• Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

    Un groupe de chercheurs français et américains a peut-être trouvé un élément pour mieux comprendre l'origine des séismes : une jolie roche verte serait impliquée dans la dynamique des zones de SubductionVient du Latin, “ sub ” signifiant “ dessous ” et “ ducere ”, “ tirer ”. C'est une limite de plaques où les plaques lithosphériques sont en convergence, c'est à dire qu'elles se rapprochent l'une de l'autre, une plaque (généralement océanique) plongeant sous l'autre plaque (océanique ou...');" onmouseout="killlink()">subduction et des SéismeUn séisme ou un tremblement de terre se traduit en surface par des vibrations du sol. Il provient de la fracturation des roches en profondeur. Cette fracturation est due à une grande accumulation d\'énergie qui se libère, en créant ou en faisant rejouer des failles, au moment où le seuil de rupture...');" onmouseout="killlink()">tremblements de terre qui en résultent.

    http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/geologie-1/d/la-serpentinite-une-cle-pour-comprendre-les-seismes_14155/  

     


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  • Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences

    Le mouvement des continents ne serait pas continu à l'échelle des temps géologiques. Ils se seraient arrêtés au moins une fois et les chercheurs sont sûrs qu'ils s'offriront une prochaine pause dans 350 millions d'années, ce qui bousculera le climat.

    http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/geologie-1/d/quand-la-tectonique-fait-greve-la-terre-se-refroidit-moins-vite_14162/  


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  • Régions parmi les plus sismiques du monde, Istamboul et la mer de Marmara risquent de connaître un fort séisme d'ici à trente ans. Mais les sismologues ne désespèrent pas de le prévoir

    A peine arrivé à Istamboul, à quelques encablures de l'aéroport international Atatürk, dans le quartier dit d'Avcilar, on peut encore, avec un œil averti, observer quelques édifices inhabités, fissurés, aux toits affaissés et aux murs à moitié démolis. Ce sont les stigmates des tremblements de terre d'août puis de novembre 1999 qui firent respectivement 27 000 morts et des centaines de milliers de sans-abri, puis 700 morts et 2 000 sinistrés. La magnitude du premier séisme était de 7,4, celle du second 7,2 sur l'échelle ouverte de Richter.

    Depuis ce temps, la recherche en matière de séismes en Turquie, et spécialement dans la région d'Istamboul et en mer de Marmara, s'est intensifiée. Car il y a urgence. « Il faut s'attendre à subir un séisme de forte magnitude d'ici les trente ans à venir », explique d'emblée Gülay Altay, professeur et directrice du département de sismologie de l'Université du Bosphore à Istamboul.

    Cette zone géographique concentre en effet un ensemble impressionnant de failles actives et autres anomalies géologiques. Au cours du XXe siècle, plusieurs tremblements de terre ont ébranlé le pays des sultans et de Mustafa Kemal Atatürk. « La Turquie a connu 122 grands séismes de magnitude comprise entre 6 et 7,9 », poursuit Gülay Altay. Ces tremblements de terre sont dus au mouvement de glissement des plaques de la croûte terrestre.

    Comme un tapis roulant
    « Venant du sud et avançant à la vitesse moyenne de 2,5 cm/an, la plaque Arabie entre en collision avec la Turquie en s'enfonçant sous elle comme un tapis roulant (subduction). Du coup, coincée contre l'Asie, la microplaque Anatolie ne peut dériver que vers l'Occident », explique Mustafa Aktar, professeur francophone de géophysique à l'Université du Bosphore. Cet affrontement gigantesque, impliquant une énergie énorme, s'effectue le long de la faille nord-anatolienne qui balafre l'Anatolie sur plus de 1 000 km et dont les mouvements d'humeur se produisent toujours de l'est vers l'ouest. Côté ouest, la faille traverse le nord de la mer Égée et court jusqu'au golfe de Corinthe.

