Rappelons, avec la Fondation Jérôme Lejeune, que la publication des Pr de Paoli et Atala (Institut de médecine régénératrice de l'université Wake Forest, Caroline du Nord) sur l'identification de cellules souches dans le liquide amniotique ouvre de nouvelles pistes de recherche en matière de cellules souches.
L'équipe américaine a mis près de 7 ans à montrer qu'1% des cellules du liquide amniotique sont porteuses d'un récepteur des cellules souches.
Les chercheurs ont appelé ces cellules souches les AFS pour « Amniotic Fluid-derived Stem ». Ils ont réussi à générer in vitro des muscles, de la graisse, des os, des vaisseaux sanguins, des cellules nerveuses et des cellules du foie.
Anthony Atala a déclaré : "notre espoir est que ces cellules offriront une ressource précieuse pour la réparation des tissus, ainsi que pour les organes de synthèse". Laure Collombet, spécialiste Inserm des cellules souches à l'hôpital Paul-Brousse (Villejuif) estime que « les travaux d'Anthony Atala semblent convaincants ». Des stratégies de recueil du liquide amniotique restent à mettre au point.
Dans un entretien au quotidien italien « La Stampa », le cardinal Lozano Barragan s'est réjoui de ce « pas en avant très significatif et éthiquement admissible » constitué par cette découverte « qui ne porte pas atteinte à la vie ». Il a rappelé que l'Eglise « est toujours prête à accueillir les vrais progrès scientifiques, c'est-à-dire ceux qui ne menacent pas ni ne manipulent la vie ».
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