• Dieu et la science © Laudator
    Comment la science moderne s'est-elle détachée de l'idée de Dieu ? Pourquoi la religion est-elle inutile pour expliquer l'Univers ? Notre dossier de Une du numéro de décembre fait le point sur l'évolution des rapports entre croire et savoir.

    Le dernier livre du physicien Stephen Hawking, pourtant ardu, a fait la une des médias généralistes en septembre dernier. La raison : revenant sur ses déclarations antérieures, il y affirme que Dieu n'est pas nécessaire à l'apparition de l'Univers. Il faut reconnaître qu'il n'est pas le seul à pratiquer le mélange des genres aujourd'hui encore. Fréquemment, des religieux de toutes confessions prétendent nous dire ce qu'il faudrait penser sur des questions scientifiques, notamment sur les origines de la vie ou de l'Univers. Pour ces raisons, il nous a semblé nécessaire de demander à une philosophe, un physicien et une historienne des sciences de nous expliquer pourquoi la science moderne s'est, depuis plusieurs siècles, construite en se séparant totalement de la religion. Et pourquoi il ne faut pas revenir en arrière.

    http://www.larecherche.fr/content/actualite-astres/article?id=28824#commentaires


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  • L'Académie de sciences, quai Conti à Paris par Pierre Numérique, Flickr
    Très prudente sur ses conclusions quant au réchauffement climatique, l’Académie des sciences a néanmoins mis à mal les thèses du géochimiste Claude Allègre.

    À demi-mots, l’Académie des sciences a officiellement réfuté les thèses de Claude Allègre sur le réchauffement climatique dans un rapport publié jeudi 28 octobre. Le fascicule de 20 pages présente la synthèse des discussions à huis clos du 20 septembre dernier entre scientifiques de différentes spécialités, à la demande de la ministre de la recherche Valérie Pécresse.

    Bien que les académiciens s’en défendent, les conclusions ressemblent à s’y méprendre à celles du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). « Oui, le réchauffement climatique existe, oui, le niveau des océans augmente, et oui, le volume des glaces polaires diminue », a conclu Jean Salençon, Président de l’Académie des sciences, avant d’ajouter que « ces phénomènes sont dus à l’activité humaine, responsable d’une augmentation de la concentration du dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère ». 

    Concernant l’activité solaire, que le géophysicien Vincent Courtillot considère comme responsable des modifications climatiques, le rapport précise « [qu’]elle ne peut être dominante dans le réchauffement observé », en rappelant toutefois que « les mécanismes [...] de l’activité solaire ne sont pas encore bien compris ». 

    Si l’Académie s’oppose au discours de l’ex-ministre de l’Education nationale, elle n’oublie cependant pas de rappeler les incertitudes liées aux sciences du climat. Et Jean Salençon d’ajouter : « C’est bien de constater les incertitudes, c’est mieux de les réduire. Voilà pourquoi nous faisons des propositions de sujets de recherche sur ces sources d’incertitudes comme la modélisation des nuages, l’évolution des glaces ou encore le couplage océan-atmosphère ». C’est peut-être cette concession qui a finalement décidé Claude Allègre à valider ce rapport, comme tous les académiciens ayant pris part à ce débat.

    Fabien Goubet

    http://www.larecherche.fr/content/actualite-terre/article?id=28656

    Sur ce thème La Recherchea publié :

    L'inconstante activité de notre étoile

    Polémique sur les rayons cosmiques

    L'atmosphère sous ultraviolets

    Un entretien avec Naomi Oreskes, professeure d'histoire des sciences


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  • Drastic Measures: 8 Wild Ways to Combat Invasive Species

    Employing everything from love potion to meat-eating ants, scientists try to stem the influx of new invasive species with some "creative" ideas

    By Cassandra Willyard   

    http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=wild-ways-to-combat-invasive-species


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  • PROSPECTIVE | 19.03.2009 | 17h00

     

    La question stratégique des eaux transfrontalières fait partie des principaux thèmes abordés au 5e Forum mondial de l’eau

    Plus de 20000 personnes doivent se rendre du 16 au 22 mars à Istanbul, où se tient le 5e Forum mondial de l’eau. Scientifiques, ministres, institutions et entreprises s’interrogeront sur les défis posés par la gestion de l’eau, soumise à l’influence du changement climatique et de la pression démographique. L’objectif de cette réunion est, entre autres, de faire avancer le débat sur la problématique de la coopération transfrontalière.

    L’eau se déplace en effet sans respecter les frontières. D’où l’apparition de tensions dans les régions soumises à des pénuries d’eau conjoncturelles ou structurelles. Convoité depuis plusieurs années par Israël, la Syrie, le Liban et la Jordanie, le fleuve Jourdain est source de conflits. Non loin de là, la Turquie, la Syrie et l’Irak se disputent le partage des eaux du Tigre et de l’Euphrate. Certains observateurs expliquent le conflit au Darfour en partie par le manque d’eau. Chine, États-Unis…, la liste est longue. Dans ce contexte, les guerres de l’eau sont-elles inéluctables ?