    Aujourd'hui, on en sait toutefois un peu plus sur cette fameuse faille. Dès 2000, en effet, Français et Turcs ont intensément collaboré. Ainsi lors de la première campagne maritime « Marmara » réalisée par le Suroît, navire océanographique de l'Ifremer, « on a mis au jour un système de failles sous-marines long de 160 km, large d'une vingtaine, et parsemé par trois fossés d'une profondeur de 1 200 m », rappelle Louis Gely, géophysicien à l'Ifremer de Brest-Plouzané. Puis deux autres campagnes menées en 2001 ont, à l'aide de mesures et de carottages, permis de découvrir que le fond de la mer de Marmara est constitué de sédiments dont les couches s'empilent jusqu'à 7 m d'épaisseur.

    Enfin, en 2002, lors de la campagne « Marmarascarps » et grâce au sondeur multifaisceaux du robot sous-marin Victor-6000 de l'Ifremer, les scientifiques ont pu caractériser, à 1 mètre près, la morphologie des escarpements (scarps en anglais) des failles. Résultat : à l'endroit où la faille nord-anatolienne débouche dans la mer de Marmara, non loin du golfe d'Izmit où eut lieu le cruel séisme de novembre 1999, la faille principale se scinde en plusieurs branches, la branche nord étant la plus proche de la mégapole d'Istamboul qui compte 16 millions d'habitants !

    Mystère
    Reste toutefois un mystère, un segment de faille d'environ 70 km de long, qui tracasse fortement sismologues et responsables turcs. « Qu'est-ce que cette région située au beau milieu de la mer de Marmara, une zone apparemment vierge où aucun séisme n'a été enregistré depuis au moins 1766, voire depuis 1509 ? », s'interroge Pierre Henry, géophysicien au Cerege (CNRS-Collège de France) à Aix-en-Provence.

    De nombreuses questions se posent à son sujet. Du coup, plusieurs équipes de scientifiques s'affairent autour de cette « lacune sismique ». Pour mieux observer la faille, comme le font les Américains avec la faille de San Andreas en Californie, les Turcs de l'Université du Bosphore ont posé des capteurs, à 3 km de profondeur, au fond de puits creusés sur deux des petites îles des Princes situées au large d'Istamboul. Et en collaboration avec des sismologues français, allemands, américains et japonais, ils ont entrepris de truffer l'ouest anatolien de capteurs, selon une ligne nord-sud, afin de dresser un profil tomographique du sous-sol.

    Depuis, en octobre 2006, la terre a de nouveau tremblé à Istamboul, engendrant un séisme de magnitude 5,2 à une centaine de kilomètres au sud d'Istamboul. Alors, bon ou mauvais présage ? « D'après les résultats de la campagne Marmarascarps, je pense qu'il y aura une rupture partielle et violente dont la magnitude devrait tourner autour de 7,2-7,3 », explique Rolando Armijo, spécialiste de tectonique à l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP), qui rentre d'une campagne de mesures aux Dardanelles, le détroit qui, au sud, ferme la mer de Marmara.

    Controverses entre spécialistes
    Un avis que partage Ahmet Ercan, professeur de géophysique à l'Université technique d'Istamboul (ITU) et patron de plusieurs sociétés d'ingénierie géophysique. Pour affirmer cela, il se base à la fois sur une fine analyse des anciens séismes (paléosismologie) et sur un calcul selon lequel la rupture d'un segment de faille de 70 km ne peut engendrer un séisme gigantesque. En revanche, cette opinion n'est partagée ni par Xavier Le Pichon, professeur de géophysique au Collège de France, qui dirigea la campagne « Marmara », ni par Celal Sengor, professeur de géologie à l'Université technique d'Istamboul (ITU) qui, eux, prévoient un séisme de magnitude exceptionnelle autour de 8.

    Ces controverses entre spécialistes risquent de durer un certain temps encore. Du coup, un autre moyen de prévoir l'arrivée imminente d'un méga séisme pourrait être l'observation et la mesure d'émissions de fluides depuis la croûte terrestre jusqu'à la surface. Ainsi en 1999, juste après le séisme d'Izmit, a- t-on observé l'émission de bulles de méthane remontant à la surface de la mer de Marmara.

    Cet été, la campagne MarNaut, menée par le navire L'Atalante et le sous-marin Nautile, a permis de confirmer la présence de « bulles de méthane et d'hydrocarbures s'échappant en minces filets par une multitude de petits conduits perçant à travers des sédiments de couleur noire ».

