http://www.larecherche.fr/special/prixlr/laureats_2006.html#transport

Un nouvel agencement des circulations et des lieux pour un urbanisme durable.

Ni compacte ni dispersée, la ville creuse dessine autour d'un grand creux de verdure un chapelet de quartiers mixtes desservis par une boucle de tramway doublée d'une rocade routière. Elle peut croître sans perdre ses atouts en ajoutant de nouvelles boucles. Le chiffrage de ses formes et flux révèle ses qualités : densités contrastées, généreuses et attractives ; proximités favorables à la marche et au vélo ; circulations motorisées des biens et des personnes consommant très peu d'énergie et d'espace... La ville creuse peut se voir comme la composante matérielle d'une ville "durable". Nuls verrous techniques ou économiques. Sa faisabilité suppose une gestion cohérente et globale des sols, que pourraient induire l'outil fiscal et la conception sobre des infrastructures qui les valorisent.

L'irruption de l'Effet de serre dans les programmes de seconde est récente. Dans un manuel (Nathan 1993), le chapitre « La terre, planète du système solaire », faisait allusion au climat dans ses relations avec la vie sur notre planète. Il s'agissait d'un chapitre sur 6, soit 17% de l'ensemble. En 2000, le même thème couvre 1/3 du programme officiel. Sous le titre « La terre et son environnement », le manuel de l'éditeur Didier, le traite en 4 chapitres sur dix ; et près de 45% de l'ouvrage. La photosynthèse, et les éléments d'agronomie ont disparu.
L'effet de serre, de nécessaire qu'il est pour rendre la terre habitable, a été diabolisé pour affirmer n'être plus qu'un danger inéluctable et à court terme à cause de l'influence catastrophique de l'homme par ses rejets de gaz, en particulier le CO2. Je dis bien affirmer car rien n'est démontré. Les nombreux graphiques présentés sont complètement confus. En les analysant bien, on peut interpréter à l'inverse de l'injonction du programme, les variations principales et grossièrement parallèles de températures moyennes et de [CO2], au cours d'une glaciation. En effet, tous les climatologues sont d'accord, les grosses variations de Température sont dues aux cycles cosmologiques de rotation et d'inclinaison de la terre. Or, si la température varie à cause de la position de la terre et que [CO2] varie parallèlement, sa variation ne peut être que la conséquence et non la cause des réchauffements ou glaciations. Le seul argument présenté dans cette leçon pour justifier le prétendu effet de serre des gaz d'origine humaine est donc sans valeur. Ceci ne résout pas complètement la question de l'effet de serre, bien sûr, mais c'est le seul argument présenté, et il est manifestement faux.
Autre exemple : La question des Nitrates dans les eaux de rivière et de consommation. Ils sont présentés comme des poisons dangereux pour la santé humaine. Divers textes médiatiques reproduits dans les manuels de 1ère, affirment que la méthémoglobinémie, maladie bleue des nouveaux-nés sans malformation cardiaque, est due à la consommation de légumes et d'eau contenant des nitrates qui se transformeraient en nitrites dans le corps des bébés. C'est une contrevérité totale, reconnue par les experts, parfaitement démontée par le médecin nutritionniste Apfelbaum, dans « Risques et peurs alimentaires » 1998. Cette maladie est due, dans tous les cas, à un développement bactérien par manque d'hygiène dans la préparation des aliments.
Perpétuer ce mensonge à l'école conduit à faire accepter au citoyen la consommation d'eau en bouteille et à garantir l'eau du robinet par la coûteuse protection de captages lointains, en laissant le reste des rivières au combat économique et politique, qui conduit inéluctablement aux marées vertes en Bretagne, car il faut bien élever quelque part les porcs à des prix européens compétitifs.

http://librepenseefrance.ouvaton.org/medias/france_culture/fc_05_2003.htm