    «Je n’y crois pas», a estimé dans nos colonnes Bernard Barraqué, économiste et directeur de recherche CNRS au Centre international sur l’environnement et le développement. Dans notre numéro spécial consacré à l’eau de l’été 2008, il a expliqué que l’on se bat avec l’eau, mais pas pour l’eau, en précisant que « l’Histoire nous montre qu’on arrive souvent à un partage pacifique de la ressource en eau ».

    Jean-Marie Fritsch, hydrologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), précise dans ce même numéro que « la crise de l’eau relève moins de la disponibilité de la ressource que de la manière de l’utiliser ». D’un point de vie agronomique, une approche serait de réduire notre consommation de viande, grande consommatrice d’eau. Ou de faire pousser davantage de céréales : avec l’appui de la génétique, des sélectionneurs tentent de mettre au point des cultures adaptées aux conditions climatiques extrêmes.

    Il s’agirait aussi d’améliorer la performance des systèmes irrigués, ou encore d’accroître l’utilisation des eaux recyclées. L’exploitation de ressources fossiles est également envisagée. Quant aux technologies, elles permettent déjà de dessaler l’eau de mer. Des supers aqueducs, capables d’acheminer l’eau sur des milliers de kilomètres sont aussi en cours de réalisation.

    Reste que ces tensions frontalières devraient accroître le mouvement vers une marchandisation accrue de la ressource. Si la majeure partie de l’eau nécessaire à l’être humain est aujourd’hui destinée à l’agriculture, exporter des aliments revient à exporter virtuellement de l’eau. Autant dire que le problème de l’eau est un défi pour les gouvernements et les institutions internationales. Défi régional, comme le sont les sécheresses, mais aussi mondial, comme l’est le marché.

     

    Cédric Duval

    http://www.larecherche.fr/content/actualite/article?id=25068


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  • Source : Destination Santé

    Une étude démarrée il y a douze ans dans neuf grandes villes françaises vient de fournir une réponse à laquelle on s'attendait : oui, la pollution urbaine augmente les risques d'hospitalisation et de décès « à court terme ». C'est la première fois qu'une étude nationale est publiée en France.

    La pollution augmente-t-elle les risques d'hospitalisation et de décès ? Pour répondre à cette question, l'InVSInstitut de veille sanitaire : créé en juillet 1998, il succède au Réseau national de santé publique (RNSP), avec pour mission de surveiller en permanence l\'état de santé de la population et son évolution. Il est chargé, en particulier, de détecter toute menace pour la santé publique et d\'en...');" onmouseout="killlink()">Institut de Veille sanitaire (InVS) a lancé dès 1997 un Programme de surveillance AirMélange de gaz contenant 78% d\'azote, 21% d\'oxygène, environ 1% d\'argon et des traces de néon, de krypton, de xénon et d\'hélium.');" onmouseout="killlink()">air et santé dans neuf agglomérations, dont Paris. Cette couverture quasi-nationale est une première. Les résultats viennent d'être publiés dans le Bulletin épidémiologique Hebdomadaire (BEH).
    Les auteurs se sont intéressés à trois indicateurs de pollution : le dioxyde d'azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) et l'OzoneGaz contenant trois atomes d\'oxygène dans chaque molécule. Présent dans la haute atmosphère, il protège la Terre de la majorité du rayonnement ultraviolet du soleil.');" onmouseout="killlink()">ozone (O3). Leurs niveaux respectifs ont été régulièrement relevés entre 2000 et 2004. Les résultats ont ensuite été comparés aux registres de mortalité de neuf villes : Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse.

    Lien de cause à effet

    Il en ressort que plus les taux de pollution sont élevés, plus les risques d'hospitalisation et de mortalité « à court terme » sont importants. « Le risque de décès toutes causes ou pour causes cardiovasculaire et cardiaque est significativement associé à l'ensemble des indicateurs de pollution étudiés » concluent en effet les rédacteurs du BEH.

    Même si cette relation de cause à effet entre pollution et mortalité est prouvée depuis bien longtemps, c'est en revanche la première fois que la France publie des résultats d'envergure nationale.

    La pollution urbaine n'est pas sans conséquence sur la santé... © Jérôme Romanens/Fotolia
    La pollution urbaine n'est pas sans conséquence sur la santé... © Jérôme Romanens/Fotolia
    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/pollution-et-mortalite-un-lien-prouve-a-lechelle-de-la-france-entiere_18165/#xtor=RSS-8

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