• Neuf ans après un référendum qui avait rejeté de justesse l'IVG, les Portugais retournent aux urnes dimanche 11 février. Le résultat s'annonce incertain. Les partisans du «non» ont tenté de développer une campagne «citoyenne» face à des partisans du «oui» soutenus par le gouvernement
    http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2294437&rubId=1094&IdTis=XTC-ANE-GRCWR-DD-D4YNL-LMK

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  • AUJOURD'HUI âgé de 82 ans, le biologiste britannique Robert Edwards doit sa célébrité internationale au fait d'avoir été le premier homme à obtenir des embryons humains par fécondation in vitro. Avec le docteur Patrick Streptoe, il a été à l'origine de la naissance, en 1978, de Louise Brown, premier « bébé éprouvette » au monde. Il n'a, depuis, jamais cessé d'exercer des responsabilités dans la communauté scientifique et dirige, avec le gynécologue obstétricien Jean Cohen, la revue Reproductive Bio Medicine On line. Grâce à ses travaux, 3 millions d'enfants sont nés à travers le monde par procréation médicalement assistée.

    extrait de l'article publié le 01 Février 2007
    Par Jean-Yves Nau
    Source : LE MONDE
    Taille de l'article : 604 mots
     

    http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=975019  


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  • Didier Sicard, président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) et ancien chef du service de médecine interne à l'hôpital Cochin (Paris), accorde une interview au journal Le Monde au sujet de la généralisation du dépistage prénatal (DPN). Il s'inquiète de la systématisation du dépistage, de la prédominance de la « pensée unique » dans ce domaine et du fait que le dépistage soit considéré comme un « acquis » sur lequel il serait impossible de revenir.

    En théorie, le dépistage n'est qu'une proposition, en pratique, il est devenu « quasi obligatoire ». Très peu de grossesses ne sont pas concernées par le dépistage de la trisomie 21. Les parents qui souhaitent garder leur enfant malgré tout, sont dès lors exposés au regard d'une société qui considère la naissance de ces enfants comme « non souhaitée, non souhaitable ». Notre société doit-elle ainsi orienter le choix des parents ? Le cruel regard porté sur ces parents et ces enfants par la communauté ne bâillonne-t-il pas leur liberté individuelle ? « Comment défendre un droit à l'inexistence ? », s'interroge encore Didier Sicard, alors que le dépistage réduit purement et simplement la personne à une « caractéristique ».

    La technique du dépistage non seulement devient plus performante, mais aussi s'étend à de nouvelles affections génétiques. Mozart, atteint de la maladie de Gilles de Tourette ou encore Einstein avec un cerveau hypertrophié seraient dès aujourd'hui déclarés « indignes de vivre ». Et certains voudraient élargir le dépistage à la maladie de Marfan, dont Lincoln et Mendelssohn souffraient...

    Démarche d'autant plus perverse que la recherche avance sans que soit posée la question de son sens : « il n'y a pas de vraie pensée mais la recherche constante d'une optimisation », dénonce Didier Sicard. D'ailleurs, il est bien impossible de débattre ou d'émettre un avis critique sur ces questions, sans être immédiatement traité d' « irresponsable » par ceux là même qui affirment agir au nom du « bien public » en traquant les personnes porteuses d'une anomalie identifiable et dépistable.

    Ainsi, « la France construit pas à pas une politique de santé qui flirte de plus en plus avec l'eugénisme. (...) Nous ne sommes pas très loin des impasses dans lesquelles on a commencé à s'engager à la fin du XIXème siècle pour faire dire à la science qui pouvait vivre et qui ne devait pas vivre ». A plusieurs reprises, Didier Sicard souligne que le DPN ne vise pas au traitement mais à la suppression, qu'il « renvoie à une perspective terrifiante : l'éradication ». « Je le répète, dans la très grande majorité des cas, le dépistage n'est pas destiné à traiter mais bien à supprimer. »

    Cette logique d' « éradication sociale », qui confine à l' « idéologie », est d'ailleurs plus présente en France que dans les autres pays. D'abord parce que le dépistage est perçu comme un « progrès des acquis scientifiques, des Lumières, de la Raison ». Ensuite, parce que cette pratique est très largement accessible. Enfin, parce que la France ne mène pas de politique d'accueil des personnes handicapées.

    D'après Didier Sicard, la France ne conduirait pas une telle politique de dépistage si elle « avait été confrontée, à l'occasion d'un régime nazi, à des pratiques eugénistes similaires ». « L'histoire a amplement montré où pouvaient conduire les entreprises d'exclusion des groupes humains de la cité sur des critères culturels, biologiques, ethniques ».

    Cette politique de dépistage résulte de l'influence de la science sur la politique à qui elle fournit une « caution » : « il y a toujours un moment où la politique prend la science au mot pour transformer la société au motif que la « science dit le vrai » ». « Nous donnons sans arrêt, avec une extraordinaire naïveté, une caution scientifique à ce qui nous dérange », ajoute-t-il. Et de conclure : « la confusion n'a jamais été aussi grande entre transparence et vérité ».

    Sources :

    Le Monde (Michel Alberganti, Jean-Yves Nau) 05/02/07 http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=975663

    Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).

    ZF07020510, ROME, Lundi 5 février 2007 (ZENIT.org) –


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  • photos : pancréas de souris nourrie sans ogm / avec ogm (points = enzymes digestives)

    exp°/ 150 souris nourries aux OGM Monsanto // 150 souris témoins -> modifications dans foie, pancréas, testicules

    exp°/ rats -> modifications reins, foie, sang, albumines & globulines

    http://video.google.fr/videoplay?docid=-8996055986353195886%20

    diffusé le 15 novembre 2005 sur Canal+ sous le titre de : LES OGM SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTE ?

    repéré comme hoax : http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax.php?idArticle=54669  

     

     


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  • Chaque année, 66 000 personnes meurent de maladies liées au tabac et 5 000 décèdent à cause du tabagisme passif. Ces chiffres montrent qu'il est encore nécessaire de se mobiliser pour lutter contre ce fléau.
    Les établissements d'enseignement et de formation, de par leur vocation, se doivent d'être des lieux d'exemplarité, de prévention et d'éducation à la santé. En première ligne dans la lutte contre le tabagisme, ils deviendront entièrement non-fumeurs à compter du 1er février 2007. Cette mesure concerne l'intérieur des bâtiments et les espaces non couverts ; elle s'applique aux personnels comme aux élèves mineurs ou majeurs.
    Ainsi, il sera totalement interdit de fumer dans l'enceinte des écoles, collèges, lycées publics et privés, et centres de formation d'apprentis. La règle s'applique à tout lieu à usage collectif, notamment l'internat, la cour de récréation, la salle de réunion, les salles réservées aux personnels, la cafétéria, ou encore les couloirs... Quant aux emplacements réservés aux fumeurs, ils sont totalement prohibés au sein des établissements.
    Pour accompagner cette nouvelle mesure, des affiches signalant l'interdiction seront prochainement apposées dans les établissements scolaires.
    La prévention du tabagisme est un enjeu de santé publique qui vise à offrir un cadre de travail sain aux élèves et aux personnels, et à protéger la santé des fumeurs et les non-fumeurs du tabagisme passif.

    http://www.education.gouv.fr/cid1116/prevention-des-conduites-addictives.html

    http://www.tabac.gouv.fr/rubrique.php?id_rubrique=29  


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