• Le pulsar PSR B1257+12 est né de l'explosion d'une étoile massive. Ce faisant, elle a expulsé quelque 90 pour cent de sa masse, ne laissant qu'un cœur, d'environ 1,4 fois la masse du Soleil et de 20 kilomètres de diamètre. À cette densité, seuls des neutrons constituent l'étoile, celle-ci émettant alors, si elle a conservé un champ magnétique, deux faisceaux d'ondes radio qui balaient l'espace à la façon d'un phare en mer.

    Quand des poussières et du gaz restent autour de l'étoile après son explosion, des planètes peuvent apparaître : on connaît ainsi trois planètes autour de PSR B1257+12.

     

    Pour en savoir plus c: I. Cognard et G. Theureau, "Les pulsars, des astres à planètes ", Dossier Pour la Science n°64, juillet-septembre 2009. 

    © NASA/JPL-Caltech

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  • Le transit de l'exoplanète HD209458 b devant son étoile a permis aux astronomes de déterminer par spectroscopie la composition de son atmosphère. Celle-ci contient notamment de l'hydrogène et du sodium qui rendent les couleurs du « coucher d'étoile » sur cette planète bien différentes de celles d'un coucher de Soleil sur la Terre, comme le montre la simulation ci-dessus (en réalité, il faudrait se déplacer sur la planète pour observer ce spectacle, car les forces de marée ayant synchronisé sa période de révolution et sa période orbitale, le jour est permanent d'un côté, et la nuit continue de l'autre).
    © A. Lecavelier des Etangs, IAP, CNRS-UPMC.


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    Vision d'artiste du système planétaire autour de l'étoile HD10180 © ESO/L. Calcada
    Des astrophysiciens ont découvert cinq à sept planètes évoluant autour d’une étoile similaire à notre Soleil. Il s'agit du système planétaire le plus compact jamais observé.

    Ce fut la révélation de la conférence internationale de l’Observatoire de Haute Provence, le 24 août dernier : des astronomes de l’Université de Genève ont détecté le système planétaire le plus riche à ce jour, composé de cinq à sept planètes (1). Ce système est situé à 127 années-lumière de la terre, dans la constellation australe de l’hydre mâle.

    Ce résultat est le fruit de six ans d’observations réalisées avec le télescope de l’Observatoire européen austral situé à La Silla, au Chili. Grâce à la précision du spectromètre HARPS de faibles variations de distance entre l’étoile HD 10180 et la Terre ont pu être détectées. Celles-ci reflètent un mouvement de va-et-vient, provoqué par l’attraction des planètes qui gravitent autour de l’étoile, et trahi leur présence.

    Cinq planètes ont été identifiées de manière précise. Leurs masses sont comprises entre 13 et 25 fois celle de la Terre. Elles sont toutes réunies dans un rayon de 1,4 fois la distance Terre-Soleil, elles sont donc plus serrées que dans le système solaire. « Vous prenez le système solaire, vous diminuez un peu les masses, et vous compactez le tout », raconte Didier Queloz, un membre de l’équipe.« On a ici un système d’une densité incroyable. »

    Mais la présence de deux autres planètes doit encore être confirmée. La première, probablement la plus petite planète rocheuse (1,4 fois la masse terrestre) découverte hors du système solaire, a un signal trop faible. Didier Queloz constate que « c’est un problème de précision, on est un peu à la limite de ce que l’on peut mesurer. » La seconde, au moins 65 fois plus massive que la terre, n’effectue un tour complet de l’étoile qu’en 2200 jours. Cette longue période a limité le nombre de mesures. La seule solution pour confirmer leur présence est de continuer les mesures pour affiner les résultats.

    La richesse de ce système n’est pas son seul intérêt : il pourrait aussi aider les scientifiques à mieux comprendre le processus de création des planètes. La complexité de sa structure confirmerait l’hypothèse selon laquelle plus une étoile contient d’éléments plus lourds que l‘hélium, plus les planètes qui se forment à proximité seront massives.

    Pierre-Arnaud Guai

    (1) http://www.eso.org/public/france/news/eso1035/


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  • River deltas hint at ancient Martian ocean

    Similar heights of channel mouths suggest they fed into one body of water.

    Reconstruction of the putative Martian ocean that would have  covered one third of the planetA huge ocean may have covered almost one-third of the Martian surface.B.Hynek/University of Colorado

    Planetary geologists in the United States have analysed data that suggest Mars was once home to a huge ocean of water, covering nearly one-third of its surface. Their evidence, a ring of dry river deltas and valleys all at a similar elevation, adds weight to the idea that the red planet once supported an Earth-like water cycle.

    Hints that an ocean once occupied the northern lowlands of ancient Mars first arose in the late 1980s. Scientists examining pictures of the surface claimed to recognize extensive shorelines and vast networks of river valleys and outflow channels feeding in the same direction. Other researchers used thermal physics to imply that such networks could only have been carved by a complete water cycle, fuelled by one or more huge bodies of water.

    “Our research started as kind of a joke.”


    Not all evidence has supported the idea of a Martian ocean, however. In the late 1990s, researchers studying high-resolution images of the proposed shoreline regions could not find any of the erosion and sediment normally associated with an ocean's edge. Nor have they since found the telltale coastal landforms seen on Earth, such as spits and wave-deposited ridges.

    Gaetano Di Achille and Brian Hynek of the University of Colorado in Boulder, whose study could now tip the balance back in favour of an ancient ocean, initially had no interest in the debate. They had been building a database of Martian river deltas and valleys to examine how they might have been eroded by water, but ultimately realized that they had enough data to tackle the bigger picture. "Our research started as kind of a joke," says Di Achille. "We were working on this database of deltas and valleys, and we said: why don't we try to check this ocean hypothesis?"

    Elevation issue

    Di Achille and Hynek analysed the distribution and elevation of 52 deltas and numerous valley networks along Mars's northern lowlands. Of the deltas, 17 were at a very similar elevation and could not be dismissed as being the mouths of smaller tributaries or feeding isolated basins. A further 12 deltas fitted within the error bars of this average surface elevation, totalling 29 deltas, or 55% of those analysed, that seemed to feed the same body of water. The locations of the end points of the valleys also seemed to be consistent with a possible coastline. The research is published online in Nature Geoscience today1.

    Taylor Perron, a geologist at the Massachusetts Institute of Technology in Cambridge, says that the result "strengthens the argument in favour of oceans" but leaves some issues unresolved. He says that there is enough variability in the delta elevations to suggest that there is not just one level coastline, and that it is "hard to explain" why some valleys end at much higher elevations than the proposed ocean. "One possible explanation is a large-scale deformation of the planet, which warped the landscape, transforming what was once a level shoreline into one with more variable elevations," he says.

     

    Di Achille thinks that this explanation doesn't work, because any widespread deformation should see the deltas' elevations sweep up and down in broad waves along the coastline, rather than narrowly scattered about it as they observed. In any case, he says, the variability in delta elevation on Mars is smaller than that found on Earth, and valleys almost always peter out on dry, higher land, so the question is moot.

    Still, there is broad agreement from all sides that Di Achille and Hynek's analysis is not the last word on the existence of an ancient Martian ocean. If it did exist, at some point a dramatic change in climate probably caused it to disappear into the crust, into ice caps and out through the atmosphere. Now, 3.5 billion years later, researchers have the difficult task of finding evidence amid a landscape that has since been blighted by volcanism and cratering.

    Caleb Fassett, a geoscientist at Brown University in Providence, Rhode Island, says that the work will "stimulate new thinking" about past conditions on Mars. But he agrees that, as an indirect study, it needs backup from a more definitive method. "Finding further evidence for an ancient ocean besides the topography of Mars would have major implications," he says.

    http://www.nature.com/news/2010/100613/full/news.2010.293.html

    • References

      1. Di Achille, G. & Hynak, B. M. Nature Geoscience doi:10.1038/NGEO891 (2010).

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  • Big bang, part 2: the second inflation


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