    La question est maintenant de savoir s'il existe une relation, un couplage, disent les scientifiques, entre l'émanation de fluides et la déformation mécanique de la zone de faille au cours du cycle sismique. « Si oui, on pourra peut-être un jour considérer ces remontées de fluides comme un indice précoce de séisme, avance Pierre Henry. Mais on n'en est pas encore là. »


    Denis PEIRON / http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2318854&rubId=5547


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  • Par Jean Etienne, Futura-Sciences

    Une équipe de scientifiques du Collège Impérial de Londres a découvert que la séparation des Îles Britanniques du reste du continent européen avait été provoquée accidentellement il y a plus de 200 000 ans par une gigantesque inondation.

    http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/oceanographie-1/d/en-images-la-mer-du-nord-creusee-par-une-gigantesque-inondation_12446/


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  • Published online: 22 June 2007; | doi:10.1038/news070618-16 / http://www.nature.com/news/2007/070618/full/070618-16.html

    Disappearing lake confuses geologists

    A quake or melting ice could have drained a Chilean lake away.

    Katharine Sanderson



    This giant hole held a lake just months ago.

    © CONAF, Chile's National Forest Service
    A glacial lake in the Andes has disappeared mysteriously, prompting local geologists to head to Bernardo O'Higgins National Park in Patagonia, Chile, to find out what happened.

    The lake, some 20,000 square metres in area, was last seen in March. By May, all that was left was a 30-metre-deep crater and a few pieces of stranded ice that used to float on top of the water. A river running from it had reduced to a trickle, according to the park rangers who first noticed the lake was missing.

    It's not the first time that a lake has disappeared, although it is quite rare for bodies of water to vanish so quickly. In central Russia in May 2005, Lake Beloye disappeared "overnight" according to local reports. People assumed that the water had been sucked into an underground cave or river. Scott Lake, in Florida, disappeared into a sinkhole over the course of a week in June 2006.

    Other lakes are known to be intermittent - existing for a season and then disappearing as water sources dry up, only to re-appear later.

    Shaken and melted



    Many glacial lakes are dammed in by ice - which can melt.

    © CONAF, Chile's National Forest Service
    One explanation for the disappearing Chilean lake is an earthquake that happened in the neighbouring Aysén region in April, which measured 6.2 on the Richter scale. Such an earthquake might open up a crack in the earth or underlying ice, allowing the water to drain away.

    But Stephan Harrison an expert on Patagonian glaciers at Exeter University, Penryn, Cornwall, suspects that melting ice is to blame. "This is probably just a natural process," he says.

    Harrison points out that many glacial lakes are dammed by blocks of ice. "The ice will eventually melt," says Harrison - and that can release a torrent of water called a glacial lake outburst flood (GLOF). Such events are becoming more common, he says, as climate change causes more melting. But the speed at which this Chilean lake drained is unusual, he adds. GLOFs can also be triggered by earthquakes.

    Geologists are now rushing to the site to find out what happened. It is winter in Patagonia, and the site is very remote, so the trip could take up to two weeks. But once there the clues should be easy to spot. If the cause was an earthquake, they will find evidence of it pretty quickly, says John Chilton a hydrogeologist at the British Geological Survey, Wallingford. Seismic records, along with evidence of rock-fall could shore up this theory.

    Equally, if a GLOF is to blame, there will be tell-tale signs of an ice dam being breached, says Harrison.

    The water probably either drained away through the now-empty river, and into the sea, or it could have found its way into another water system nearby, perhaps underground.

    Etrange disparition d'un lac glaciaire au Chili

    Par Jean Etienne, Futura-Sciences

    Située à l'extrémité sud de l'Amérique latine, près de la Terre de Feu, la Patagonie chilienne se caractérise par ses paysages, ses steppes et ses montagnes de granit, et aussi ses glaciers qui se jettent dans des lacs qu'ils recouvrent d'icebergs bleutés. Ces merveilles naturelles attirent aussi de nombreux touristes, à condition de ne pas craindre la marche car cette région reste une des plus sauvages et des plus authentiques de la planète.

     Le lac glaciaire de Témpanos, dans toute sa splendeur passée. Crédit image : Corporation nationale des forêts chiliennes.

    http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/climatologie-1/d/rechauffement-climatique-etrange-disparition-dun-lac-glaciaire-au-chili_12197/  






















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