin élucidée » (La Recherche, Novembre 2008)
- « De l’ARN à l’extrémité des chromosomes » (La Recherche, Décembre 2007)
- Le temps ronge les extrémités de nos chromosomes (La Recherche, 1999)
http://www.larecherche.fr/content/actualite-sante/article?id=26477