• * point noir : vibrisse des rangées horizontales A, B, C, D et E
    * point rouge : vibrisses alpha, bêta, gamma et delta

    a : coupe tangentielle du museau du rat : on y voit les 5 rangées horizontales de follicules pileux (ronds)ainsi que la moustache au centre de chaque follicule(point noir).
    b : photo d'une coupe parallèle à la surface corticale de la zone IV , au niveau de la zone de la face
    c : schéma interprétatif de la photo de la coupe de la surface corticale de la zone IV

     organisation d'un tonneau au niveau du cortexd'après White et Peters

    Un tonneau est constitué par un "mur" dense en corps cellulaires (1000 à 2600) et un centre riche en afférences issues du thalamus.
    Zone A du schéma : les corps cellulaires sont mis en évidence par la coloration de Nissl.
    On observe la grande densité de corps cellulaires étoilés dans la couche 4 du cortex S1, particulièrement au niveau des tonneaux.
    Zone B du schéma : montre une fibre afférente issu du thalamus présentant une arborisation dendritique terminale prédominante au centre du tonneau mais envoyant aussi des collatérales vers la limite entre la couche 5b et la couche 6 ainsi que vers la couche 3.
    Zone C du schéma : montre quelques corps cellulaires dont les dendrites s'étendent vers les tonneaux voisins. Quelques corps cellulaires sont localisés entre les tonneaux.
    Zone D du schéma : les dendrites apicales des neurones dont le corps cellulaires se trouvent dans la couche 5 et les axones des neurones des couches supérieures traversent les tonneaux préférentiellement au niveau du "mur" ou entre les tonneaux.

    http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/plasticite/html/vibrisses.htm

      la souris H/H possède 2 vibrisses supplémentaires représentées par 2 tonneaux supplémentaires sur les rangées A et B (tonneaux A5 et B5). La souris M/M possède 2 vibrisses supplémentaires sur les rangées A et B (A5 et B5) ainsi que 2 rangées supplémentaires (A' et C'). http://www.inrp.fr/Acces/biotic/neuro/plasticite/html/relgen.htm


    2 commentaires
  • concernant les relations entre physique et biologie, les biologistes utilisent des formes particulières et nombreuses des lois classiques de la physique et qu'il serait souvent bon et plus simple de revenir à quelques lois de base (cf Rieutort qui utilise deux équations analogues de la capacitance sans le dire ou une équation compliquée de la diffusion sans donner la loi très générale de Fick ...)

    concernant la conductance (inverse de la résistance) et la capacitance (équivalent de la capacité d'un condensateur) il est plus simple de revenir aux lois de l'électricité qui sont en plus exactement analogues à celles qui s'emploient pour la mécanique des fluides (circulation sanguine, déplacement de masses d'air, flux de matière, écoulement d'un glacier....)

    la loi d'Ohm U = Ri ou i = Ug avec g la conductance ...

    a exactement son analogue en mécanique des fluides : E = R Q avec E la charge (en fait une pression) correspondant à une énergie et Q le débit

    De même pour la capacité C qui donne une relation électrique q = CU avec q la charge et U la tension

    De la même façon on a une relation pour les fluides avec Q le débit et on a ∆Q = C ∆P /∆t

    Ce qui signifie que le circuit hydraulique « absorbe » une partie du débit puisque c'est cela une capacité : c'est se charger d'une partie du courant

    lois de Fick
    La première est une loi expérimentale qui met en relation directe le flux et le gradient : le flux de diffusion est proportionnel au gradient de concentration, la diffusion de part et d'autre d'une surface est proportionnelle à la
    différence de concentration entre les deux faces de la surface. Elle
    explique que le maintien d'un gradient de concentration favorise la
    diffusion. Si les échanges mesurés sont supérieurs à ceux prévus par
    cette loi ; il y a transport actif ou facilité de part et d'autre de la
    surface.

    La diffusibilité exprime simplement la faculté de diffuser et est lièe au coefficient de diffusion D de la loi de Fick qui s'écrit :
    F = - DS G avec F = flux de matière correspondant à la quantité de matière ∆ m qui traverse la section S pendant un temps ∆t donc on a F = ∆m / ∆t
    Et G = gradient de concentration c'est-à-dire la variation spatiale de concentration : G = ∆C/∆x

    Cette loi exprime simplement que le flux est proportionnel au gradient c'est-à-dire que plus la différence spatiale de concentration est forte plus il passe de matière
    C'est une loi très générale qui s'applique à de nombreux domaines
    A noter que là, on l'écrit dans une seule dimension x mais qu'elle peut et devrait s'écrire en 3 dimensions


    La seconde est une simple loi de conservation des quantités de matières dans le temps et dans l'espace, qui exprime de manière un peu compliquée le bilan de ce qui rentre, qui reste et qui sort et comme cela dépend du temps t et de l'espace x on peut la démontrer et aboutir à

    ∆C /∆t = D ∆²C / ∆x²

    il s'agit d'une loi de conservation ( d'où le terme temporelle ∆C /∆t )

    en dynamique des fluides, il existe une loi de conservation importante : celle du débit Q = Sv = constante avec S la section et v la vitesse du courant

    La première était expérimentale fondée sur des mesures, la seconde décrit la variation, en terme de phénomène.

     


    votre commentaire
  • Les protéines appelées SNARE, pour SNAP receptors (SNAP étant l'acronyme de Soluble NSF [N-éthyl maléinide Sensible Factor] Attachment Protein), sont responsables de ce processus de reconnaissance entre une vésicule de transport et son compartiment cible. Elles se divisent en deux catégories :

    • une protéine vésiculaire = vSNARE = synaptobrévine = VAMP = vesicule associated membrane protein
    • deux protéines cibles de la membrane plasmique = target SNARE = tSNARE = syntaxine + SNAP-25.
    http://ist.inserm.fr/BASIS/medsci/fqmb/export/DDW?W%3DTEXTE++PH+LIKE+'%B5M'%26M%3D63%26K%3D3469%26R%3DY%26U%3D6%26NCU%3D26

    votre commentaire
  •  The fatty-acid chains of lipids within the rafts tend to be extended and so more tightly packed, creating domains with higher order. It is therefore thought that rafts exist in a separate ordered phase that floats in a sea of poorly ordered lipids. Glycosphingolipids, and other lipids with long, straight acyl chains are preferentially incorporated into the rafts. http://www.bms.ed.ac.uk/research/others/smaciver/Cyto-Topics/lipid_rafts_and_the_cytoskeleton.htm
     Mechanisms of raft clustering. (a) Rafts (red) are small at the plasma membrane, containing only a subset of proteins. (b) Raft size is increased by clustering, leading to a new mixture of molecules. This clustering can be triggered (1) at the extracellular side by ligands, antibodies, or lectins, (2) within the membrane by oligomerization, or (3) by cytosolic agents (cytoskeletal elements, adapters, scaffolds). Raft clustering occurs at the plasma membrane as well as intracellularly, e.g., in endosomal lumen. Ligand binding or oligomerization can alter the partitioning of proteins in and out of rafts. Increased raft affinity of a given protein and its activation within rafts (e.g., phosphorylation by Src-family kinases [yellow]) can initiate a cascade of events, leading to further increase of raft size by clustering. http://www.jci.org/cgi/content/full/110/5/597#F1

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires