• http://www.nature.com/news/2007/070219/full/070219-11.html

    Chimpanzees can hunt with spears, say researchers who have seen wild chimps in the grasslands of Senegal. The innovative apes fashion weapons from sticks to kill bushbabies.

    The discovery was made in chimps living in savannah dotted with trees. This is similar to the habitat in which humans are thought to have evolved, meaning that the chimp's behaviour may shed light on our ancestors' early hunting strategies.

    Although chimps are known to use tools to get food - most notably using sticks to 'fish' for termites - the use of weapons to kill prey was thought to be uniquely human.

    The spear-fashioning behaviour was seen in a group of chimps (Pan troglodytes) living at Fongoli, Senegal. "I was amazed every time I saw it," says Jill Pruetz of Iowa State University, Ames, who made the discovery with her colleague Paco Bertolani of the University of Cambridge, UK.



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  • Une divergence temporelle plus récente qu'on ne le pensait ?

    Certains paléontologues estiment que Toumaï, un fossile vieux de 6,5 millions d'années retrouvé au Tchad, est le plus ancien membre de la lignée ayant débouché sur l'Homme moderne, et pensent que la divergence entre l'Homme et le chimpanzé remonte à cette époque.

    Pour l'équipe du généticien David Reich, qui expose aujourd'hui ses travaux dans la revue Nature, cette séparation serait plus récente, puisqu'elle se serait produite entre 5,4 et 6,3 millions d'années.

    Avant d'aboutir à ce résultat, les chercheurs ont comparé une nouvelle fois les codes génétiques d'humains, de chimpanzés, de gorilles et d'autres primates, et ont déterminé leurs différences. A partir du taux de mutations, ils ont estimé combien de temps l'accumulation des mutations avait dû demander. Il ressort de cette étude que des millions d'années de divergence génétique auraient mené à une première spéciation il y aurait de cela 6,3 millions d'années. Mais il apparaît surtout que certaines parties du génome se seraient différenciées bien plus récemment que d'autres, et notamment le chromosome X, dont la dernière modification ne daterait que de 5,4 millions d'années.

    Une possible hybridation...

    Aux yeux de David Reich, cela signifie qu'après une première séparation, intervenue il y a de cela 6,3 millions d'années, les premiers ancêtres de l'Homme auraient pu côtoyer les ancêtres du chimpanzé, voire même se reproduire avec eux pour engendrer des espèces hybrides ! Des reproductions justement rendues possibles par la similarité du chromosome X qui, selon Reich, compte de nombreux gènes régissant la fertilité.

    Pour Nick Patterson, du Broad Institute, cette explication n'a pas encore valeur de vérité absolue, mais elle permet de combler le fossé qui demeure dans le processus de spéciation. Mais, le moins que l'on puisse dire, c'est que cette explication creuse encore le fossé entre généticiens et paléontologues, et que cet article paru dans Nature va relancer le débat !

     

    Certaines parties du génome se seraient différenciées bien plus récemment que d'autres et notamment le chromosome X, dont le dernier changement ne daterait que de 5,4 millions d'années

    http://www.futura-sciences.com/news-ancetres-homme-chimpanze-sont-ils-accouples_8941.php


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  • Une équipe de chercheurs pensent avoir découvert un gène responsable de l'évolution rapide du cerveau humain (en haut) par rapport à celle du chimpanzé (en bas) (Crédits : Todd Preuss/Yerkes Primate Research Center)

    En comparant des séquences ADN de l'homme, du chimpanzé, de la souris et du rat, des chercheurs pensent avoir découvert un gène à l'évolution rapide, responsable des différences de développement du cortex intervenues entre la lignée humaine et celle de leurs proches cousins.
    Derrière le nom HARF1 se cache peut-être la clé de l'évolution du cerveau humain. C'est du moins ce que suggère une équipe de chercheurs dans l'édition du 17 août de la revue Nature.

    La biostatisticienne Katherine Pollard (université de Californie) et ses collègues ont commencé leur étude par le développement d'un logiciel destiné à rechercher les grands changements intervenus dans le code génétique humain, consécutivement à la séparation entre notre lignée et celle des chimpanzés. A l'aide de ce programme, ils ont pu localiser 49 sections d'ADN qui sont restées stables chez le chimpanzé, la souris et le rat, mais qui ont subi d'importantes modifications chez l'homme au cours des derniers millions d'années.

    Parmi ces portions d'ADN baptisées HAR (human accelerated region), le code génétique du HAR1 compte 118 lettres, dont deux seulement diffèrent entre le poulet et le chimpanzé. Par contre, les chercheurs ont remarqué que, depuis que les lignées de l'homme et du chimpanzé se sont différenciées, il y a 5 à 7 millions d'années de cela, 18 lettres ont changé dans le génome humain.

    Des études complémentaires menées par Sofie Salama (UC Santa Cruz) ont ensuite montré que HAR1 contient les gènes HAR1F et HAR1R, qui ne codent pas des protéines mais produisent de l'ARN aux fonctions spécifiques. En effet, si l'on attribue souvent à l'ARN le simple rôle d'intermédiaire entre protéines et ADN, des scientifiques ont constaté que certains types d'ARN non-codant ont des effets directs, notamment celui de régulation d'autres gènes.

    Des chercheurs de l'UC Santa Cruz et des universités de Bruxelles et de Claude Bernard, à Lyon, se sont penchés tout particulièrement sur HAR1F. Ils ont découvert qu'il s'exprime entre le second et le cinquième mois du développement embryonnaire et joue un rôle important dans le développement du cerveau. Ils suggèrent dans la revue Nature que HAR1F aide à contrôler la production de la reeline, une protéine impliquée dans l'organisation des différentes couches du cortex cérébral.

    Les scientifiques ayant participé à ces travaux pensent que l'évolution du gène HAR1F pourrait expliquer en partie le rapide développement du cerveau humain par rapport à celui du chimpanzé.

     

     

    http://www.futura-sciences.com/news-ce-gene-fait-galoper-cerveau-humain_9496.php

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  • Proconsul a été nommé ainsi par dérision en référence à un chimpanzé, lui-même baptisé Consul, qui faisait alors l'attraction du Zoo de Londres en pédalant sur un vélo et en fumant la pipe.

    Dryopithecus fontani, provient de Saint-Gaudens, en France (où il a été trouvé en 1856, trois ans avant la publication de l'Origine des espèces de Charles Darwin).

     

    Sivapithecus (entre ~ -8 et -13 Ma) ... Sivapithecus dans des gisements du Pakistan indique par ailleurs que cet animal vivait dans des forêts soumises à un climat de mousson saisonnier, similaires à celles du sud-est de la Chine actuelle.

    ...Ramapithecus. Ce nom a disparu depuis que les paléontologues s'accordent pour ne voir dans les fossiles de Sivapithecus et Ramapithecus qu'un même genre. Les différents fossiles pourraient ne représenter que les formes respectivement mâle et femelle d'une même espèce qui présentait un fort dimorphisme sexuel

    ...un autre Hominoïde fossile beaucoup plus récent, Gigantopithecus. Cet animal a été trouvé dans des terrains chinois datant de 1 Ma à 500000 ans [10], et a donc pu y rencontrer les Homo erectus qui peuplaient alors cette même région ... sa mâchoire est déjà deux fois plus haute que celle d'un gorille actuel4 . Aujourd'hui, son existence alimente encore la rumeur de la réalité du yéti

    http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosciences/Histoire/Evolution/Articles/pierolapithecus.html


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  •  Squelette Pierolapithecus catalaunicusLes restes sont attibués à un mâle, d'un poids estimé à 35 kg.

    http://www.hominides.com/html/ancetres/ancetres-pierolapithecus-catalaunicus.html

    découvert à proximité de Barcelone, et l'équipe qui l'a découvert lui a attribué un nouveau nom de genre, Pierolapithecus, du nom d'un village proche, et un nouveau nom d'espèce, Pierolapithecus catalaunicus.
    Sur la base de la faune associée du même site, l'âge attribué au fossile serait de 12,5 à 13 Ma.


    squelette partiel, comprenant 83 "os ou fragments identifiables", en particulier la face avec presque toutes les dents, très utiles pour le paléontologue, de la mâchoire supérieure mais aussi de nombreux fragments du squelette post-crânien, dont des vertèbres, des éléments du pelvis, des carpes et métacarpes, un radius et des côtes.

    l'étude des vertèbres mises au jour a ainsi permis aux chercheurs de proposer pour cet animal un poids qu'ils estiment à 32 kg environ.

    d'après la morphologie de sa main, il n'avait que de faibles capacités, voire pas la capacité du tout, de se mouvoir en se suspendant aux branches. Selon eux, cela signifierait que les capacités à grimper verticalement et à se suspendre, qui sont "les deux composants de base de la locomotion des Hominoïdes actuels", seraient apparues indépendamment et que "les adaptations à une locomotion par suspension sous les branches pourraient avoir évolué indépendamment et plusieurs fois" au cours de l'histoire des singes sans queue.

    http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosciences/Histoire/Evolution/Articles/pierolapithecus.html


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